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Rentrée des classes pour Morrissette

Après une longue trêve hivernale, il est temps pour Morrissette de reprendre le chemin des pistes. Le cartable est légèrement plus volumineux que celui des écoliers, puisqu’il s’agira ici d’un camion bien rempli attelé d’un plateau pour déplacer Morrissette.

Au cours de l’hiver, Morrissette a été minutieusement préparée et remise en conformité avec le règlement FFSA, en effet, il était nécessaire de changer le siège baquet ainsi que l’extincteur pour pouvoir courir en 2012. Il ne reste plus à Morrissette qu’a revêtir ses numéros de compétition pour la nouvelle saison, il s’agira cette année du numéro 34. Le passeport FFSA en guise de carnet de correspondance Morrissette pourra alors se présenter devant le portail de la cour de récréation que représente le circuit de Dijon-Prenois.

Du coté de l’équipage, René a profité des beaux jours et des chaleurs printanières pour sortir lentement de sa période d’hibernation. Malheureusement, la vue de René ne s’est pas amélioré, celui-ci restant fidèle à la réputation des taupes, il devra encore porter des lunettes.

Bob la fumée à quand à lui passé l’hiver à s’entrainer sur des jeux vidéos et parcouru plus de 10 000 km virtuels, il a également tenté de se maintenir en forme en pratiquant régulièrement la course à pied. Les foulées ont été moins prolifiques que les jeux vidéos même si plus de 180 km ont été totalisés depuis janvier. Les kilomètres réels lui ont pourtant semblés bien plus longs et plus fatiguant que les kilomètres virtuels.

Tous les protagonistes se retrouveront à Dijon ce weekend pour l’HistoRacing Festival et la première manche du championnat ASAVE GT Tourisme 2012. Si vous êtes présents en Bourgogne, les 7 et 8 avril, il vous sera facile d’identifier Morrissette, puisqu’il semble que ce soit la seule MG B engagée, celle-ci portera le numéro 34.

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Voici les horaires prévisionnels de pistes de Morrissette :

Vendredi 6 avril :

  • 11h30 : Essais libres 1
  • 15h20 : Essais libres 2

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Samedi 7 avril :

  • 11h30 : Essais qualificatifs

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Dimanche 8 avril :

  • 10h25 : Course 1
  • 17h20 : Course 2

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En plus des 50 ans de la MG B, des 40 ans du circuit de Dijon-Prenois, un autre anniversaire sera célébré ce weekend, rendez vous dans quelques jours pour en savoir plus …

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Rétromobile 2012 : Renault et l’art du buzz

Le buzz que l’on peut traduire par « bruit médiatique » est un terme très à la mode dans la génération actuelle du tout numérique. Les constructeurs ont bien compris l’intérêt de cette publicité gratuite et manient avec plus ou moins de subtilité l’art du buzz. Fausses photos volées, prototypes dévoilés par erreur, faux lancement de véhicules, scoops fabriqués, les constructeurs approvisionnent les réseaux sociaux et les blogs en informations afin de faire parler de leur marque ou d’étudier la réaction du public à un concept ou une idée.

Si le buzz peut être bénéfique à un constructeur il peut également se retourner contre lui et devient dans ce cas difficilement maîtrisable. Renault en a fait les frais avec la renaissance de la marque Gordini. Tout le monde s’attendait à la création de modèles sportifs dignes des bandes blanches du célèbre préparateur. Au lieu de cela, la marque au losange s’est contentée de commercialiser sous le nom de Gordini des versions plus luxueuses de modèles déjà existants. La réaction fut unanime, presse, blogs, passionnés, réseaux sociaux dénonçant cette utilisation déplacée du nom Gordini et créant un buzz négatif.

Après une telle expérience, Renault est désormais très frileux pour lancer des modèles néo-rétro. Le constructeur en aurait pourtant la légitimité car son histoire a été jalonnée par de nombreux modèles mythiques, 4CV, R4, R5, Alpine … Cette dernière est depuis longtemps l’arlésienne de Renault, à chaque changement dans le comité de direction du constructeur, un possible retour de la marque Alpine est évoqué. Cette probable renaissance est ensuite rapidement balayée d’un revers de la main, Renault affirmant que la griffe Renault Sport rempli déjà parfaitement le créneau sportif de la marque.

En 2012, les choses semblent changer du moins en apparence et Renault célèbre deux modèles sources de buzz à Rétromobile, d’un coté l’Alpine qui fête ses 50 ans et de l’autre la R5. En cette année anniversaire, il est de plus en plus probable que les designers de Guyancourt travaillent sur un concept car rendant hommage à la marque de Jean Rédélé, même si rien n’a été confirmé officiellement.

En ce qui concerne la R5, on évoque son retour possible depuis l’année dernière, et Morrissette s’était déjà fait l’écho de cette information (voir l’article). Les rumeurs faisaient état d’une ré-interprétation moderne sur base de la Le Car, version américaine de la Renault 5. Pour célébrer les 40 ans de la R5, Renault a décidé d’engager trois voitures au Monte Carlo Historique comme il l’avait fait l’an dernier pour la Renault 4. La R5 est également fêtée à Rétromobile avec la présence d’une Le Car sur le stand (heureuse coïncidence) ainsi que d’un prototype à motorisation électrique (heureuse coïncidence de nouveau).

Il n’en fallait pas plus pour faire renaître les rumeurs sur le retour d’Alpine et de la Renault 5. Morrissette vous donne son sentiment personnel sur ces effets de buzz, elle pronostique un concept car évoquant Alpine, très certainement lors du mondial de l’automobile à Paris au mois de septembre. Ce prototype ne donnera très probablement pas naissance à un véhicule de série en raison de la crise économique qui ne favorise pas le développement de véhicules à faibles volumes. Pour la R5, Morrissette pense qu’elle n’aura pas de suite, Renault ayant abandonné depuis longtemps l’appellation alpha-numérique de ses modèles. De plus, l’idée de néo-rétro se conjugue mal avec un véhicule électrique qui doit être synonyme de mobilité du futur.

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Rétromobile 2012 : c’est parti

Il est précisément 11h00, le parc des expositions de la porte de Versailles vient d’ouvrir ses portes et le salon Rétromobile 2012 est officiellement lancé. Le format retenu par les organisateurs est le même qu’en 2011, à savoir, un salon regroupé sur cinq jours mais avec des heures d’ouvertures étendues (nocturnes jusqu’à 22h mercredi et vendredi soir). Pendant cinq jours la capitale va vivre à l’heure de l’automobile ancienne, à la porte de Versailles mais également à la halle Freyssinet lors de la vente aux enchères jeudi 2 février à 17h.

Du coté du parc des expositions, les animations seront très nombreuses et Morrissette a choisi de vous livrer sa sélection toute personnelle plutôt que de verser dans l’exhaustivité. Commençons par les anniversaires, s’il y a un événement à ne manquer sous aucun prétexte c’est la célébration des 50 ans de la MG B. En partenariat avec le MG Club de France, Rétromobile mettra à l’honneur les soeurs de Morrissette, 50 MG B seront exposées en extérieur le samedi 4 février.

Autre anniversaire célébré à Rétromobile, les 50 ans de la Ferrari 250 GTO, une bien belle conscrite pour la MG B. Voiture mythique depuis sa création jusqu’à nos jours, la GTO a déchainé les passions et battu de nombreux records que cela soit en terme de palmarès sportif, de taux de survie de l’espèce ou encore de prix de vente. Deux GTO seront exposées à Rétromobile, la 3ème initialement prévu ayant annulé sa participation à la dernière minute.

D’autres anniversaires en vrac : les 20 ans de la Lotus Elan, les 50 ans de la victoire de la Mercedes 300 SL aux 24 heures du Mans, les 40 ans de la Honda Civic, les 110 ans de Renault en tant que motoriste, les 50 ans de l’Alpine A110, les 40 ans de la Renault 5.

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En ce qui concerne les expositions, outre les chefs d’oeuvre offerts à la vente par les marchands anglo-saxons où lors des ventes aux enchères, une exposition s’annonce incontournable : la collection Peter Mullin. Intéressons nous à l’homme avant de nous intéresser à sa collection, Peter Mullin est un collectionneur américain ayant fait fortune dans les assurances. Il est avec Ralph Lauren l’un des principaux collectionneurs américains, sa collection se compose exclusivement de voitures françaises d’exception datant d’avant la seconde guerre mondiale. De nombreuses voitures de Peter Mullin ont été primées dans les concours d’élégance, remportant notamment à plusieurs reprises le « Best of the Show » dans le très prisé concours de Pebble Beach.

A l’occasion de Rétromobile, Peter Mullin a fait envoyer en France et à ses frais, il est important de le noter les voitures suivantes :

  • BUGATTI type 57SC Atlantic châssis n° 57374
  • BUGATTI type 46 châssis n° 46360
  • DELAHAYE V12 Type 165 châssis 60744
  • DELAHAYE V 12 type 145 châssis n°48771
  • DELAHAYE  V12 Type 145 châssis  n° 48772
  • DELAHAYE V12 Type 145 châssis n° 48773
  • HISPANO-SUIZA TYPE H6 C
  • HISPANO-SUIZA Type H6 B
  • TALBOT  LAGO Type T26 Grand Sport 1947
  • VOISIN Type C25 Aérodyne 1934

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Du coté des expositions, Morrissette retiendra également la galerie des Artistes. Cette partie du salon est bien souvent sous médiatisée et relativement peu mise en valeur, il semble qu’en 2012, la volonté des organisateurs diffère. Chaque année, Rétromobile est l’occasion de rassembler les artistes majeurs de l’automobilia et de l’automobile. Ou retrouve l’art sous toutes ses formes : sculptures, peintures, dessins, bronzes … Les prix sont variés permettant à chacun d’acquérir une oeuvre d’art en rapport avec sa passion mais également avec son budget.

D’autres expositions que Morrissette a choisi de ne pas détailler : BMW et le sport automobile, Skoda présente ses trésors cachés, Citroën et l’art, les « Youngtimers » de groupe B : de la série à la course, Monica : voiture française de prestige, les voitures des constructeurs sans patente, l’aventure Peugeot et les générations 200, rétrospective sur l’histoire de la voiture amphibie.

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Rétromobile pratique :

Parc des expositions, Porte de Versailles,
Pavillons 2/2 – 2/3 et 3,
75015 Paris

Horaires :

  • Mercredi 1 février, de 11h à 22h
  • Jeudi 2 février, de 10h à 19h
  • Vendredi 3 février, de 10h à 22h
  • Samedi 4 février, de 10h à 19h
  • Dimanche 5 février, de 10h à 19h

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Pour en savoir plus : www.retromobile.com

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Une surprise sur l’affiche des Classic Days 2012

Le programme annoncé par Morrissette en début d’année prend forme petit à petit, les participations aux démonstrations sont d’ores et déjà confirmées. Morrissette sera donc présente sur le circuit du Val de Vienne du 1er au 3 juin dans le cadre de Sport & Collection. Avant cela, la MG B se dégourdira les jantes sur le circuit F1 de Magny-Cours dans la Nièvre pour les Classic Days les 28 et 29 avril .

L’affiche de cette 5 ème édition des Classic Days vient d’être dévoilée et celle-ci révèle une surprise qui plaît beaucoup à Morrissette. Voici l’affiche des Classic-Days 2012, saurez vous retrouvez la surprise ?

Est-ce l’Alpine du Mans, ou bien encore la Shelby Cobra qui fête cette année ses 50 ans ? Il s’agit en réalité d’une autre voiture fêtant ses 50 ans en 2012, la petite MG B rouge pose fièrement sur l’affiche aux cotés de gloires du sport automobile.

Au vu de cette affiche, il est fort possible que les organisateurs des Classic Days préparent un événement spécial (parade, exposition …) pour célébrer les 50 ans de la fille du Morris Garage. Morrissette sera évidement présente dans la Nièvre à la fin du mois d’avril pour fêter comme il se doit cet anniversaire,  vous aussi venez nombreux pour souffler les 50 bougies de la MG B.
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Pour en savoir plus : http://www.classic-days.fr

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Les 50 ans de la Renault 4 à la Cité de l’automobile

La Renault 4 fête en 2011 ses 50 ans, cet anniversaire avait déjà été célébré en début d’année lors du salon Rétromobile. En effet le stand Renault Classic (anciennement Renault histoire et collection) mettait à l’honneur la Renault 4 sous différentes formes en présentant plusieurs modèles strictement identiques à l’origine.

Afin de fêter une dernière fois l’anniversaire de la voiture la plus vendue de l’histoire, une exposition se tient à la Cité de l’Automobile de Mulhouse. Baptisée « Renault 4, 50 ans déjà ! » cette retrospective est ouverte aux visiteurs jusqu’au 16 janvier 2012 . L’exposition présente 15 voitures qui ont marqué l’histoire de cette voiture produite à plus de 8 millions d’exemplaires au cours de ses 31 années de commercialisation (1961 – 1992). Les 15 véhicules présentés sont répartis en six grands thèmes :

  • les évolutions du modèle : la Renault 3, la Renault 4 Bertin
  • les séries spéciales : la Sixties, la Cross ou encore la Parisienne
  • la vocation utilitaire avec la fourgonnette « Darty »
  • la compétition : Présence d’une Renault 4 du Monte-Carlo et de Saline 4 Fun, la Renault 4  la plus rapide du monde (pour en savoir plus sur Saline 4 Fun)
  • la découverte du monde : la Renault 4 « Routes du monde » qui a parcouru l’ensemble du continent américain
  • la vocation administration avec la Renault  4 de la Gendarmerie ou encore la fourgonnette de La Poste

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Ces véhicules en exposition statique sont directement intégrés dans les panneaux explicatifs qui les accompagnent, cela permet une mise en scène moderne et ludique. En plus de cette scénographie, différents films permettent de retracer les grandes heures de l’histoire de la Renault 4.

Morrissette ne peut que vous inciter à vous rendre à cette exposition qui remet la Renault 4 à la place qui lui revient de droit dans l’histoire. Les voitures populaires et plus particulièrement françaises sont souvent délaissées dans l’univers de la collection du fait de leur faible cote et des coûts de restauration proportionnellement élevés. Seule réserve de la part de Morrissette, de nombreux éléments de l’exposition sont identiques à ceux utilisés lors du salon Rétromobile : panneaux explicatifs, mise en scène des véhicules, véhicules exposés. Cette exposition risque donc d’avoir un fort goût de déjà vu pour certains d’entre vous.
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Informations pratiques :

Ouvert 7 jours sur 7, tous les jours de l’année (sauf le 25 décembre).
Du 14 novembre au 3 janvier : 10h-17h
Du 4 au 16 janvier : semaine de 13h à 17h et week-end de 10h à 17h

Cité de l’Automobile – Musée national – Collection Schlumpf
15 rue de l’épée 68 100 Mulhouse

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Pour en savoir plus : http://www.citedelautomobile.com/fr/evenements/exposition-renault-4-50-ans-deja

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Vidéo de la semaine #19

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Comme vous le savez certainement, l’année 2011, marque le cinquantenaire du lancement de la Jaguar Type E. De nombreuses manifestations sont prévues au cours de l’année comme se fut notamment le cas lors des Classic Days, ce weekend sur le circuit de Nevers Magny Cours. Pour retracer l’historique du modèle, Jaguar a réalisé une vidéo spécifique que Morrissette vous propose aujourd’hui.

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50 ans de la Jaguar Type E : Happy Birthday miss E

6 cylindres en ligne double arbre, structure monocoque, suspensions arrières indépendantes, 4 freins à disques, 240 km/h en vitesse de pointe … le tout pour la moitié du prix d’une Ferrari, c’est ainsi que la Jaguar Type E se présente aux journalistes du monde entier lors du Salon de Genève 1961. Ce matin, le 81ème Salon International de l’Automobile de Genève à ouvert ses portes, la Jaguar Type E fête donc aujourd’hui officiellement ces 50 ans.

A son lancement la Jaguar Type E bénéficie directement de l’expérience acquise en compétition grâce notamment aux cinq victoires obtenues aux 24h du Mans avec les Types C et D. Elle remplace au catalogue Jaguar la XK 150 lancée en 1957 dont elle reprend le moteur 3,8 litres, 6 cylindres en ligne, double arbre à cames en tête.

Jusqu’à son lancement le secret de la Jaguar Type E a été très bien gardé, les études ont commencé dès 1957, ce sont poursuivies avec la Jaguar E2A pour aboutir à la version définitive présentée en 1961. Le véhicule présenté à Genève sera prêt au dernier moment et convoyé jusqu’au salon de Genève par la route, Norman Davis, pilote d’essai Jaguar traversant l’Angleterre et la France de nuit et dans le brouillard pour acheminer la voiture à temps.

La Type E est présentée par Sir William Lyons en personne à Genève et elle est incontestablement la star du salon. Le public plébiscite la voiture et la presse ne tarit pas d’éloge à l’égard de la dernière création de Jaguar. La voiture allie qualités esthétiques et mécaniques et elle est proposée à un prix défiant toute concurrence. Son prix est deux à trois fois inférieur à celui de ses concurrentes (Ferrari, Aston Martin) et pratiquement équivalent à celui d’une Porsche 356 qui est cependant nettement moins performante.

Le succès auprès de la presse et du public se traduira rapidement par un immense succès commercial notamment aux Etats-Unis ou sera écoulée une grande partie de la production de la Jaguar Type E.

Les grandes évolutions de la Jaguar Type E :

La série 1 (1961 – 1967)

Présentée en mars 1961 au salon de Genève, sa commercialisation se fait à partir du printemps 1961, l’usine ayant du mal à satisfaire toutes le grand nombre de commandes. Les premiers modèles se caractérisent par un plancher plat, celui-ci sera rapidement abandonné pour des questions d’habitabilité. Les premiers modèles sont équipés de sièges baquets et la console centrale est en aluminium bouchonné.

A partir de 1964, le bloc XK est réalésé et passe de 3,8 litres à 4,2 litres, la puissance reste inchangée mais le couple augmente légèrement. Cette évolution du moteur s’accompagne d’un changement de boite de vitesse, une boite Jaguar entièrement synchronisée remplace la boite Moss. L’habitacle est également modifié avec des sièges plus confortables et une console centrale entièrement recouverte de vinyle noir.

 

En 1966, une version 2+2 offrant plus de places aux passagers arrières vient s’ajouter au catalogue. Elle se caractérise par un pare brise plus vertical et un pavillon de toit plus haut. La Jaguar Type E est désormais disponible en trois versions : coupé, cabriolet et 2+2.

Début 1968, la type E évolue de manière importante, cette série sera officieusement baptisée série 1,5 retrospectivement car elle reprend une grande partie des évolutions de la future série 2 qui sortira quelques mois plus tard (phares, habitacle, carburateurs). Cette version ne sera produite que durant quelques mois.

La série 2 (1968 – 1970)

La Jaguar Type E évolue en profondeur , principalement pour se mettre en conformité avec la législation américaine. Les phares sont désormais plus gros et n’ont plus de bulle de protection, les feux arrières sont également modifiés et beaucoup plus gros. L’entrée d’air à l’avant du véhicule est élargie afin d’améliorer le refroidissement, problème récurent sur la Type E. Les pare-chocs sont modifiés et implantés plus haut, ceux-ci sont plus gros et plus enveloppants.

Pour se mettre en conformité avec les normes antipollution américaines, les trois carburateurs SU sont remplacés par deux carburateurs Stromberg ce qui entraîne une baisse significative de la puissance moteur.
A l’intérieur, la console est modifiée et de gros interrupteurs basculants remplacent les fins basculeurs de la première série. La Jaguar Type E série 2 est la dernière équipée du moteur 6 cylindres en ligne XK.

La série 3 (1971 – 1973)

La principale évolution de la série 3 est le changement de moteur, le 6 cylindres en ligne de 4,2 litres est remplacé par un V12 de 5,3 litres. Ce changement de moteur entraîne des évolutions esthétiques, notamment l’agrandissement de l’ouverture à l’avant du capot pour alimenter le V12 en air frais. Les voies sont également élargies ce qui permet d’améliorer l’habitabilité de la Type E qui était il est vrai peu adaptée au gabarit du conducteur américain moyen qui constituait pourtant le gros des ventes de la Jaguar Type E.

La production de la Type E s’achèvera par une série limitée de 50 cabriolets, tous noirs et porteurs d’une plaque commémorative en cuivre. En 1975 la XJ-S est lancé mais celle-ci ne remplace pas officiellement la Type E et ne la remplacera jamais dans le coeur des fans.

Depuis 50 ans, la Jaguar Type E est l’icône de l’automobile britannique, et des gentleman driver, si ses performances sont désormais dépassées, elles ne sont pas pour autant ridicules et aucune sportscar moderne ne peut se prévaloir d’avoir la classe de miss E. Happy Birthday Miss E !

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