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Retour sur le Goodwood Revival 2016

Après avoir repris le ferry en direction de la France, effectué le parcours retour au volant de l’Austin-Healey 3000 et trié les photos, il est temps de revenir plus en détails sur le Goodwood Revival 2016. Les organisateurs présentent l’évènement comme un retour dans le temps magique et force est de constater que ce slogan n’est pas usurpé. Tout au Goodwood Revival est fait pour que vous ayez l’impression de vous retrouver au cœur des années 60 et aucune fausse note ne vient perturber cette mécanique désormais bien rodée.
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Au Revival, le spectacle est partout, principalement en piste où les courses sont plus disputées les unes que les autres. Le niveau de pilotage et de maitrise est tel que les pilotes parviennent à vous intéresser à des plateaux qui d’ordinaire n’auraient pas spécialement attiré votre attention. Placés comme lors de chacune de nos visite au Goodwood Revival dans la tribune de Woodcote, nous avons pu admirer l’illustration de quelques termes très britanniques comme « close racing », « going sideways » où encore « opposite sidelock ». Tous ces termes difficilement traduisibles mot à mot désignent des batailles en peloton où les voitures sont rarement droites et le plus souvent en dérive totalement maitrisée.

Voici quelques une de nos courses coup de coeur bien évidement accompagnées de leurs habituelles galeries photos :
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RAC TT Celebration
L’incontournable RAC TT Celebration et son plateau à plusieurs centaines de millions d’euros se résume de plus en plus à un duel entre Jaguar Type-E et AC Cobra. La course a été disputée de bout en bout entre la Jaguar du duo Ward / Shedden et la Cobra de l’équipage néerlandais Hart / Van der Gard. Le résultat de la course se décidera suite à une touchette entre les deux voitures, la Type-E s’en sortira le mieux et remporta le RAC TT Celebration pour la seconde année consécutive.

Retrouvez ici toutes nos photos du RAC TT Celebration :

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Goodwood Revival 2016 :
RAC TT Celebration

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Kinrara Trophy

Le Kinrara Trophy faisait sa première apparition lors du Goodwood Revival 2016 et se disputait dès le vendredi soir à la tombée de la nuit. Cette course réservée aux GT pré 63 offrait une belle diversité de voitures, celles-ci semblant (en apparence du moins) plus proches de l’origine que leurs camarades du RAC TT Celebration. Le Kinrara Trophy rappelait d’ailleurs les premières éditions de ce même RAC TT Celebration lorsque le plateau était plus divers et les voitures moins optimisées. Le Kinrara Trophy a vu la victoire de l’équipage Macari / Kristensen sur une Ferrari 250 GT châssis court et restera indéniablement comme notre coup de cœur du weekend.

Retrouvez ici toutes nos photos du Kinrara Trophy :

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Goodwood Revival 2016 :
Kinrara Trophy

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St Mary’s Trophy

Lorsque l’on a appri que la course du St Mary’s Trophy du Goodwood Revival 2016 serait une course monotype opposant des Austin A35, nous avons regretté les batailles entre Mini et Jaguar Mk2 chères à notre cœur. Force est de constater que le St Mary’s Trophy édition 2016 a été une réussite, le niveau des pilotes et des voitures étant très proche, cela a donné lieu à des courses très disputées. Les courses sont restées très propres et il n’y a pas eu de touchette à déplorer. Une Austin A35 est parti en tonneau, mais cela fait suite à une sortie large d’un virage et non à une poussette d’un autre concurrent. Le spectacle offert par ces petites A35 qui semblent tout droit sortie d’un dessin animé a ravi les spectateurs.

Retrouvez ici toutes nos photos des Austin A35 du St Mary’s Trophy :

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Goodwood Revival 2016 :
St Mary’s Trophy

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Comme lors des éditions précédentes, le spectacle du Goodwood Revival 2016 n’a pas lieu uniquement en piste mais également aux alentours. Les spectateurs participent en s’habillant comme à l’époque et on estime que plus de 90% du public joue le jeu. Les pistes de danses sont également présentes et de nombreux comédiens animent les différents paddocks et espaces publics pour assurer un spectacle total.
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Retrouvez ici notre galerie photo pour vous replonger dans l’ambiance unique du Goodwood Revival 2016 :

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Goodwood Revival 2016 :
Ambiance & Paddocks

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Si vous les avez raté au cours du weekend, voici notre sélection de photos jour par jour :

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Goodwood Revival 2016 :
Vendredi
Goodwood Revival 2016 :
Samedi
Goodwood Revival 2016 :
Dimanche

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Rétromobile 2016 : Les résultats de la vente Bonhams

Après RM Auctions Sotheby’s, c’était au tour de Bonhams de tenir sa vente aux enchères durant la semaine de Rétromobile. La vente se tenait au Grand Palais et a duré toute la journée de jeudi (4 février) puisque celle-ci a débuté dès 10h30 avec les lots d’Automobilia pour courir jusqu’à 20 heures avec les dernières automobiles.

La vente a débuté par la mise aux enchères d’une Mercedes 280 SL au profit de la Fondation de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. Celle-ci a atteint 80 000 € en salle ce qui correspond à la somme de 92 000€ frais inclus. Ce montant était l’estimation basse du véhicule, on était en droit d’attendre une somme supérieure pour une vente au profit d’une œuvre caritative.
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Ambiance Bonhams Paris

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Lors de cette vente Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais, seulement 57% des lots ont trouvé preneurs et la plupart en dessous, voire bien en dessous de leurs estimations. Un si faible pourcentage de lots entraîne des séquences de quatre ou cinq voitures non vendues consécutivement, cela casse complètement le rythme de la vente et il est ensuite difficile pour les commissaires priseurs de relancer les acheteurs et la dynamique de la vente.

S’il est possible que ce chiffre augmente quelque peu avec les voitures négociées après la vente (after sales), celui-ci reste en dessous des normes pour une telle vente aux enchères. Une journée difficile pour la maison britannique qui aura surement bien du mal à rentrer dans ses frais et à rentabiliser la location du Grand Palais.

Même méthodes de calcul que pour RM Sotheby’s, en se référant uniquement aux voitures vendues, la somme des estimations basses était de 11,8 millions d’euros alors que les estimations hautes atteignaient 16 millions d’euros. Au final, les 75 voitures vendues ont représenté un chiffre cumulé de 12,4 millions d’euros (frais inclus), bien en dessous des prévisions de Bonhams.

Parmi les stars de la vente, Ferrari 275 GTB Berlinetta 1966 a atteint 2 070 000 €, une somme énorme pour le commun des mortels mais en dessous de l’estimation qui se situait entre 2,5 et 3,5 millions d’euros. La Lancia Aurelia Spider B24 qui accompagnait la Ferrari sur la couverture du catalogue de la vente n’a pas été vendue. Même chose pour les Alfa Romeo Giulietta SZ et SZ2 qui n’ont pas trouvé preneur. Au final, seule la Ferrari 275 GTB Berlinetta aura dépassé la barrière du million d’euros.
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Ferrari Bonhams 2016

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Top 5 Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais par Bonhams (frais inclus) :

  • Lot 335 – Ferrari 275 GTB Berlinetta 1966 – 2 070 000 €
  • Lot 315 – Aston Martin DB4 Série IV Coupé 1961 – 609 500 €
  • Lot 342 – Ferrari 550 Barchetta Pininfarina 2002 – 500 250 €
  • Lot 370 – Bentley Petersen 6 1/2 Litres « Dartmoor » Coupé 1951 – 483 000 €
  • Lot 328 – Rolls-Royce Silver Cloud III Cabriolet 1964 – 425 500 €

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Pour en savoir plus retrouvez ici l’intégralité des résultats de la vente automobile Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais par Bonhams

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Difficile d’expliquer de tels résultats car la sélection de voitures paraissait intéressante et très diversifiée. Quant aux estimations, elles semblaient relativement en accord avec la cote actuelle des véhicules, même si parfois celles-ci étaient quelque peu ambitieuses. On constate lors de cette vente qu’une fois encore les prix de réserve sont relativement hauts ce qui entraîne un nombre très important de lots non vendus.

Dans la salle il ne régnait pas l’atmosphère classique des ventes aux enchères, pas d’euphorie, d’envolée de prix totalement injustifié ou de batailles entre quelques acquéreurs pour obtenir absolument un lot. En 2016 les acheteurs semblent plus raisonnés et rationnels, ils choisissent précisément le véhicule qui les intéressent, se fixent une somme maximale à ne pas dépasser et s’y tiennent.

Les résultats des ventes aux enchères de Rétromobile 2016 sont pour l’instant timides avec une vente RM Auctions plutôt réussie grâce à des négociations après coup et une vente Bonhams clairement difficile. Il est trop tôt pour tirer des conclusions, nous en saurons plus après la vente Artcurial Motorcars qui se tiendra ce vendredi (5 février). Il suffirait que la Ferrari 335 Sport Scaglietti se vende dans son estimation (28 à 32 millions d’euros) ou au delà pour totalement modifier le bilan des ventes aux enchères.

Il faudra toutefois analyser précisément les résultats des différentes ventes et être attentifs à celles programmées dans les mois à venir pour savoir si le marché est toujours à la hausse ou bien si celui-ci ralenti quelque peu.

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Tout sur le 73rd Goodwood Members Meeting

Le 73rd Goodwood Members’ Meeting s’est déroulé ce weekend sur le circuit du même nom et nous avons eu le bonheur d’y être en tant que spectateurs. Petit rappel de ce qu’est le Members Meeting : lorsque le circuit de Goodwood était en activité, il accueillait chaque année des meetings réservés à ses membres. En 2014, les organisateurs ont décidé de faire renaitre cet événement en organisant une 72ème édition, la tradition perdure cette année avec la 73ème, une 74ème est d’ores et déjà annoncée pour 2016. Le Members Meeting est principalement réservé aux membres même si la vente de place était ouverte au grand public à partir de janvier. Les places étaient cette année limitées à 18 000 et ont toutes trouvées preneurs ce qui montre l’intérêt déjà grandissant pour cette manifestation.

Si vous êtes un habitué du Goodwood Revival et ses 140 000 spectateurs cela fait une grosse différence, il n’y a pas ou peu de mouvements de foule, tout est accessible, on peut voir la piste et prendre des photos sans aucun problème à l’endroit de son choix. Tous les paddocks sont accessibles, le bâtiment surplombant les stands aussi et il est même possible plusieurs fois au cours du weekend de participer à un grid walk sur la piste. Aux alentours du circuit les boutiques sont très peu nombreuses et les spectateurs ne sont pas spécialement habillés en tenue d’époque, le spectacle est donc uniquement en piste. C’est la principale différence avec le Revival, le Members Meeting est avant tout un événement dédié à la course automobile là ou le Revival est un voyage dans le temps qui permet aux spectateurs de remonter au milieu des années 60.
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73MM Party.
L’une des attractions du Members Meeting est la soirée du samedi soir, celle-ci était tout simplement magique. Les organisateurs avaient installés une ancienne fête foraine au cœur du circuit et tous les manèges étaient accessibles gratuitement. Les hangars qui accueillent habituellement des avions avaient été transformés en lieu de restauration où en salle de concert à la programmation particulièrement bien choisie. La soirée se termine par un très joli feu d’artifice parfaitement mis en musique. Tout le monde se côtoie au cours de cette soirée, spectateurs, pilotes, mécaniciens, et organisateurs … il n’y a aucune barrière et nous avons notamment diné à la table derrière Jochen Mass et Emanuele Pirro.

Du point de vue des courses, celles-ci sont très proches des courses du Revival, de nombreuses voitures sont identiques, les pilotes sont tout aussi bons et les courses autant disputées. Si le Graham Hill Trophy n’a pas encore la renommée et la diversité du RAC TT Celebration, il regroupe de magnifiques autos, principalement des Cobra, Cobra Daytona et Jaguar Type E cette année. Les voitures glissent comme à leur habitude dans la courbe de Woodcote et les batailles sont viriles mais correctes. Les courses de voitures de tourisme (Gerry Marshall Trophy et Sopwith Cup) sont les plus disputées, le peloton est très compact et la plupart des virages sont abordés portières contre portières. On retrouve les habituelles batailles de Goodwood entre David et Goliath où les petites voitures prennent l’avantage dans les courbes du fond du circuit alors que les grosses cylindrées se rattrapent dans la ligne droite de Lavant ou celle des stands.
.73MM Start.
Cette année la course monotype était dédiée aux Porsche 911 châssis court et à donné lieu à un festival de glisse qui a ravi les spectateurs présents autour du circuit. Tous les pilotes invités connaissaient leurs Porsche 911 sur le bout des doigts et ont assuré le spectacle en se doublant et se redoublant, le tout bien souvent en glisse des quatre roues. Les prototypes du Bruce McLaren Trophy sont aussi particulièrement impressionnants, ils ont d’ailleurs établi un nouveau record sur le circuit de Goodwood et dépassent à de nombreuses reprises la barre des 200 km/h sur le circuit. On ne peut pas terminer ce résumé des courses sans mentionner la magnifique victoire d’une MGB (ex Le Mans) dans la Les Leston Cup, le pilote au pilotage plus que généreux n’a rien lâché remontant de la 4ème place sur la grille de départ jusqu’à la victoire finale.

En plus des courses, de nombreuses démonstrations étaient organisées : F1 des années 70, voitures du Groupe C ou encore McLaren F1 GTR. Dans n’importe quelle autre manifestation, l’une de ces démonstrations aurait été l’attraction principale du weekend, à Goodwood il s’agit juste d’une animation parmi d’autre. Le plateau de F1 était tellement imposant qu’il a du être scindé en deux, toutes les voitures marquantes de l’époque étaient présentes : Ferrari, Lotus, McLaren, Hesketh, Tyrrell, Shadow … Même constat pour les groupes C ou les différentes Jaguar rivalisaient avec les Nissan ou encore la Mercedes. Le samedi midi une F1 moderne (2013) était également en piste pour une démonstration, le différentiel de vitesse et de bruit par rapport aux autres voitures de courses est particulièrement impressionnant. Il s’agit d’un événement unique car les F1 modernes ne prennent normalement jamais la piste sur le circuit de Goodwood, se limitant à la course de cote du Festival of Speed.
.73MM F1

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En conclusion, le Members Meeting est un événement différent du Goodwood Revival mais tout aussi réussi, les deux sont parfaitement complémentaires et on ne saurait trop vous conseiller d’y assister rapidement avant qu’il ne soit victime de son succès. Heureux anglais qui en plus d’avoir un parc quasiment inépuisable de voitures de collection disposent avec le circuit de Goodwood de courses historiques haletantes plusieurs fois par an.

Retrouvez ici toutes nos photos du weekend classées par plateaux :

73rd Goodwood Members Meeting : Ambiance
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73rd Goodwood Members Meeting : Gerry Marshall Trophy
73rd Goodwood Members Meeting : Graham Hill Trophy
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73rd Goodwood Members Meeting : John Aldington Trophy (Porsche 911)
73rd Goodwood Members Meeting : Sopwith Cup
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73rd Goodwood Members Meeting : Demonstrations
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73rd Goodwood Members Meeting : Les Leston Cup
73rd Goodwood Members Meeting : Monoplaces
73rd Goodwood Members Meeting : Salvadori Cup
73rd Goodwood Members Meeting : Bruce McLaren Trophy

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London baby !

 Chacun à sa propre hiérarchie des marathons internationaux et si New York est quasiment unanimement reconnu comme un must, derrière on retrouve souvent ceux de Londres, Boston ou encore Berlin. En caricaturant, Boston pour son histoire, Berlin pour la possibilité d’y faire un chrono et enfin Londres pour son ambiance, « atmosphere » comme disent nos amis britanniques. Si avec seulement deux marathons au compteur (Paris et Londres aujourd’hui) on ne peut pas juger de la hiérarchie internationale, en terme d’ambiance, le marathon de Londres est bien un incontournable.

La journée commence tôt car le départ et loin du centre ville et il faut s’y rendre en bus avant que les routes ne soient fermées. Notre chauffeur de bus se perdra à plusieurs reprises, sans doute des réminiscences de l’humour britannique envers l’éternel ennemi français. Le départ est situé sur la colline de Greenwich village au Sud Est de Londres. En arrivant on à l’impression de prendre part à une garden partie géante, les gens sont assis dans l’herbe et tuent le temps en attendant le départ programmé deux heures plus tard. Beaucoup s’adonne à une petite sieste dans l’herbe au soleil, car oui il peut faire beau et chaud à Londres en avril.London Marathon Greenwich 2014

 

Le départ est donné à 10h, petite spécialité locale, le départ est le même pour les pros hommes et pour les amateurs, tout les sas partent les un derrière les autres, résultat on franchit la ligne de départ un peu plus de trois minutes après les coureurs pro, de quoi faire rêver les participants au marathon de Paris.

Les anglais sont réputés bruyant, ils vont faire honneur à leur réputation dès le départ et ce jusqu’au 42ème kilomètre (26ème mile), il y a des spectateurs tout au long du parcours, souvent sur plusieurs lignes qui encouragent et hurlent lors du passage des coureurs. En tant que simple amateur, on a l’impression de battre un record olympique à chaque kilomètre. Et que dire de leur gentillesse, les gens vous offrent de l’eau (en plus des ravitaillements officiels), des morceaux d’orange, des bonbons ou encore des parts de gâteaux faits maison, quelle générosité !

La plupart des concurrents courent pour des associations caritatives, en début de marathon cela parait étrange, on à l’impression de courir au milieu de la liste des pires maladies existantes. Mais chaque association à de nombreux supporters qui donnent de la voix pour encourager les coureurs et participent grandement à l’ambiance générale. En plus de ces associations caritatives, nombreux étaient les coureurs déguisés cette année car le Marathon de Londres tentait de battre le record du nombre de coureurs déguisés. Pèle mêle j’ai donc doublé ou croisé un jockey, une mariée, madame Doubtfire, la reine d’Angleterre, la mairie de Londres, une cabine téléphonique, un rhinocéros, un homme boule à facettes …

Après un parcours au sud de la tamise on franchit le fleuve par Tower Bridge, un grand moment du Marathon, après avoir contourné la Tour de Londres, le parcours fait une boucle et on croise les concurrents qui ont plus de 10km d’avance sur nous. Au moment de notre passage, on croise tous les professionnels dont Mo Farah. La aussi quelle ambiance, imaginez une marrée humaine qui arrive à mi-parcours et se met à hurler et applaudir au passage de Mo Farah, indescriptible. Et accessoirement croiser Mo Farah à moins de deux mètres en plein marathon est un plaisir personnel qui vaut bien les souffrances du marathon.

Après ce moment d’émotion on retombe dans la routine du marathon et les gros kilométrages (25, 30, 35) où la souffrance se fait sentir. Cette partie du parcours se fait dans Canary Wharf, sans grande visibilité ce qui est un peu dur pour le moral. A partir du 35ème kilomètre on retrouve des rues plus larges et l’on voit au loin Big Ben et Westminster qui signale l’arrivée. Malheureusement l’énergie vient à manquer et l’on ne profite pas réellement de ces derniers mètres et du passage sous les fenêtres de la reine.
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Medaille Marathon London 2014

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Après la déception du semi marathon de Paris ou le temps prévu avait été dépassé de 5 secondes, cette fois les mêmes secondes sont tombées du bon coté, avec un temps de 3h40’58 on reste dans la valeur symbolique des 3h40. La question ouverte est maintenant : quel est le prochain ?

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