20 km de Paris, pluvieux mais heureux
Dimanche 14 octobre, Tour Eiffel, Paris
Levé aux aurores (6h45) en ce dimanche matin pour Bob la Fumée afin d’avaler un petit déjeuner trois heures avant le départ des 20 km de Paris. Juste le temps de voir à la télévision la course de Moto GP du Japon et le premier quart d’heure du Grand Prix de Formule 1 de Corée avant de rejoindre la Tour Eiffel pour le départ des 20 km de Paris 2012. La météo est froide et les prévisions annoncent de la pluie à partir de 10h, heure de départ de la course. Ces prévisions se révéleront exactes alors que pour une fois, Bob la Fumée aurait aimé que les services de prévisions météorologiques fassent fausse route en ce dimanche matin.
Dès le métro on sent une ambiance particulière, les 25 000 coureurs étant partagés entre l’envie de courir et celle de rentrer chez eux en raison de la météo. Une fois sur place, après un cours échauffement, il faut se mettre en place sur le pont d’Iéna pour attendre le départ. Malgré la musique entrainante digne d’une boite de nuit, les premières goutes de pluie viennent glacer l’ambiance avant même le départ, chacun tente de se maintenir au chaud sous un k-way ou un sac poubelle. A ce moment précis ou un peu plus tard dans la course, chaque coureur se posera inmancablement l’éternelle question : qu’est ce que je fais la ?
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Pour Bob la Fumée, la course se déroulera sans encombres, comme lors de chaque édition le départ est très chargé et il faut se faire sa place dans les premiers kilomètres ce qui fatigue les coureurs et diminue la performance. La pluie ne cessera de tomber tout au long des 20 km de Paris et Bob devra lutter contre le froid, particulièrement entre les 13ème et 16ème kilomètres. Le temps final sera de 1h32 et 30 secondes, soit un temps inférieur aux prévisions. Cela donne à Bob la Fumée la 3028ème position sur les 22792 coureurs à l’arrivée (25 000 inscrits), la encore les résultats sont supérieurs aux prévisions car le plan était de terminer dans les 5000 premiers coureurs.
La saison 2012 est désormais complètement terminée, il est temps de ranger les baskets sous la MG B et de mettre à profit l’hiver pour préparer la saison 2013 de Morrissette et de son pilote.
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Bravo, et pour la performance à pied ET pour les bons moments en MGB
Je possède une rare MG B Costello cabriolet V8, et je suis presque chaque année au Vigeant (j’espère que la piste sera à nouveau à disposition en 3013 après la reprise du circuit)
Une question : pourquoi ce pseudo de « Bob la Fumée » ?
Est ce parce que la MG chauffait trop ? Une durit ? ou parce que le pilote « enfumait » ses concurrents ?
Amitiés
Bonjour Jean Pierre, merci pour votre message.
En ce qui concerne le surnom de Bob la Fumée, celui-ci date du 1er jour ou j’ai conduit la MG B. Au bout de quelques kilomètres une bielle a cassé et le moteur ne tournait plus que sur 3 cylindres en dégageant une énorme fumée. Vous trouverez les détails de cette épisode ici : http://www.morrissette.fr/2011/03/13/don-dorgane-pour-morrissette/.
Depuis cette date le surnom est resté même si fort heureusement Morrissette fume beaucoup moins.
Bonne journée