Archives de Cinéma & Télévision

Les 10 voitures mythiques du cinéma

Ce weekend est placé sous le signe du cinéma avec la cérémonie des Césars qui s’est déroulée hier soir et celle des Oscars qui se tiendra dimanche soir aux Etats-Unis. Les français n’auront d’yeux que pour le film « The Artist » lors de la 84ème cérémonie des Oscars, même si celui-ci met en scène une belle Hispano Suiza, les voitures ont une place très limitée dans ce film.

Morrissette profite de ce weekend cinématographique pour revenir sur les véhicules qui ont le plus marqué l’histoire du cinéma. Les héros du 7ème art sont devenus indissociables de leur véhicules et dans certains films la voiture elle même est l’héroïne. Morrissette a sélectionné des voitures des années 60 à 80 chères à son coeur. Voici cette sélection forcément partiale, car il n’existe pas de Top 10 absolu des voitures les plus mythiques du cinéma.

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Aston Martin DB5
(James Bond)
Incontestablement la voiture la plus connue du cinéma, l’agent 007 ne peut pas être James Bond au volant d’une autre voiture, aussi luxueuse ou sportive soit-elle. L’Aston Martin DB5 fera une appartition dans le prochain James Bond (Sky Fall).

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Volkswagen Coccinelle (Un amour de coccinelle)
Choupette pour les intimes (Herbie en anglais) est la star des différents films de Walt Disney. Cette Volkswagen Coccinelle dotée d’une personnalité très marquée a bercé plusieurs générations d’automobilistes.

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Ford Mustang Fastback GT390 (Bullit)
Une voiture mythique, un acteur légendaire et l’une des plus belles courses poursuites du cinéma. Voici les ingrédients du film Bullit. La Ford Mustang Fastback, appelée retrospectivement Bullit a autant fait pour la renomée de Steeve Mc Queen que l’acteur a fait pour la renommée de la voiture.

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Austin Mini Cooper S (l’Or se barre)
Les célèbres Mini Cooper du film l’Or se barre réalisent le casse du siècle et se jouent de la police italienne grace à leur petite taille et leur maniabilié. Dans le remake des années 2000, l’histoire et les acteurs changent mais les Mini restent.

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De Lorean DMC 12 (Retour vers le Futur)
Son look futuriste, sa carrosserie en métal brossé, ses portes papillon faisaient de la De Lorean DMC 12 la voiture du futur. Malheureusement la voiture ne connaitra pas le même succès que les films et seuls quelques exemplaires seront assemblés.

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Mustang Fastback (60 secondes chrono)
Une autre Ford Mustang, il s’agit d’une version Fastback préparée avec notamment l’adjonction d’un système NOS que l’on actionne grâce au bouton « Go Baby Go ». Baptisée Eleanor, cette voiture attire et effraye l’acteur Nicolas Cage dans le film 60 secondes chrono.

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Dodge Challenger (Vanishing Point)
L’archétype du road movie, une Dodge Challenger blanche de 1971, de grands espaces, peu de dialogues, de nombreux plans de voitures, des courses poursuites … La Dodge est l’héroine de ce film, relégant au rang de second role son mystérieux conducteur.

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Plymouth Fury (Christine)
Basé sur la nouvelle de Stephan King, le film de John Carpenter met à l’honneur une Plymouth Fury baptisée Christine. Cette voiture maléfique donnera également son titre au film qui relate la relation d’un adolescent avec la Plymouth Fury.

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Ford Falcon XB Coupe (Mad Max)
La « Mad Max Interceptor » conduite par Mel Gibson fait régner l’ordre dans un monde pourtant chaotique. Couleurs sombres, énorme moteur sont les attributs de cette Ford Falcon qui impressionne plus qu’elle ne séduit.

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Dodge Monaco (Blues Brother)
Les Blues Brothers échappent à la police par de nombreuses courses poursuites au volant de leur Dodge Monaco. La voiture apparait quasiment indestructuble dans le film car elle se sort de toutes les situations alors que les Blues Brothers n’en prennent aucun soin.

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Vanishing Dyane

Certains d’entre vous connaissent à n’en pas douter le film de 1971, Vanishing Point, traduit maladroitement en français par Point Limite Zéro, titre dont Morrissette cherche toujours la signification. Vanishing Point est un grand classique des road movie et l’archétype du genre cinématographique, il met en scène une Dodge Challenger blanche, conduite par un personnage sombre et secret nommé Kowalski. Celui-ci traverse les Etats-Unis à tombeau ouvert, défiant les forces de l’ordre des différents Etats, ne pouvant compter que sur le soutien d’un animateur de radio pour le moins spécial. Nous sommes en 1971, fin de l’acte I.

Nous voici en 2012, et le Point s’est transformé en Dyane pour donner naissance à Vanishing Dyane. A première vue, on pourrait croire à un remake français de Vanishing Point où, faute de moyens, la Dodge Challenger aurait été remplacée par une Citroën Dyane. Même si un tel film aurait très certainement un très fort potentiel burlesque il n’en est rien. Vanishing Dyane n’a de commun avec son illustre prédécesseur que le titre et le goût du voyage.

Le projet Vanishing Dyane est un mix entre un road trip classique le long de la Loire et l’adaptation automobile du concept télévisuel de Pekin Express. En effet, Thomas, Geoffrey et Thibaud ont longé la Loire au volant de la Dyane depuis sa source au Mont Gerbier de Jonc jusqu’à son estuaire à St Nazaire au cours du mois d’août 2011. L’originalité du projet réside dans le fait que le voyage devait s’autofinancer, pour cela la Dyane a été vendue pièce par pièce tout au long du parcours pour financer son carburant. Les trois aventuriers ont ainsi vendu nombre d’éléments non indispensables pour faire avancer la voiture au court du voyage.

A son arrivée en Loire Atlantique, la Dyane pouvait être qualifiée de Quatre roues sous un parapluie, célèbre nom d’une agence de voyage de la capitale proposant des visites de Paris en Citroën 2 CV.
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Si le voyage a été financé par la Dyane, elle ne pouvait pas subvenir également au coûts de réalisation du film de cette aventure, la petite Citroën ayant déjà beaucoup payé de sa personne tout au long des 1000 km de ce parcours ligérien. Les trois aventuriers, tous artistes avant d’être conducteurs ont donc fait appel à Internet et au site Ulule, spécialisé dans le co-financement en ligne de vidéos, afin de réunir la somme nécessaire au montage du film dont voici la bande annonce :
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[vimeo http://www.vimeo.com/33121429 w=691&h=389]

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Ce projet original a retenu l’attention de Morrissette, premièrement de part la qualité des images de la bande annonce mais également par le dénouement du voyage. Morrissette n’aurait pas supporté que la Dyane ne soit qu’un prétexte à un road trip et un projet cinématographique si celle-ci avait été abandonnée en fin de parcours à St Nazaire. Fort heureusement, la Dyane a été donnée à une famille de Loire Atlantique qui s’est engagée à restaurer celle-ci, gage d’amour pour cette petite auto de 1978.

Il ne reste plus qu’une semaine pour financer le projet Vanishing Dyane, et l’équipe du film espère atteindre la somme de 4 000€. Si ce projet a retenu votre attention ou si vous avez apprécié les images de la bande annonce et souhaitez soutenir Vanishing Dyane : http://fr.ulule.com/vanishing-dyane/

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Louis Renault et André Citroën, la course du siècle

La France est incontestablement devenu un pays autophobe, Morrissette le constate malheureusement chaque jour. En effet, comment qualifier un pays qui estime l’automobile au nombre de morts sur les routes chaque année, à la manne que rapportent les radars automatiques ou encore au nombre de « déplaçoires » mis en place pour le programme Autolib’. Dans un tel contexte difficile d’imaginer que la France est un pays de pionniers de l’automobile, qu’elle a organisé la première course automobile et qu’elle a enfanté les créateurs de marques automobiles et d’empires industriels Louis Renault et André Citroën.

Afin de remettre en perspective l’importance de l’automobile en France et de replacer celle-ci au centre de l’échiquier historique, France 3 nous propose ce soir un documentaire de 90 minutes baptisé « Louis Renault et André Citroën, la course du siècle ». Si les deux marques sont mondialement connues, seuls les passionnés et les spécialistes connaissent l’histoire de leurs fondateurs. La rivalité entre Louis Renault et André Citroën est née sur les bancs du lycée Condorcet et n’a eu de cesse de s’amplifier pour donner naissances à deux des plus grands empires industriels mondiaux de l’époque. Si André Citroën a toujours privilégié l’innovation par tous les moyens, l’approche de l’automobile de Louis Renault se voulait plus pragmatique.

Tous deux relativement mégalomanes, ils passeront une partie de leur vie à se montrer mutuellement leur supériorité et par la même exposer celle-ci à la face du monde. André Citroën ira jusqu’à illuminer la tour Eiffel des couleurs de sa marque, Louis Renault répondra au développement du quai de Javel par la construction de l’Ile Seguin. Malheureusement, ce duel fratricide se termina mal pour les deux parties, André Citroën meurt ruiné et dépossédé de son entreprise (rachetée par Michelin) en juillet 1935. Louis Renault meurt d’une hémorragie cérébrale en 1944 après avoir été incarcéré à la prison de Fresnes, accusé de collaboration avec l’Allemagne.

Les deux marques ont survécu à la disparition de leurs fondateurs et continuent de se concurrencer sur tous les marchés automobiles mondiaux. Un excellent exemple de réussite à la française comme les médias et les politiques en cherchent tant en cette période de crise mondiale. Morrissette vous conseille donc très fortement de regarder ce soir le documentaire sur France 3.

Documentaire :
Louis Renault et André Citroën, la course du siècle
Mercredi 14 décembre 2011 à 20h35
France 3

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Senna

Le DVD du film « Senna » réalisé par Asif Kapadia est sorti le 25 octobre dernier, celui-ci est disponible en deux versions : classique (DVD ou Blu Ray) et collector (film accompagné d’un livre richement illustré). Lors de sa sortie en salle, le film avait été encensé par les critiques aussi bien cinématographiques qu’automobiles et primé au festival de Sundance. Malheureusement le film a été très peu diffusé en France à l’exception de quelques salles et sa sortie en DVD permettra à tous les passionnés de pouvoir enfin le visionner.

Le documentaire retrace la carrière en formule 1 d’Ayrton Senna après avoir évoqué très rapidement ses débuts en karting. Morrissette a visionné récemment le film et vous donne son avis sur celui-ci. Avant tout commentaire, il est nécessaire de dissocier le film Senna de l’homme Ayrton Senna. Le pilote brésilien ayant depuis longtemps été élevé au rang de légende, il est en quelque sorte devenu impossible de le critiquer sans soulever un tollé parmi de ses fans et de ses défenseurs.

Nous nous concentrerons donc uniquement sur le film en lui même. Premièrement, « Senna » nous dévoile relativement peu d’images inédites, la vie d’Ayrton ayant été comptée par de nombreux documentaires, il est difficile de dénicher des images inédites. Le plus gros reproche que l’on puisse faire au film est sa partialité, Asif Kpadia prend clairement partie pour Ayrton et tente de l’ériger en chevalier blanc de la formule 1. La FIA, Jean Marie Ballestre, Alain Prost ou encore Michael Schumacher y sont présentés comme des tricheurs prêts à tous pour s’imposer face au grand et innocent pilote brésilien.

Selon le film, la victoire du Grand Prix de Monaco 1984 lui a été volé par la FIA, tout comme le titre de Champion du monde 1989. Il a été battu en 1992 et 1993 par une voiture aux suspensions électroniques avantageuses et non par un pilote. Enfin, en début de saison 1994, les victoires de Benetton et de Michael Schumacher ne sont dues qu’a un supposé contrôle de la traction électronique. A l’inverse, l’accrochage de 1990 au Japon offrant le titre à Senna est traité de manière très rapide, le réalisateur préférant les images de la remise des prix à un ralenti de l’accrochage avec Alain Prost. Au final, cette prise de position ne sert ni le film, ni Ayrton Senna lui même, la grandeur du personnage tenait autant à ses zones d’ombres qu’à ses succès en piste.

L’autre reproche que l’on peut faire au film et de se concentrer uniquement sur les résultats en piste sans réellement approfondir la personnalité complexe d’Ayrton. De nombreux aspects de sa personnalité sont évoqués sans que ceux-ci ne soit pour autant réellement étudiés : l’importance de la religion, ses relations avec Alain Prost, son rapport unique avec son pays, sa sensibilité aux accidents arrivant aux autres pilotes. Une étude de ces différents aspects de sa personnalité semblait plus intéressante pour Morrissette qu’une simple évocation des résultats d’Ayrton en piste

Le film reste cependant un excellent témoignage unique de ce qu’était la formule 1 dans les années 80 et 90 : un cocktail détonnant de vitesse et de danger. Les courses étaient alors bien différentes de celles que l’on connaît en 2011, les monoplaces laissaient des gerbes d’étincelles à chaque compression et se battaient roues contre roues pendant plusieurs virages. Le film Senna montre également des pilotes bien plus accessibles qu’ils ne le sont aujourd’hui vivant leur passion simplement sans un aréopage de managers, attachés de presses et autre phisio-thérapeutes.

Le documentaire montre la ferveur du peuple brésilien pour son champion ; Senna offrait tous les dimanches du rêve à un peuple qui manquait de beaucoup de choses au quotidien mais qui s’unissait pour soutenir le pilote pauliste. Les scènes de sa victoire lors du Grand Prix de Sao Paulo ou plus de 300 000 personnes chantent « Ole, Ole, Ole, Senna, Senna » sont particulièrement touchantes, tout comme les images montrant son cercueil traverser la ville au milieu de millions de personnes venues lui rendre un dernier hommage.

La meilleure partie du film se trouve dans les bonus,où différents acteurs du monde de la formule 1 (pilotes, chefs d’écuries, journalistes) livrent leur vision personnelle  d’Ayrton Senna. Ces interviews permettent de se rendre compte à quel point le mythe Senna est toujours vivant, chacun essaye de s’approprier une part du mythe, de se déclarer plus proche de Senna qu’il ne l’était réellement, cela contribue à faire perdurer la légende du pilote brésilien disparu trop tôt un jour de mai 1994.

Voici la bande annonce du film :

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Drive

« Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! Mais tout bascule un jour. Doublé par ses commanditaires, il n’a dès lors d’autres alternatives que de les traquer un à un… »

Il est assez rare qu’un film portant de près ou de loin sur l’automobile ait les honneurs du festival de Cannes. Drive a pourtant réalisé cet exploit en étant nominé dans 6 catégories sur le croisette et en remportant le prix de la mise en scène. La lecture du pitch et le visionnage de la bande annonce conforte Morrissette dans sa décision d’aller voir ce film dès sa sortie le 5 octobre 2011.


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Après quelques minutes de film, on constate qu’il existe cependant une énorme différence entre la bande annonce et le long métrage. Drive n’est pas une version esthétisante du Transporteur ou de 60 Secondes Chrono comme la bande annonce pouvait le laisser penser mais plutôt un film sombre autour de la mafia de Los Angeles. Les voitures et la conduite ne sont qu’une porte d’entrée dans le monde noir et violent du grand banditisme de la baie des anges.

Attention ce film est ultra violent, il est interdit en salle au moins de 12 ans mais pourrait l’être au moins de 16 ans. Morrissette, malgré son grand age ne s’est pas senti très à l’aise au cours de quelques scènes particulièrement violentes du film. La chaleur qui régnait dans la salle de cinéma prouve bien que ce mal être été partagé par le plupart des spectateurs et les commentaires entendus à la sortie du film ont confirmé ce sentiment.

Une fois ces éléments pris en compte que reste-t-il aux amateurs d’automobile après 1h40 de film ? Les voitures n’ont qu’un rôle très secondaire dans ce film, même si les scènes de conduite sont nombreuses et de beaucoup de muscle car américaines sont présentes. Morrissette a particulièrement apprécié le travelling en début de film montrant une impressionnante collection de vieilles américaines dans le garage ou travail le héros du film. En ce qui concerne les courses poursuites, on retiendra celle opposant une Mustang 2011 à une Chrysler 300 C SRT-8, le décor, l’action et la mise en scène sont indéniablement un hommage (pour ne pas dire une copie) de la célèbre poursuite du film devenu culte Bullitt.

Du coté cinématographique, Morrissette a beaucoup aimé le soin apporté aux lumières ainsi que les magnifiques vues de Los Angeles de jour comme de nuit. Enfin, si il ne fallait retenir qu’un élément ce serait la musique ; la bande son de Drive est magistrale et sert énormément le film, celle-ci remplace souvent avantageusement les dialogues qui sont très rares dans ce long métrage.

La conclusion de Morrissette : un film à conseiller aux personnes qui ne sont pas sensibles à la violence qui recherche un film d’auteur noir sur la mafia dans lequel l’automobile joue un rôle secondaire à défaut d’être principal.

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Tous au cinéma pour Cars 2

Ce matin, Morrissette a refait ses niveaux, vérifié sa pression de pneus, astiqué son pare brise et mit ses plus belles jantes car ce soir elle est de sortie. Elle se rend au cinéma pour assister à la projection de Cars 2 le dernier film d’animation de Pixar, elle ne pouvait pas rater se film ayant pour thème l’automobile. De plus le deuxième volet des aventures de Flash McQueen fait apparaître un sujet britannique l’agent secret Fin McMissile et une partie du film se déroule dans les rues de Londres.

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Le film est visible sur grand écran depuis ce matin dans la plupart des cinémas français, Morrissette vous conseille vivement d’aller voir ce long métrage.  Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, Morrissette vous propose la bande annonce du film en français :

L’ACO et l’INA ouvrent les archives du Mans

Les 24h du Mans sont une course mythique à plus d’un titre et ce mythe s’est forgé petit à petit depuis la création de l’épreuve en 1923. Pour revivre la magie des éditions passées de la course Mancelle les passionnés disposaient jusqu’alors des nombreuses photos, des quelques films d’archives disponibles sur Internet, du célèbre film le Mans ou encore ils avaient la possibilité de se rendre une année sur deux au Mans Classic pour revivre en direct la magie du Mans.

Ils pourront désormais se rendre sur le site de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) pour visionner des heures de vidéos accumulées depuis la première édition de la course aux deux tours d’horloge. Quelques semaines avant les 24h du Mans 2011, l’INA et l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) ont signé un accord afin que les vidéos de la course d’endurance soient en libre accès sur le site de l’INA.

L’INA  a pour mission de conserver et de diffuser les images accumulées depuis 1923. L’ACO mettant à la disposition de l’INA toutes ses images, charge à cette dernière de les organiser de manière cohérente afin de les rendre accessibles au plus grand nombre. On retrouvera ainsi un mélange d’images célèbres, de grands moments d’émotion et d’images inédites ou tombées dans l’oubli.

La plupart des vidéos peuvent être visionnées librement et elles sont également en vente dans la boutique du site Internet de l’INA pour des sommes très raisonnables. Installez vous confortablement et replongez dans la magie des 24h en suivant ce lien : http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=24h+du+mans&vue=Video

Le film « Le Mans » projeté au Mans

Le film Le Mans de Steve Mc Queen était celui de tous les records lors de sa sortie 1971 : budget démesuré pour l’époque, tournage interminable, nombre d’accidents au cours du tournage, acteur/réalisateur capricieux, absence de dialogue pendant près de dix minutes au début du film …

Si lors de sa présentation, le film de Steve McQueen avait créé l’événement, il ne rencontrera pas le succès escompté en salles et le film tombera peu a peu dans l’oublie sauf pour les passionnés de l’automobile. Le Mans s’apparente plus a un documentaire ultra réaliste qu’à un réel film, ceci explique que cette œuvre soit devenue culte pour les passionnés d’automobile et soit tombée dans l’anonymat le plus complet pour le grand public.

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Pour célébrer les 40 ans de la sortie du film, CBS et Paramount proposent des éditions restaurées en DVD et en Blue-Ray, celles-ci sont disponibles depuis le 1er Juin. Il faut dire que depuis quelques années, le film était devenu relativement difficile à se procurer en DVD. Pour marquer l’événement, CBS, Paramount et l’ACO organisent une projection unique du film dans la ligne droite des stands du circuit des 24h du Mans.

La projection aura lieu sur écran géant le mardi 7 juin à 22 heures. Celle-ci est accessible à tous les possesseurs d’un billet enceinte générale pour les 24 heures du Mans 2011. C’est une occasion unique de voir ou de revoir ce film mythique sur le lieu même de son tournage et dans une atmosphère très particulière. La bataille entre les Porsche 917 et Ferrari 512S à plus de 300km/h dans la ligne droite des Hunaudières promet une fois encore d’être très spectaculaire.

Une série sur l’âge d’or de la course Automobile

La rumeur concernant la réalisation d’une série télévisée ayant pour thème les courses de voitures des années 60 court depuis plusieurs mois. Cependant les coûts de réalisation ainsi que les contraintes techniques semblaient jusqu’à présent empêcher la réalisation d’une telle série. Mad Men, série américaine qui se déroule dans le New York des années 60 rencontre actuellement un franc succès aussi bien auprès de la critique que du public. Est-ce ces résultats ont incité les major américaines à développer une série automobile autour des sixties ?

On vient d’apprendre que les réalisateurs Tony et Ridley Scott ont acheté les droits pour l’adaptation du livre « Shelby : the Man, the Cars, the Legend ». Cet ouvrage décrit la vie des pilotes des années 50-60 prêts à tout pour atteindre leur objectif : remporter les 24h du Mans. Ridley Scott est un passionné d’automobile et déclarait récemment : « J’ai grandi dans le Nord de l’Angleterre à l’époque où Stirling Moss était un héros, tout le monde voulait être pilote ! C’est une opportunité unique et un projet incroyablement ambitieux que de raconter l’histoire de ces icônes qui risquaient tout pour une victoire au Mans. C’est une histoire de courage et d’ambition, et une histoire de la course automobile qui n’a jamais été racontée à une telle échelle. »

Les frères Scott ont réalisé de nombreux blockbuster américains parmi lesquels Robin des bois, La Chute du Faucon Noir, Gladiator, American Gangster, Unstoppable, Déjà Vu, Man on Fire, Spy Game et Top Gun. Espérons qu’un tel CV finira de convaincre les majors américaines de financer leur projet de série autour de l’automobile des années 50-60.

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