Désormais indissociable du Mans Classic, la vente aux enchères organisée par Artcurial Motorcars fait partie intégrante du programme de l’édition 2016. Les ventes se dérouleront au cœur du circuit, puisque le chapiteau d’exposition et de vente est situé sur le circuit Bugatti à deux pas du bâtiment des stands et des différents paddocks. .
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Le programme se compose de deux ventes, l’une dédiée aux objets automobilia et une autre consacrée aux voitures qu’elles soient de sport où de compétition. Au total plus de cent voitures seront dispersées sous le marteau de maître Hervé Poulain, de quoi occuper une bonne partie du samedi après-midi.
La vente comporte de très nombreuses voitures dont les estimations dépassent la centaine de milliers d’euros et les réservent de fait à une élite. Parmi ces voitures deux des stars annoncées sont une Delage D6 3 litres de compétition et une Ferrari 250 Berlinetta châssis court. Afin de les valoriser et d’attirer des acheteurs du monde entier, les deux voitures ont bénéficié de vidéos dédiées tournées sur le circuit Bugatti. Vous pouvez retrouver ici les vidéos de ces bolides de course.
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Exposition des voitures :
Vendredi 8 juillet de 10 heures à 22 heures
Samedi 9 juillet de 10 heures à 14 heures
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Ventes :
Automobilia : Samedi 9 juillet à partir de 11 heures
Automobiles : Samedi 9 juillet à partir de 14 heures
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Le Mans est le temple de la compétition automobile et Le Mans Classic rend hommage aux grandes heures du sport automobiles, à ses machines et à leurs pilotes. Il nous a donc semblé naturel de sélectionner les voitures de compétition présentes au catalogue. .
Porsche 356 B
Porsche Carrera 3,0L préparée RSR
Alpine A110 1600 S
Chevrolet Corvette préparée Grand Sport
Delage 3L Biplace Compétition Usine
Fiat 131 Abarth Rally Gr.4
Lancia Fulvia HF Group 4
Lancia 037 Gr. B Usine Evolution 2
Martini MK 19 – F2
McLaren M1B
Porsche 935 Compétition Client d’Usine
Talbot Sunbeam Lotus
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Pas de compétition automobile sans motor-home et Artcurial Motorcars propose un modèle particulièrement intéressant qui vous différenciera immédiatement de la masse dans les paddocks. Il s’agit d’un camping-car sur base de Peugeot J7 réalisé par Holidaycar à la fin des années 70. Le véhicule est particulièrement bien conservé et complet ce qui est très rare. Le futur acquéreur devra s’armer de patience lors de ses déplacements car le J7 alourdi des équipements de camping-car n’est pas un foudre de guerre. En revanche, ce véhicule original offrira une remontée dans le temps immédiate à ses occupants. Proposé à la vente sans prix de réserve, le J7 Holidaycar est estimé entre 10 000 et 20 000€. .
Peugeot J7 Holidaycar
Aménagement intérieur
Aménagement intérieur
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Outres ces voitures tournées vers la compétition le catalogue comporte également de très nombreuses voitures de sport et de prestige qui pourraient facilement être converties en voiture de compétition.
Le programme des trois jours du Mans Classic 2016 s’annonce très chargé et le bitume manceau ne va pas avoir le temps de refroidir entre deux sessions. La journée du vendredi sera consacrée aux essais libres et qualificatifs, le samedi et le dimanche seront quand à eux dédiés aux différentes courses. Morrissette vous donne tous les détails :.
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Vendredi 08 juillet
09h00 – 11h50 : Parades clubs .
12h00 – 12h45 : Essais qualificatifs Group C Racing
12h55 – 13h25 : Essais qualificatifs Jaguar Héritage Racing .
13h35 – 19h50 : Essais qualificatifs plateaux Le Mans Classic
13h35 – 14h25 : Plateau 1
14h40 – 15h30 : Plateau 2
15h45 – 16h35 : Plateau 3
16h50 – 17h40 : Plateau 4
17h55 – 18h45 : Plateau 5
19h00 – 19h50 : Plateau 6 .
20h05 – 20h50 : Essais qualificatifs Group C Racing .
21h05 – 22h20 : Parades constructeurs .
22h20 – 03h05 : Essais libres nocturnes plateaux Le Mans Classic
22h20 – 22h55 : Plateau 1
23h10 – 23h45 : Plateau 2
00h00 – 00h35 : Plateau 3
00h50 – 01h25 : Plateau 4
01h40 – 02h15 : Plateau 5
02h30 – 03h05 : Plateau 6
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Le départ du Mans Classic sera donné à 16h comme c’était le cas dans le passé lors des 24 heures du Mans. Avant cela, de nombreuses animations et démonstrations seront proposées mais également deux courses : le Jaguar Heritage Racing et le Group C Racing. En prélude des courses, les enfants participants à Little Big Mans seront en piste quelques minutes avant les bolides du Mans Classic. Les plateaux se succèderont ensuite pendant 24 heures avec trois courses pour chacune des six périodes.
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Samedi 09 juillet
08h00 – 10h10 : Parades clubs .
10h35 – 11h30 : Course Jaguar Heritage Racing
12h00 – 12h45 : Course Group C Racing .
12h55 – 15h10 : Parades constructeurs et Le Mans Héritage Club .
15h10 – 15h30 : Little Big Mans .
16h00 –00h14 : 1ère course plateaux Le Mans Classic
16h00 – 17h03 : Plateau 1
17h40 – 18h43 : Plateau 2
19h20 – 20h23 : Plateau 3
20h57 – 21h40 : Plateau 4
22h14 – 22h57 : Plateau 5
23h31 – 00h14 : Plateau 6
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Dimanche 10 juillet
00h48 – 07h56 : 2ème course plateaux Le Mans Classic
00h48 – 01h31 : Plateau 1
02h05 – 02h48 : Plateau 2
03h22 – 04h05 : Plateau 3
04h39 – 05h22 : Plateau 4
05h56 – 06h39 : Plateau 5
07h13 – 07h56 : Plateau 6 .
08h30 – 16h00 : 3ème course plateaux Le Mans Classic
08h30 – 09h13 : Plateau 1
09h47 – 10h30 : Plateau 2
11h04 – 11h47 : Plateau 3
12h24 – 13h26 : Plateau 4
14h00 – 14h43 : Plateau 5
15h17 – 16h00 : Plateau 6
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Retrouvez ici les horaires détailés du weeekendavec notamment les heures exactes de sortie de pré-grille, de départ type Le Mans ou encore de départ lancé des différents plateaux. Vous n’avez désormais plus aucune excuse pour rater la moindre minute de l’édition 2016 du Mans Classic.
Lorsqu’il s’agit de culture, on nous rabat (à tort ou à raison) les oreilles à propos de l’exception culturelle Française. Dès que cela concerne le cinéma ou bien encore de télévision, on nous explique que l’audience ne fait pas tout, que ce n’est pas elle qui décide et qu’il faut savoir s’en émanciper pour offrir des programmes culturels variés et ambitieux.
Dès lors, pourquoi cette exception ne s’applique-t-elle qu’à la culture et pas également au sport ? Vous avez surement remarqué que depuis le début du mois de Juin, le tsunami médiatique de l’Euro de football emmené par sa vague bleue écrase tout sur son passage. Le foot et ses audiences à faire fantasmer un publicitaire sont omniprésents, toutes les actualités qu’elles soient sportives ou non sont rétrogradées au rang de portions congrues. .
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Pourtant ce weekend, entre deux matchs de football, se sont déroulées les 24 heures du Mans, une épreuve de course automobile qui se tient depuis 1923 sur notre territoire national. Le sport auto perd peu à peu du terrain mais quoi qu’il arrive, les 24 heures du Mans continuent d’attirer chaque année plus de 250 000 passionnés et de nombreux pays, au premier rang desquels les anglais nous envient l’organisation de l’épreuve. Unanimement reconnue comme la plus grande course automobile au monde, les 24 heures du Mans ont il y a quelques années été classées premier événement sportif au monde par un magazine américain.
Les 24 heures du Mans cuvée 2016 ont pourtant tout mis de leur côté pour faire la une de la presse écrite et télévisuelle : conditions dantesques au début de la course, scénario à suspens et dénouement incroyable dans les dernières minutes. Les peoples étaient également présents en nombre dans la Sarthe avec notamment Brad Pitt qui donna le départ, Jacky Chan, Keanu Reeves ou encore Jason Statham.
Pour ajouter à l’exception culturelle française, trois pilotes français sont montés sur le podium du classement général pour trois marques différentes (Romains Dumas, Stéphane Sarrazin et Loïc Duval), Alpine et un pilote Français (Nicolas Lapierre) s’imposent en catégorie LMP2 alors qu’un autre pilote tricolore (Sébastien Bourdais) s’impose au volant d’une Ford GT pour le retour de la marque dans la Sarthe. Malgré tout cela rien, ou presque dans la presse française ! .
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A la télévision, la soirée de dimanche soir a été consacrée au match de l’équipe de France de football. Seule France Télévision a diffusé quelques images de la course dont ils avaient les droits et qui leur permettaient de combler un peu leur vide médiatique car à l’inverse ils ne sont pas détenteurs des droits de l’Euro de football.
Du côté de la presse écrite, le journal l’Equipe a fait sa une de l’édition de lundi également sur le football sans la moindre mention des 24 heures du Mans. Alors effectivement, en pages intérieures il y avait quelques articles sur le sujet mais on est en droit d’attendre plus pour une épreuve se déroulant en France et un magazine qui originellement était très lié à l’automobile. Il faut donc se tourner vers le web pour avoir un peu plus d’informations et l’Equipe remonte le niveau avec l’article que nous vous avons présenté ce matin.
Amis journalistes, l’exception française ne se limite pas à la culture, ne devenons pas des moutons arpentant les terrains à la poursuite d’un ballon de football. Les 24 heures du Mans sont une épreuve sportive majeure dans laquelle nous avons la chance de voir briller des représentants tricolores. Sachons mettre en avant les forces de notre pays et nos succès sportifs, allons enfants de la patrie … .
Après plusieurs participations à Sport & Collection sur la piste au volant de Morrissette, pour 2016, nous avions décidé de changer de programme en nous engageant au rallye et aux roulages piste au volant d’une Jaguar Type E. Malgré les récentes inondations en France et la pénurie de carburant, le paddock du circuit du Val de Vienne affiche complet dès le vendredi soir et ne désempliera pas du weekend.
La première difficulté consiste à s’approvisionner en Sans Plomb 98, le six cylindres double arbre Jaguar étant réputé gourmand. Après avoir visité deux stations en rupture du précieux liquide, puis une troisième où l’ensemble camion et remorque ne rentrait pas, nous trouvions finalement notre bonheur aux environs de Poitiers. Nous arrivons juste avant la fermeture de l’accueil concurrent à Sport & Collection et nous nous installons tranquillement.
A partir de 22h, les voitures des plateaux Le Mans et Ferrari prennent la piste pour des sessions de roulage nocturne. Les plateaux sont très clairsemés et c’est dommage car bien peu de manifestations offrent la possibilité de rouler de nuit dans une atmosphère particulière qui évoque directement les 24 heures du Mans et les grandes épreuves d’endurance.
Le samedi matin, rendez-vous dès 8h dans le centre-ville de l’Isle Jourdain pour le rallye touristique. Nous arrivons parmi les premiers et alignons le long capot de notre anglaise derrières quelques Ferrari. Le départ est donné par le champion du monde de voltige aérienne et nous suivons tranquillement l’itinéraire du road book. On constate rapidement que la Type E est beaucoup plus à l’aise que les Ferrari sur le réseau secondaire de la Vienne et du Limousin. L’agilité et la faible largeur de la Jaguar compensent largement le déficit de puissance qui n’est de toute façon pas exploitable sur route ouverte. .
Austin Healey Sprite « Frogeye »
Ferrari
Jaguar Type E
Austin Healey 3000
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Grâce à une interprétation sans erreur du road book, nous nous retrouvons rapidement parmi les premières voitures du rallye tout en respectant scrupuleusement les limitations de vitesses. Nous arriverons même involontairement en première position à la pause déjeuner au château de Verteuil.
Nous reprenons la route tranquillement en début d’après-midi et la pédale d’embrayage devient rapidement dure. Dans un premier temps on se dit que l’on n’est plus habitué après la pause déjeuner et que cela doit être normal. Rapidement, la pédale devenant de plus en plus dure il est évident qu’il y a un souci, au bout de quelques centaines de mètres, l’embrayage devient totalement inopérant et nous oblige à nous arrêter sur le bas-côté. Un rapide diagnostic confirme que la panne est réelle et qu’elle ne pourra pas être réparée en bord de route. Il faut donc faire appel à l’assistance pour rapatrier le véhicule et ses occupants. Nous passons subitement du rôle d’acteur à celui de spectateur et regardons passer les différents concurrents du rallye qui continuent leur route vers le circuit du Val de Vienne.
Quelques heures plus tard, après avoir été pris en charge par la dépanneuse, puis par un taxi, nous arrivons nous aussi au circuit, mais à pied. Les séances de roulage prévues sur piste le samedi soir et dans la journée de dimanche sont par conséquent impossibles et nous opérerons derrière l’appareil photo plutôt que derrière le volant. C’est avec un sentiment mitigé que l’on regarde les concurrents des plateaux VHC et Le Mans 1 (le plateau dans lequel aurait dû rouler la Type E) évoluer sur la piste du Vigeant. Comme on le constate depuis plusieurs années, les véhicules historiques sont de moins en moins nombreux que ce soit au rallye, sur la piste ou encore dans les paddocks. Les Ferrari mais également les GT modernes prennent peu à peu le pas sur les anciennes et Sport & Collection devra être rebaptisé simplement Sport dans quelques années. .
Austin Healey 3000
Jaguar Type E & Morgan
Alfa Romeo & Jide
Barquette Maserati
Jaguar Type D
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Le dimanche midi, la parade Ferrari fait le plein de participants et de spectateurs même si certaines années la piste nous a semblé plus remplie de chevaux cabrés. Les anciennes Ferrari sont en tête du cortège et ont tout naturellement notre faveur autant de par la pureté des lignes que la sonorité inimitable des V12 des années 60.
Pour bien terminer ce weekend compliqué, quoi de mieux que d’enliser le camion dans le parking de Sport et Collection transformé en marécage gluant par les fortes intempéries des jours précédents. Heureusement, cet épisode sera de courte durée et nous seront aidés par un Manitou pour enfin mettre un terme à ce weekend qui ne se sera définitivement pas déroulé comme espéré.
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Retrouvez ici toutes nos photos de l’édition 2016 de Sport & Collection :
Dans le cadre du Grand Prix de Monaco Historique 2016, outre la vente Bonhams que nous vous avons déjà présenté, RM Sotheby’s organisera également ses propres ventes aux enchères. Il est nécessaire d’employer le pluriel car deux ventes se succèderont samedi 14 mai dans l’après-midi. .
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Quattroruote collection
La collection Quattroruote ouvrira le bal des enchères dès midi. Le nom de Quattroruote réfère directement au Quattroruote magazine, un titre de presse axé sur l’automobile fondé en Italie par Gianni Mazzochi en 1956. Le fondateur du Quattroruote magazine ainsi que sa famille ont accumulé une collection très éclectique mettant à l’honneur la mobilité sous toutes ses formes depuis plus d’un siècle.
La sélection de ce catalogue est donc pour le moins originale, puisque l’on retrouve pèle mêle, un bicycle, une calèche, un traineau, un cyclomoteur, une moto et bien évidements de nombreuses voitures. La plupart des véhicules sont d’origine italienne et la quarantaine de lots sont proposés à la vente sans prix de réserve.
The Quattroruote propose principalement des véhicules populaires si l’on fait exception de la Bugatti Type 57 Cabriolet, la Rolls Royce Phantom II, l’Hispano-Suiza H6B Coupé ou encore de la Lancia Lambda Torpédo. Parmi les curiosités on notera la présence d’une Mercedes-Benz 280 TE Estate, d’une Fiat 110A Campagnola, d’une Fiat 130 Coupé ou encore d’une très sympathique Austin 7 Tourer à quatre places. .
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On ne s’attendait pas à trouver une sélection de véhicules aussi originale au sein de l’univers feutré du Sporting de Monaco, RM Sotheby’s tente avec cette vente un contre pied par rapport aux habituelles ventes de véhicules d’exception et de compétition.
La maison de vente aux enchères nord-américaine, ne pouvant jouer uniquement sur l’originalité, une vente plus convenue sera organisée le même jour à partir de 17h et simplement intitulée Monaco. Cette vente dispersera plus de quatre-vingt lots dont de nombreuses pièces d’exception.
Voici quelques-unes des voitures plus ou moins rares ayant retenu notre attention :
Alfa Romeo Giulia Tubolare Zagato
Alpine A110 1800 Groupe 4 Usine
Austin-Healey 3000 MkI Works Rally Car
Bentley Continental Type-R Fastback
Bugatti Type 40 Roadster
Ferrari 275 GTS/4 NART Spider
Jaguar XK120 carrosserie aluminium
Lancia Aurelia B24S Convertible
Lancia Flaminia Sport Serie I
March 711
Mercedes-Benz 300 SL Papillion
Peugeot 205 Turbo 16 Groupe B
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Il y a de nombreuses autres pépites dans le catalogue RM Sotheby’s qui ressemble réellement à une liste au Père-Noël pour amateurs d’automobile fortunés. .
. Notre coup de cœur, une MGC GTS Sebring
Lorsque MG envisage une évolution de la MG B, il apparait au constructeur britannique que le roadster anglais doit se doter d’un plus gros moteur pour faire face à la concurrence accrue. En adoptant le moteur 6 cylindres en ligne de trois litres hérité de l’Austin-Healey 3000, le roadster MG voit son capot hériter d’une bosse pour loger l’imposant moteur et devient la MG C.
Si la version 6 cylindres a ses fervents défenseurs, son palmarès en compétition ne sera jamais à la hauteur de celui de la B, la faute à un moteur particulièrement lourd (bloc fonte) et installé directement au-dessus du train avant. Si le surcroît de puissance est appréciable, la tenue de route est affectée par le poids excédentaire sur l’essieu avant.
Pour tenter d’améliorer la voiture en compétition, la BMC (British Motor Corporation) lance la déclinaison MGC GTS Sebring qui se caractérise évidement par une optimisation du moteur mais également par l’adoption de nombreux éléments en aluminium pour abaisser le poids de la voiture. Après avoir couru à la Targa Florio, à Sebring ou encore au Nurburging, le programme de compétition des MGC GTS est rapidement annulé et les châssis construits ne sont pas tous utilisés. .
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John Chatahal, pilote Austin-Healey devait originellement participer à la Targa Florio 1970 au volant de l’une des MGC GTS d’usine, le programme étant annulé on lui offre cependant la possibilité d’acquérir un châssis d’usine et de le préparer lui-même.
Pour l’occasion John Chathal pioche dans la banque d’organe disponibles à la BMC et installe notamment un bloc moteur en aluminium en position plus reculée dans la baie moteur et dote la voiture de jantes en magnésium. Ainsi modifiée la voiture est particulièrement légère et sa tenue de route est grandement améliorée, la voiture présente un rapport poids puissance de 900 kilos pour environ 220 chevaux.
La MGC GTS Sebring proposée aux enchères a été entièrement restaurée et est désormais proposée à la vente pour un prix estimé entre 150 000 et 250 000 €. Si cette voiture est magnifique, la difficulté pour le futur acquéreur sera de trouver une catégorie dans laquelle la faire courir. Datée de la fin des années 60, la MG C GTS ne peut concourir dans les catégories pré-66 et se retrouve de fait opposée à des voitures beaucoup plus puissantes qu’elle.
La 4ème et avant dernière étape du Tour Auto 2016 emmenait les concurrents depuis Valence jusqu’à Marseille. Comme la veille, le parcours se déroulait sur les traces du Rallye de Monte-Carlo avec la mythique spéciale du Moulinon en guise d’ouverture de la journée. Les concurrents disputaient ensuite une seconde épreuve spéciale avant de rejoindre le circuit de Lédenon. Après en avoir décousu sur ce circuit atypique la caravane mettait le cap sur Marseille ou les concurrents ont pu apercevoir la mer synonyme d’arrivée proche pour la première fois du rallye. .
Compétition
Jean-Pierre Lajournade continue sa domination dans les épreuves routières en s’imposant dans la première spéciale. Le podium est complété par la Ford GT40 de Andrew Smith et l’AC Cobra de Ludovic Caron. Les écarts sont relativement importants car Jean-Pierre Lajournade prend plus de vingt secondes à son plus proche poursuivant, l’écart au classement général dépassant pour la première fois la minute. Shaun Lynn bien que légèrement en retrait dans cette manche d’ouverture assure sa position au général. Lors de cette spéciale, Thomas Leriche et Hugo Payen sur Jaguar Type E et les époux Bussolini sur Porsche 904 GTS ont plongé dans le classement alors qu’ils jouaient jusqu’alors le Top 5 au classement général.
La seconde spéciale se conclut par le même podium mais dans un ordre différent, si Jean-Pierre Lajournade continue de se montrer intraitable, Ludovic Caron se classe second devant Andrew Smith. Les écarts sont très faibles entre les trois. L’enchainement de cinq spéciales en deux jours a couté beaucoup de temps à Shaun Lynn qui voit un temps sa position sur le podium menacée par la Lotus Elan de Damien Kohler et Sylvie Laboisne. .
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Le pilote britannique prend sa revanche sur le circuit de Ledenon où il se montre impérial au volant de sa Cobra rouge. Il s’impose avec une belle marge sur le duo Caron / Lajournade qui termine dans cet ordre et seulement séparés d’une seconde. Au terme de cette quatrième journée, le podium reste inchangé et les écarts grandissent de jour en jour. La dernière étape sera longue avec pas moins de trois épreuves spéciales et le circuit Paul Ricard, il faudra donc ménager les montures pour monter sur le podium final du Tour Auto 2016. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Jean Pierre LAJOURNADE / Christophe BOUCHET
FRA/FRA
Jaguar Type E 3,8L
1h37m55s
–
2
Ludovic CARON / Charles de VILLAUCOURT
FRA/FRA
Shelby Cobra 289
1h39m10s
1m15s
3
Shaun LYNN / Kevin KIVLOCHAN
GBR/GBR
Shelby Cobra 289
1h42m21s
4m26s
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Périodes G1 et G2
Comme en compétition, Arnaud Gauduel continue de régner en maitre dans les épreuves spéciales, il devance dans le Moulinon la Jidé 1300 d’Alexandre Leroy et l’Alfa Romeo GTAm de Roland Hachler de retour aux premiers postes après ses déboires de la veille. La BMW 2800 CS s’impose de nouveau dans la seconde spéciale ex aequo avec la Porsche 911 ST 2.5 L d’Eddy et Jean-Jacques Benezet. Le podium est complété comme lors de la première spéciale par Roland Hachler.
Sur le circuit de Ledenon, le rapport de force s’est inversé puisqu’Eddy Bénezet s’est imposé relativement confortablement alors que dans le même temps, Arnaud Gauduel se contentait de la 6ème place à 1m14s du leader. Le podium de l’épreuve de Ledenon est complété par la Ford GT40 de Marc Doncieux et l’Afla Romeo GTAm de Roland Hachler.
Aussi bien Arnaud Gauduel qu’Eddy Bénezet peuvent encore prétendre à la victoire finale, tout dépendra de l’équilibre des forces entre les épreuves spéciales et la course disputée au Castellet. La troisième place provisoire est toujours occupée par Arnold Meier mais celui-ci est à plus de 10 minutes et ne peut donc plus prétendre à la victoire à la régulière. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Arnaud GAUDUEL / Alexandre DELAYE
FRA/FRA
BMW 2800 CS
1h43m37s
–
2
Eddy BENEZET / Jean-Jacques BENEZET
FRA/FRA
Porsche 911 ST 2.5L
1h44m02s
0m25s
3
Arnold MEIER / Sarah AMOROSO
CHE/CHE
Ferrari 275 GTB/C
1h53m43s
10m06s
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Périodes H1, H2 et I
Les leaders sont décidément intraitable dans la spéciale du Moulinon puisque Florent Jean impose sa Ferrari dans la catégorie H et I. A la seconde place on retrouve un nom bien connu, celui de Guy Frequelin alias le Grizzly. Pour ce Tour Auto il retrouve Jacques Delaval, le copilote avec lequel il courait le Tour Auto à l’époque ainsi qu’une réplique de la Porsche qu’ils utilisaient. La Ligier JS2 de M John of B complète le podium.
Le Grizzly prend ses marques et sort peu à peu de sa tanière en s’imposant dans la spéciale de Saint Victor la Coste. Il devance deux des prétendants à la victoire finale, Florent Jean sur Ferrari 308 Gr.IV Michelotto et Michel Lecourt sur Porsche 911 RSR 2.8 L. .
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Mr John of B profite de sa Ligier JS2, véritable prototype homologué pour la route pour s’adjuger l’épreuve de Ledenon. Il devance la Porsche de Michel Lecourt et la De Tomaso Pantera de Didier Sirgue. Cette victoire à Ledenon permet par ailleurs à la Ligier de récupérer la troisième place au classement général provisoire au détriment de la De Tomaso. Florent Jean domine toujours la catégorie devant Michel Lecourt. Les écarts demeurent faibles et les cinq premières positions se joueront lors de la dernière étape ce samedi. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Florent JEAN / Philippe TALABARD
FRA/FRA
Ferrari 308 Gr.IV Michelotto
1h34m02s
–
2
Michel LECOURT / Raymond NARAC
FRA/FRA
Porsche 911 RSR 2,8L
1h35m44s
1m42s
3
Mister JOHN OF B. / SIBEL
FRA/FRA
Ligier JS 2 DFV
1h36m22s
2m20s
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Régularité
Alors que la spéciale du Moulinon semblait s’être déroulée normalement avec notamment des écarts importants et des modifications au classement général, celle-ci a finalement été annulée. La performance de Christophe et Laurence Lenys sur Porsche 914/6 ne sera donc pas officialisée et restera uniquement pour l’honneur.
La seconde spéciale au programme du jour (la première réellement disputée) est remportée par Eric Hamoniau et Arnaud Dernoncourt sur Ferrari 250 GT Lusso, l’équipage en profite pour faire un bon en avant au classement général et se positionne désormais comme un prétendant au podium final.
Sur le circuit de Ledenon les écarts sont très faibles, les positions n’ont donc pas réellement de sens puisque les cinquante premiers se tiennent en moins de 4 secondes. On notera toutefois un doublé des Triumph puisque la TR2 de Marc et Stefan Vandendijk l’emporte devant la TR3 de Vincent et Pierre Alain Delfosse.
Au terme de cette quatrième étape les écarts sont très minimes et tout se jouera dans la dernière étape et plus particulièrement lors des deux spéciales de nuit sur les hauteurs de Cannes. Les trois premiers sont séparés de seulement sept secondes, il faut donc plus que jamais parler de podium provisoire.
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Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Jean Francois NICOULES / François NICOULES
FRA/FRA
Alpine Renault A110 1600S
0m44s
–
2
Martin H SUCARI / Francisco SUCARI
ARG/ARG
Ferrari 250 GT Berlinetta
0m47s
0m03s
3
Georges Henri MEYLAN / Julien STERVINOU
CHE/FRA
Alpine Renault A110 1600S
0m51s
0m07s
..
Vous pouvez retrouver les classements détaillés de toutes les catégories (VHC, Indice de Performance, G1, G2, H1, H2, I et Régularité) ainsi que le classement en direct des étapes en cours en cliquant ici.
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Pour compléter ces classements, voici le résumé en vidéo de cette quatrième étape du Tour Auto 2016 entre Valence et Marseille : .
Pour cette 3ème étape du Tour Auto, le parcours emmenait les concurrents depuis Lyon jusqu’à Valence. Pas d’épreuve sur circuit au programme mais trois spéciales routières dont deux habituellement empruntées par le Rallye de Monte-Carlo : Saint Bonnet le Froid et Bouvante en Royans. A mi-parcours de l’édition 2016 du Tour Auto, les hommes et les machines commencent à fatiguer et les équipes d’assistance doivent bichonner les voitures. .
Compétition
Lors de la première spéciale du jour, Ludovic Caron débloque son compteur sur les épreuves routières et impose son AC Cobra quelques secondes devant Jean-Pierre Lajournade qui se classe troisième. Le duo Thomas Leriche / Hugo Payen sur Jaguar Type E se met en lumière avec une seconde place. Moins à l’aise en spéciale, Shaun Lynn lâche 47 secondes lors de cette spéciale d’ouverture. .
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Jean-Pierre Lajournade réplique dès la seconde spéciale en imposant son 6 cylindres en ligne britannique devant deux V8 américains. La seconde place est occupée par la Ford GT40 de Andrew Smith, il devance Ludovic Caron qui perd petit à petit du temps au classement général. La matinée difficile de Shaun Lynn continue, celui-ci perdant de nouveau 49 secondes au volant de sa Cobra.
La dernière spéciale du jour est remportée par Andrew Smith qui prouve par la même occasion si besoin en était que la Ford GT40 aurait été une candidate à la victoire finale sans ses ennuis mécaniques de début de rallye. Le podium de la spéciale est complété une fois encore par Jean-Pierre Lajournade et Ludovic Caron.
Au terme de cette troisième étape le podium reste inchangé mais les écarts se creusent petit à petit. Cela est particulièrement vrai pour Shaun Lynn, le pilote britannique devant désormais s’appliquer avant tout à défendre sa troisième place menacée par la Jaguar Type E de Thomas Leriche. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Jean Pierre LAJOURNADE / Christophe BOUCHET
FRA/FRA
Jaguar Type E 3,8L
1h07m24s
–
2
Ludovic CARON / Charles de VILLAUCOURT
FRA/FRA
Shelby Cobra 289
1h08m15s
0m51s
3
Shaun LYNN / Kevin KIVLOCHAN
GBR/GBR
Shelby Cobra 289
1h10m18s
2m54s
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Périodes G1 et G2
Arnaud Gauduel au volant de sa BMW 2800 CS a confirmé sa main mise sur les épreuves spéciales en s’imposant dans les deux premières spéciales avant de se classer second dans la dernière épreuve de la journée. La dernière épreuve du jour est remportée par Philippe Vandromme sur Ford GT40 qui remonte petit à petit au classement général. Alexandre Leroy réalise également une excellente journée avec deux podiums au volant de sa Jidé 1300. Toujours du coté des 1300 cm3, on retrouve pour la première fois du Tour Auto 2016 la Mini de l’équipage Philippe Belin / Stéphane Soulet sur le podium de la spéciale de Saint Bonnet le Froid. .
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En ce qui concerne le classement général, Arnaud Gauduel prend les commandes de la catégorie au terme d’une journée quasi parfaite. Eddy Benezet leader de la catégorie au départ de Lyon est plus à l’aise sur circuit que dans les épreuves routières et perd petit à petit du temps. Roland Hachler et son Alfa Romeo GTAm plongent dans les profondeurs du classement en n’ayant pas participé à toutes les épreuves. La dernière marche du podium est désormais occupée par Arnold Meier et Sarah Amoroso sur Ferrari 275 GTB/C. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Arnaud GAUDUEL / Alexandre DELAYE
FRA/FRA
BMW 2800 CS
1h11m10s
–
2
Eddy BENEZET / Jean-Jacques BENEZET
FRA/FRA
Porsche 911 ST 2.5L
1h12m08s
0m58s
3
Arnold MEIER / Sarah AMOROSO
CHE/CHE
Ferrari 275 GTB/C
1h18m07s
6m57s
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Périodes H1, H2 et I
Les Ferrari 308 Gr.IV Michelotto ont prouvé leurs performances dans les épreuves routières puisque les italiennes emportent les trois spéciales du jour. Elles réalisent même un doublé dans les deux premières spéciales de cette étape entre Lyon et Valence. Florent Jean s’impose devant François-Xavier Entremont dans la première spéciale, on retrouve les mêmes acteurs dans l’ordre inverse lors de la deuxième épreuve. Didier Sirgue, de retour aux avants postes avec sa De Tomaso Pantera Gr.IV se classe troisième de la première épreuve, cette position est occupée par Michel Lecourt lors de la spéciale de Saint Bonnet le Froid.
Florent Jean après avoir fait résonner la symphonie mécanique de sa monture italienne contre les parois des gorges du Vercors remporte la dernière spéciale et conforte son leadership. Il devance Michel Lecourt et Didier Sirgue lors de cette épreuve, on retrouve les trois mêmes acteurs dans le même ordre au classement général provisoire. Mr John of B et sa Ligier JS2 moins en verve lors des épreuves routières ne figure plus sur ce podium provisoire. .
Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Florent JEAN / Philippe TALABARD
FRA/FRA
Ferrari 308 Gr.IV Michelotto
1h04m56s
–
2
Michel LECOURT / Raymond NARAC
FRA/FRA
Porsche 911 RSR 2,8L
1h06m15s
1m19s
3
Didier SIRGUE / Gérard DUNESME
FRA/FRA
De Tomaso Pantera Gr.IV
1h06m45s
1m49s
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Régularité
Dans la catégorie régularité les écarts demeurent très faibles et les vainqueurs tout comme le podium varient énormément d’une épreuve à l’autre. On pouvait s’attendre à ce que cette journée avec trois épreuves spéciales bouleverse quelque peu le classement général mais il n’en fut rien. On constate que la famille Nicoules et l’équipage Georges Henri Meylan / Julien Sterviniou ont été moins dominateurs qu’à l’accoutumée avec leurs Alpine A110 1600S. Ils ne montent pas sur les podiums des épreuves spéciales du jour mais continue de dominer le classement général de part leur régularité.
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La première spéciale est remportée par Martin H. Sucari et Francisco Sucari sur Ferrari 250 GT Berlinetta. Au terme de la journée, l’équipage argentin reprend la troisième place du classement général provisoire qu’ils occupaient au terme de la première étape. Ils prennent la place d’un autre équipage argentin sur Ferrari 275 exclu suite à un excès de vitesse. La seconde épreuve est remportée par une anglaise, la Triumph TR2 de Marc et Stefan Vandendijk, la dernière épreuve voyant la victoire de Régis et Hélène Mathieu sur une Porsche 356 Speedster A.
Au classement général provisoire, on retrouve les trois mêmes équipages que lors de la première étape, ceux-ci ont creusé un petit écart sur le reste du peloton puisque le quatrième est à 18 secondes de pénalité du leader.
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Pos
Pilote / Copilote
Nat
Voiture
Temps
Ecart
1
Jean Francois NICOULES / François NICOULES
FRA/FRA
Alpine Renault A110 1600S
0m35s
–
2
Georges Henri MEYLAN / Julien STERVINOU
CHE/FRA
Alpine Renault A110 1600S
0m40s
0m05s
3
Martin H SUCARI / Francisco SUCARI
ARG/ARG
Ferrari 250 GT Berlinetta
0m41s
0m06s
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Vous pouvez retrouver les classements détaillés de toutes les catégories (VHC, Indice de Performance, G1, G2, H1, H2, I et Régularité) ainsi que le classement en direct des étapes en cours en cliquant ici.
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Pour compléter ces classements, voici le résumé en vidéo de cette troisième étape du Tour Auto 2016 : .
Après vous avoir présenté le détail du parcours de l’édition 2016 du Tour Auto, il est désormais temps de s’intéresser aux forces en présence. La liste des engagés comportant également les numéros de course vient d’être publiée, même si celle-ci est encore provisoire, on peut légitimement considérer qu’à deux semaines du départ du Tour Auto, la liste évoluera très peu.
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Compétition
Rappelons que l’an dernier, la catégorie compétition avait été remporté par Jean-Pierre Lajournade copiloté par Christophe Bouchet sur Jaguar Type-E 3.8L roadster de 1962. On ne change pas une équipe qui gagne, pilote, copilote et monture resteront inchangé pour défendre le titre acquis de haute lutte l’an dernier. .
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Face à la Jaguar du français, on retrouvera une armada d’AC Cobra prétendantes à la victoire emmenées par les équipages Ludovic Caron / Charles de Villaucourt ou encore Shaun Lynn / Kevin Kivlochan qui avaient terminé sur le podium l’an dernier. N’oublions pas non plus toujours sur Cobra, Jean-Marc et Sophie Merlin où encore Mark Freeman et Nigel Amstrong.
Toujours du côté des favoris, nous pouvons ajouter Andrew Smith et James Cottingham qui participeront avec une Ford GT40. L’équipage DK Engineering est aligné en compétition puisqu’il s’agit d’une GT40 Mk1, la voiture sera très difficile à battre sur circuit, mais elle sera plus compliquée à emmener dans les spéciales sinueuses.
Parmi les prétendants au podium ou a une place d’honneur n’oublions pas les Lotus Elan, notamment celles de Damien Kohler et Sylvie Laboisne où encore de Laurent Queffelec et Stéphane Collas.
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Catégories G/H/I
Cette catégorie sera également âprement disputée avec plusieurs Ford GT40 (Mk2) dont celle victorieuse l’an dernier de l’équipage Philippe Vandromme et Frederic Vivier. On retrouvera aussi les redoutables De Tomaso Pantera Gr. IV au volant desquelles Didier Sirgue et Jochen Mass s’affronteront, ils seront respectivement copilotés par Géraud Dunesme et Detlef Von de Lieck.
N’oublions pas les Porsche engagées dans cette catégorie au premier rang desquels l’équipage Christophe Van Riet / Kristoffer Cartenian. Guy Fréquelin retrouvera quant à lui son copilote de l’époque Jacques Delaval et une réplique de sa Porsche RSR lors de ce Tour Auto 2016.
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Régularité
La famille Nicoules (Jean-François et François) vainqueur l’an dernier sera de nouveau au départ de l’édition 2016, toujours avec une Alpine Renault A110 1600 S. Sur la même voiture, l’équipage qui a terminé second l’année dernière composé de Georges Henri Meylan et Julien Stervinou sera également de nouveau au départ. .
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Les journalistes et les people
Le Tour Auto est au fil des éditions devenu un événement mondain et on y retrouve chaque année des personnalités que celles-ci soient où non issues du monde de l’automobile.
En catégorie régularité, le chef étoilé Michel Rostang partagera une Lancia Fulvia 1.6 HF Fanalone avec Jean-Pierre Appert. Pierre Novikoff et Matthieu Lamoure de Artcurial Motorcars seront au départ au volant d’une Lotus Elite. Espérons pour eux qu’ils parviendront à rallier l’arrivée sinon Maître Poulain ne manquera pas de le mentionner lors des prochaines ventes aux enchères. L’horloger Richard Mille grand passionné d’automobile sera au volant d’une Ford Galaxie en compagnie d’Yvan Mahé.
Peugeot a décidé cette année d’engager deux voitures en régularité au Tour Auto, une Peugeot 203 et une 403. Celles-ci ont notamment reçu une décoration dans l’esprit de l’époque et avaient été présentées au public au salon Rétromobile. La 203 sera confiée à François et Guillaume de Gaillard. Le journaliste Etienne Bruet prendra le volant de la 403 copiloté par Laurent Picard.
Toujours en ce qui concerne les journalistes, Gregory Galiffi est inscrit en régularité avec Marc Ouayoun (Porsche France) au volant d’une Porsche 911. Les journalistes de TF1 Jean-Pierre Gagick et Anthony Beltoise seront quant à eux au départ en catégorie compétition au volant d’une Chevrolet Corvette C3 préparée par le Helary Racing.
Egalement en compétition, Gérard Holtz et sa femme qui deviennent petit à petit des habitués de l’épreuve seront cette année à bord d’une Alfa Rome Giulietta Sprint. On retrouvera également Ombeline de Clermont-Tonerre qui copilotera Pierre Le Gloahec-Henanff sur une Jaguar Mk1.
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Les MG B
Les petites MG B seront très bien représentées au Tour Auto 2016 avec huit voitures engagées, deux en catégorie régularité et six en compétition dont trois préparées par le Garage de la Choletterie :
Nous garderons un œil amical sur l’Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce d’Alexis Raoux et François Chastres qui a été refaite très récement ainsi que sur l’Alpine A110 1300 S de Cédric Fraiche et Thomas de Saulieu qui participeront à leur premier Tour Auto.
Ce samedi l’autodrome de Montlhéry va raisonner aux sons des vielles mécaniques des années 30 à 70. Ce traditionnel rendez-vous du début de la saison regroupera plus de 70 voitures réparties en trois plateaux en fonction des années et des cylindrées des véhicules. Le roulage des différents plateaux sera précédé par une parade du Club Bugatti qui prendra la piste dès 9h45.
Dans le cadre des Coupes de Printemps, les participants emprunteront l’Autodrome de Linas-Montlhéry dans sa configuration de 3,405 kilomètres qui emprunte une partie de l’anneau de vitesse entrecoupé de trois chicanes. .
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Les Austin-Healey seront présentes en nombre dans le plateau C avec plusieurs 3000, 100/4 et 100/6. Toujours du côté britannique, les Jaguar seront présentes dans tous les plateaux, par des XK120 et 140 dans le plateau A, une XK150 dans le plateau B mais également dans le plateau C au travers des incontournables Type E. Morrissette ne pouvait pas ne pas évoquer les MG B qui sont chaque années présentes, pour cette édition 2016, quatre représentantes du Morris Garage sont annoncées : deux MG B accompagnées d’une MG Midget MK III et d’une rare MG TA / Q-Type.
Impossible de citer toutes les voitures présentes mais nous mentionnerons tout de même les deux Bugatti 51, les trois Alpine-Renault A110 sans oublier deux Ford GT40. De nombreuses voitures d’exceptions ou raretés seront à découvrir pendant les Coupes de Printemps.
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Voici les horaires de roulage des différents plateaux :
9h45 : Parade du Club Bugatti
10h00 : Série A
10h30 : Série B
11h00 : Série C
11h30 : Série A
12h00 – 12h25 : Parade TEA-Cérède .
14h00 : Série B
14h30 : Série C
15h00 : Série A
15h30 : Série B
16h00 : Série C
16h30 : Série A
16h50 : Série B
17h10 : Série C
17H30 : Fin du roulage .
Depuis le renouveau de l’Autodrome de Montlhéry il y a quelques années, de nombreux événements sont ouverts au public, c’est notamment le cas des Coupes de Printemps moyennant la somme de 15€, ce qui inclut le parking au centre de l’anneau. Il est toutefois nécessaire de prendre ses billets à l’avance, aucune billeterie n’étant prévue sur place. .
Pour réserver votre billet en tant que spectateur c’est par ici
Nous serons présents samedi à Montlhéry pour assister en tant que spectateur aux Coupes de Printemps 2016 et bien évidement vous ramener de nombreuses photos de l’événement
Le marché de l’automobile de collection et les ventes aux enchères dédiées sont en pleine expansion pour ne pas dire explosion. Les voitures d’exception se vendent désormais selon les mêmes procédés que les grandes œuvres d’art et une maison de ventes aux enchères de l’importance de Drouot ne pouvait pas rester inactive sur le marché de l’automobile de collection.
Le fameux hôtel des ventes de Drouot situé dans le 9ème arrondissement de Paris accueillera une vente aux enchères le dimanche 10 avril prochain. Celle-ci sera organisée par la Maison de vente Leclère et son commissaire-priseur Damien Leclère. .
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Pour cette première vente, le catalogue regroupe une trentaine de lots qui sont exclusivement automobiles, pas d’objets automobilia ou de motos pour cette vente Leclère / Drouot. La sélection est assez vaste est éclectique, on y retrouve les incontournables Jaguar, Alfa Romeo et Ferrari, sans oublier quelques françaises, des allemandes et des avant-guerre.
La mise en page du catalogue et les photos ont été particulièrement soignées puisqu’on retrouve à la baguette les fondateurs de l’agence l’Etrier qui organisent également la Nocturne de Versailles. La majorité des photos ont été prises par Remi Dargegen qui collabore régulièrement avec les plus grand medias de l’automobile de collection. .
Exposition des voitures
Samedi 9 avril de 9h à 18h
Dimanche 10 avril de 11h à 14h
Mairie du 9ème arrondissement
6 Rue Drouot
75009 Paris
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Vente aux enchères
Dimanche 10 avril 2016 15:00
Hôtel Drouot – Salle 9
9 Rue Drouot
75009 Paris
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Voici la liste complète des voitures proposées à la ventes classées par ordre chronologique :