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Une Alpine nommée Dezir

A l’occasion des 50 ans de l’Alpine A110, Renault a dévoilé aujourd’hui le concept Alpine A110-50 dans les rues de Monaco. Bien que des photos aient été dévoilées depuis quelques jours sur Internet, la présentation de cette « nouvelle Alpine » à l’occasion du Grand Prix de Monaco était très attendue. Comme en témoignent les premières réactions des journalistes et des passionnés, l’Alpine A110-50 Concept n’a pas déçu et suscite déjà un très fort enthousiasme.

L’Alpine A110-50 Concept est étroitement dérivée du concept car Dezir, présenté il y a deux ans au Mondial de l’Automobile de Paris, tout en reprenant les codes propres à la marque Alpine. Le concept se veut une réinterprétation moderne de la berlinette A110, on retrouve ainsi l’incontournable bleu Alpine, orné de quelques touches orangées propres aux modèles de compétition. A l’avant on retrouve quatre optiques, les feux antibrouillards sont remplacés par des LED rondes rappelant directement l’A110. L’arrière est tronqué et de couleur noire comme il l’était sur la berlinette originelle des années 60. A l’intérieur aussi, l’esprit est respecté avec un habitacle dépouillé au maximum et pensé pour la compétition.

D’un point de vue technique, on retrouve également les gênes d’Alpine avec une relative légèreté aux regards des standards actuels avec 880 kilos sur la balance. La mécanique est bien évidement d’origine Renault, en l’occurrence un V6 de 3,5 litres qui développe 400 ch à 7200 trs/mn. Le moteur est installé en position centrale arrière et accolé à une boite de vitesse séquentielle à 6 rapports. L’Alpine A110-50 Concept est taillée pour la piste alors que la berlinette des années 60 avait été originalement développée pour le rallye.

Avant la présentation officielle du concept Alpine A110-50, de nombreux observateurs prévoyaient une motorisation électrique, Renault a finalement choisit de privilégié le plaisir de conduite face aux émissions de CO2. Il est rafraichissant de voir qu’un constructeur aussi impliqué dans l’automobile électrique que Renault puisse encore miser sur des concepts 100% thermique allant à l’encontre de la tendance actuelle.

Après avoir présenté un tel concept il ne reste plus qu’a espérer que celui-ci passe au stade de la production dans une version la plus proche possible du concept. La renaissance d’Alpine serait alors complète et ceci mettrait enfin un terme à plus de 30 ans de rumeurs, d’espoirs et de déceptions autour d’une nouvelle Alpine.

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Classic Days 2012 : Météo et moral maussades

Samedi 28 avril, Circuit de Nevers Magny-Cours

Pour ce premier jour de la 5ème édition des Classic Days, on ne peut pas dire que la météo soit au beau fixe, les nuages se disputent le ciel nivernais et les averses n’épargnent pas le circuit de Magny-Cours. En pré-grille, la tention est palpable est personne n’est spécialement pressé de s’élancer sur cette piste glissante et détrempée.

La première séance de roulage se fera donc sous la pluie, Morrissette étant équipée de pneus mixtes passablement usés l’adhérence s’avère précaire. Il ne faudra que quelques virages pour confirmer le verdict concernant les conditions d’adhérence : le train avant et le train arrière hésitent pour savoir lequel sera le premier à décrocher. Cette première séance de roulage s’apparentera d’avantage à une séance d’acrobatie ou de patinage plus ou moins artistique où le but premier est de maintenir l’auto sur la piste. Morrissette sortira avec les honneurs de cette séance, peu de voitures étant plus rapides qu’elle dans ces conditions, elle complétera en plus la séance sans tête à queue mais pas sans de violents décrochages.

Lors de la seconde séance de roulage, la piste est enfin sèche ce qui devrait permettre de s’amuser d’avantage. Malheureusement, la séance sera écourtée après une dizaine de minutes en raison d’un accrochage entre une Alpine A110 et une Jidé. Il semble que l’accrochage soit du à une perte de liquide de refroidissement sur la piste et les deux voitures seront sérieusement abimées. Les conditions du roulage du matin associées aux nombreuses pannes et sorties de piste ont mis à mal les nerfs des organisateurs et malgré tous leurs efforts le retard s’accumule au long de la journée.

Pour la troisième séance de roulage disputée en milieu d’après midi, le ciel se fait plus menaçant mais la piste reste sèche. En pré-grille, Morrissette fera la rencontre des sympathiques membres de l’amicale Spitfire, venus féter les 50 ans de leur voiture favorite. L’équipage de Morrissette réalise une séance quasi parfaite en profitant d’une piste claire pour enchainer les tours rapides et soigner les trajectoires. Le drapeau a damier est franchi sans la moindre encombre et Morrissette entame son traditionnel tour de décélération.

Brusquement, le manomètre de pression d’huile chute à zéro et le voyant d’alerte s’allume. Le seul choix possible est de prendre la première échappatoire et de couper le moteur immédiatement afin d’éviter des dégâts trop important. Le moteur est éteint et ne semble pas touché, Morrissette est bonne pour un retour « à la ficelle » jusqu’aux paddocks. Une fois le moteur refroidit, il semble que les dégâts soit plus importants que prévu, et si le moteur n’est pas bloqué, celui-ci ne semble pas tourner normalement. Les Classic Days s’achèvent donc ainsi pour Morrissette et elle devra retourner chez le docteur pour connaitre son diagnostic final.

Si les Classic Days 2012 s’arrêtent sur cet incident mécanique pour Morrissette, il continue cependant pour Bob la Fumée qui faute de pouvoir piloter se transformera en photographe pour vous ramener des photos des différents plateaux, rendez vous demain pour les découvrir.

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Tour Auto 2012 : Le point à mi-course

Le Tour Auto a déjà dépassé le cap de la mi-course, si la compétition est encore longue on peut déjà tirer les premiers enseignements de l’édition 2012 du Tour Auto. Le succès auprès du grand public ne se dément pas, 10 000 personnes se sont pressées au Grand Palais lundi, les spectateurs sont toujours très nombreux le long du parcours et ce depuis le petit matin jusque très tard dans la soirée.

La météo s’avère particulièrement capricieuse, en ce mois d’avril 2012, en plus des températurestrès basses pour la saison, le ciel joue avec les nerfs des concurrents et des organisateurs. La météo dévoile toutes ses facettes en modifiant les conditions de route entre les différents plateaux : piste sèche, humide, mouillée … La grêle s’est même invitée sur le Tour Auto 2012 hier après midi.

Du côté de la compétition, la course est comme à son habitude très serrée et les différences sont pour l’instant plus dues aux multiples pénalités qu’à de réels écarts de performances. Dans la catégorie VHC, le vainqueur de l’année dernière Ludovic Caron sur AC Cobra ne semble plus en lutte pour la victoire après des soucis de frein rencontrés en début d’épreuve et un accrochage qui s’est terminé dans le bac à sable sur le circuit de Charade aujourd’hui.

La bataille reste très serrée entre les trois premiers concurrents : Shaun Lynn (AC Cobra), Jean-Jacques Merlin (AC Cobra) et Damien Kohler (Lotus Elan), ceux-ci se tiennent en moins de deux minutes. Morrissette souhaite mettre en avant l’exceptionnelle performance de Rolland d’Abel de Libran et Caroline Galop sur Jaguar MK2, ceux-ci pointent à 18 minutes 50 des leaders avec une pénalité de 16 minutes 30 ; cela vous donne une idée de la performance de l’imposante berline anglaise pas nécessairement adaptée aux petites routes sinueuses du Tour Auto.

Dans la catégorie G/H/I, les duettistes Alain Serpaggi et Jean Ragnotti tous deux sur Alpine A110 se partagent les victoires. Les spéciales routières reviennent généralement à Jean Ragnotti alors qu’Alain Serpaggi domine sur circuit grâce à la puissance légèrement supérieure de son Alpine. Nul doute que les deux équipages continueront de se battre jusqu’à l’arrivée à Nice et que la moindre pénalité sera fatale.

Deux étapes attendent les concurrents avant l’arrivée du Tour Auto jugé cette année à Nice :

  • Vendredi 20 avril : Clermont Ferrand – Nîmes
  • Samedi 21 avril : Nîmes – Nice, épreuve sur le circuit Paul-Ricard

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Tour Auto 2012 : Les photos du départ

Mardi 17 avril, Grand Palais, Paris

Il est très précisément 5h30 ce matin, lorsque le réveil de Bob la Fumée sonne, il faut une bonne raison pour se lever si tôt, le Tour Auto en est assurément une. Morrissette restera quand à elle bien au chaud puisque son capot est actuellement chez le carrossier pour répondre aux exigences techniques pour le moins pointilleuses du challenge ASAVE.

En ce mardi matin, la température extérieure n’excède pas les 5°C, celle-ci mettra à rude épreuve les photographes matinaux, les courageux pilotes de roadsters roulant décapotés mais surtout les vieilles mécaniques. Les voitures ne pouvant être démarrées dans le Grand Palais, celles-ci sont démarrées sur la rampe de sortie quelques secondes avant de partir, les mécaniques n’ont donc pas eu le temps de chauffer correctement lorsqu’elles s’élancent.

Le spectacle offert à la sortie du Grand Palais et dans les avenues environnantes empruntées par les concurrents est unique : les spectateurs venus pour l’occasion se mêlent aux passants s’arrêtant pour admirer le spectacle mais aussi aux joggeurs ou aux parisiens se rendant à leur travail. Sur la route on observe la même cohabitation entre les concurrents, les véhicules d’assistance qui ont littéralement envahi le quartier et la circulation parisienne se chargeant à mesure que l’heure avance.

Voici les photos matinales du Tour Auto 2012 :

Tour Auto 2012 : Le départ

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Tour Auto 2012 : Les photos du Grand Palais

Lundi 16 avril, Grand Palais, Paris

Les vérifications administratives et techniques du Tour Auto sont enfin de retour au Grand Palais ; ce lieu chargé d’histoire se marie parfaitement avec le caractère historique du Tour Auto. Rappelons qu’au début du siècle, le salon automobile de Paris se déroulait au Grand Palais. Près de 100 ans plus tard, le plateau du Tour Auto peut être considéré comme un véritable salon automobile qui aurait retenu les meilleurs modèles produits depuis la seconde guerre mondiale.

Cette année les équipes de Peter Auto ont décidé de mettre à l’honneur les 50 ans de la Ferrari 250 GTO, trois GTO se sont ainsi retrouvées sous la nef du Grand Palais pour célébrer cet anniversaire. Comme lors de chaque édition du Tour Auto, les Ferrari sont très nombreuses, en particulier les 275. On retrouve également un nombre important de Porsche et la colonie d’Alpine emmenée par Jean Ragnotti est toujours très présente. Du coté des anglaises, les modèles sont plus variés, ce qui participe à la richesse et à la diversité du plateau. Morrissette regrette qu’une seule MG B soit au départ, rappelons que la B fête elle aussi ses 50 ans cette année et il aurait été souhaitable de voir plusieurs exemplaires au départ.

Après avoir été exposées toute la journée sous la verrière du Grand Palais, les autos s’élanceront demain matin à l’aube pour le départ réel de l’édition 2012 du Tour Auto. Les voitures quitteront le Grand Palais à 6h30 et le départ effectif de la course sera donné au château de Vaux-le-Vicomte. Morrissette vous a rapporté de nombreuses photos du parc fermé au Grand Palais :

Tour Auto 2012 :
Les anglaises
Tour Auto 2012 :
Les italiennes
Tour Auto 2012 :
Reste du monde

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Rétromobile 2012 : Renault et l’art du buzz

Le buzz que l’on peut traduire par « bruit médiatique » est un terme très à la mode dans la génération actuelle du tout numérique. Les constructeurs ont bien compris l’intérêt de cette publicité gratuite et manient avec plus ou moins de subtilité l’art du buzz. Fausses photos volées, prototypes dévoilés par erreur, faux lancement de véhicules, scoops fabriqués, les constructeurs approvisionnent les réseaux sociaux et les blogs en informations afin de faire parler de leur marque ou d’étudier la réaction du public à un concept ou une idée.

Si le buzz peut être bénéfique à un constructeur il peut également se retourner contre lui et devient dans ce cas difficilement maîtrisable. Renault en a fait les frais avec la renaissance de la marque Gordini. Tout le monde s’attendait à la création de modèles sportifs dignes des bandes blanches du célèbre préparateur. Au lieu de cela, la marque au losange s’est contentée de commercialiser sous le nom de Gordini des versions plus luxueuses de modèles déjà existants. La réaction fut unanime, presse, blogs, passionnés, réseaux sociaux dénonçant cette utilisation déplacée du nom Gordini et créant un buzz négatif.

Après une telle expérience, Renault est désormais très frileux pour lancer des modèles néo-rétro. Le constructeur en aurait pourtant la légitimité car son histoire a été jalonnée par de nombreux modèles mythiques, 4CV, R4, R5, Alpine … Cette dernière est depuis longtemps l’arlésienne de Renault, à chaque changement dans le comité de direction du constructeur, un possible retour de la marque Alpine est évoqué. Cette probable renaissance est ensuite rapidement balayée d’un revers de la main, Renault affirmant que la griffe Renault Sport rempli déjà parfaitement le créneau sportif de la marque.

En 2012, les choses semblent changer du moins en apparence et Renault célèbre deux modèles sources de buzz à Rétromobile, d’un coté l’Alpine qui fête ses 50 ans et de l’autre la R5. En cette année anniversaire, il est de plus en plus probable que les designers de Guyancourt travaillent sur un concept car rendant hommage à la marque de Jean Rédélé, même si rien n’a été confirmé officiellement.

En ce qui concerne la R5, on évoque son retour possible depuis l’année dernière, et Morrissette s’était déjà fait l’écho de cette information (voir l’article). Les rumeurs faisaient état d’une ré-interprétation moderne sur base de la Le Car, version américaine de la Renault 5. Pour célébrer les 40 ans de la R5, Renault a décidé d’engager trois voitures au Monte Carlo Historique comme il l’avait fait l’an dernier pour la Renault 4. La R5 est également fêtée à Rétromobile avec la présence d’une Le Car sur le stand (heureuse coïncidence) ainsi que d’un prototype à motorisation électrique (heureuse coïncidence de nouveau).

Il n’en fallait pas plus pour faire renaître les rumeurs sur le retour d’Alpine et de la Renault 5. Morrissette vous donne son sentiment personnel sur ces effets de buzz, elle pronostique un concept car évoquant Alpine, très certainement lors du mondial de l’automobile à Paris au mois de septembre. Ce prototype ne donnera très probablement pas naissance à un véhicule de série en raison de la crise économique qui ne favorise pas le développement de véhicules à faibles volumes. Pour la R5, Morrissette pense qu’elle n’aura pas de suite, Renault ayant abandonné depuis longtemps l’appellation alpha-numérique de ses modèles. De plus, l’idée de néo-rétro se conjugue mal avec un véhicule électrique qui doit être synonyme de mobilité du futur.

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LM Story 2011 : résumé et photos

Ce weekend, Morrissette est restée bien au frais au fond du garage et a laissé Bumbo se rendre sur le circuit Bugatti pour assister à LM Story. Cette manifestation a pour habitude de mettre à l’honneur les véhicules français au travers des différents plateaux de démonstration bleu de France. Cette année la tradition a été respectée mais les anglaises étaient également très présentes avec la présence des Jaguar et du Trophée Mini Classic qui ont fait le bonheur de Bumbo et de Morrissette.

Jaguar en démonstration
Pour célébrer les 50 ans de la Jaguar Type E, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) et le French Jagaur Driver Club (FJDC) organisaient deux épreuves de régularité réservées au Jaguar. Sur le papier, tous les ingrédients étaient réunis pour donner un beau spectacle, cependant la déception fut grande. Le plateau était très clairsemé, des Porsche, des Ferrari et des Lotus s’étaient également mêlées aux véhicules originaires de Coventry. En ce qui concerne les Jaguar, la Type E était fort heureusement plutôt bien représentée mais les modernes étaient également très nombreuses, et celles-ci ne comblaient pas l’absence de modèles mythiques comme les Jaguar XK120 ou XK140 ou encore la berline MK2. Morrissette a cependant sélectionné les plus belles photos de ce plateau.

LM Story 2011 : Jaguar

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Mini Classic et Maxi 1000
Le Trophée Mini Classic été intégré ce weekend au sein du plateau Maxi 1000. Si les voitures du trophée peuvent difficilement se battre pour la victoire au classement général, elles assurent néanmoins le spectacle. Les Datsun Sunny très dominatrices devront laisser la victoire à une Mini dans la première manche en raison de divers soucis mécaniques, notamment la rupture d’un câble d’accélérateur à quelques mètres de l’arrivée. Lors de la seconde manche, les Datsun reprendront leur domination en signant un doublé avec une marge confortable sur leurs poursuivants. En ce qui concerne le Trophée Mini Classic, Romain Rousseau remportera la première manche devant Philipe Lalanne. Lors de la seconde manche, c’est Philipe Quiriere qui l’emporte, Romain Rousseau et Philippe Lalanne se classant respectivement deuxième et troisième. Au terme du weekend, Philippe Lalanne conforte son leadership au championnat grâce à sa régularité.

LM Story 2011 : Maxi 1000

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Challenge GT Tourisme – ASAVE
Le suspens pour la victoire dans cette catégorie fut de courte durée, dans les deux manche Christophe Terriou a pris l’avantage avant même le premier virage pour ne jamais être rattrapé. Le pilote de la Porsche 202 confirme ainsi sa domination dans le championnat ASAVE 2011. Derrière l’intouchable Porsche, les luttes furent plus serrées au sein du peloton. Dans la seconde manche, une Mini est parti en tête à queue à la chicane Dunlop, elle se retrouva face au peloton mais s’en sorti sans dommage. Elle gratifia ensuite le public d’une belle remontée avec de beaux dépassements en piste.

LM Story 2011 : ASAVE

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Autre plateaux
Dans les autres plateaux de compétition, on retiendra la très impressionnant Chevrolet Monza dont la puissance dépasse les 700 CV. Si cette voiture se montre très à l’aise dans les longues pleines charges du circuit Bugatti elle est plus à la peine dans les virages. La Chevrolet Monza remportera la première manche du Saloon Car avant de devoir abandonner dans la seconde manche sur ennuis mécaniques. En groupe 1, comme en challenge ASAVE, le suspens fut de courte durée, la Ford Capri de Gérard Cayeux dominant les débats dans les deux manches.

Du coté des plateaux de démonstration, les Alpine étaient très représentées avec notamment de nombreuses Alpine A110 de différentes cylindrées mais également des A310 et A610. Le challenge Alfa offrait de son coté un beau plateau, on regrettera seulement le mélange anachronique entres anciennes et modernes au sein d’un même plateau ce qui compliquait la lisibilité de celui-ci.

LM Story 2011 : Autres plateaux

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Le soleil a accompagné les participants et les spectateurs de LM Story tout au long de ces deux jours. La manifestation est une réussite, comme en témoigne le nombre de collectionneurs présents lors des parades du samedi après midi. Du coté de la compétition, les plateaux étaient bien garnis, divers et de qualité. Dans chacune des catégories des luttes pour la victoire ou au sein du peloton ont animé les différentes courses au programme. Rendez vous donc pour une nouvelle édition en juillet 2013, mais avant cela Le Mans Classic se profile à l’horizon les 6, 7 et 8 juillet 2012.

Le Mans Classic 2010 : Des bouchons uniques

Samedi 10 juillet 2010, quelque part aux environs du Circuit des 24h

Il est relativement tôt aux abords du circuit du Mans et d’important bouchons commencent à se former. La rançon du succès pour certains, des problèmes d’organisation pour d’autres, je n’entrerais pas dans ce débat. Toujours est-il que les faits sont là, des centaines de voitures avançant au pas et tenant d’approcher du circuit …

Mais toute ressemblance avec une situation de la vie courante (quotidienne en région parisienne) s’arrête là, en effet des bouchons composés de véhicules de collection et de prestige, on ne voit pas cela tous les jours. On en viendrait presque à profiter de l’occasion, on ouvre les vitres, on coupe la radio et on écoute le doux bruits des moteurs qui nous entourent. Cette file éthéroclythe de MG B (évidement), de Mini, Mustang, Corvette, Alpine et autres Porsche est unique (si l’on excepte le Revival de Goodwood).
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On dit souvent que l’automobile ancienne est génératrice de rencontres et de bonnes ondes, j’ai pu en faire l’expérience aujourd’hui aux environs du Mans. Connaissez vous beaucoup de bouchons dans lesquels la conversation s’engage avec votre voisin ? C’est pourtant ce qui s’est produit, après quelques minutes passées à côté de mon compagnon d’infortune, la conversation s’engage. Celui ci au volant d’une superbe Corvette C1, ne refuse pas la conversation alors que je suis pourtant au volant d’une banale berline moderne, diésélisée qui plus est !!! Après quelques minutes, les échanges de politesses pour laisser passer son voisin en deviennent comiques, nous sommes soudainement beaucoup moins pressés !

Le Mans Spirit comme disent nos amis Anglais ca doit surement être cela …

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