Après une semaine d’effets d’annonce, les ministres du gouvernement Ayrault ont donc rendu public (avec quelques heures de retard) leur patrimoine. Nous ne reviendrons pas sur ce déballage politico-médiatique qui n’a aucun intérêt et a du occasionner quelques nuits blanches aux conseillers et avocats des ministres afin de leur permettre de présenter un patrimoine politiquement acceptable. L’un des rares enseignements est qu’à la vue de leurs garages nos ministres sont pour la plupart autophobes et l’automobile n’est pour eux qu’un simple moyen de transport permettant de relier un point à un autre.
En matière d’automobile, l’exemplarité n’est pas de mise, plusieurs ministres roulent en véhicules étrangers ou fabriqués à l’étranger. Les véhicules de plus de huit ans sont légion ; mais à quoi ont donc servi les primes à la casse si même nos chers ministres n’ont pas pu en profiter pour acquérir un véhicule neuf ! Les déclarations de patrimoine ne disent pas si les véhicules fonctionnent à l’essence ou au diesel, mais étant donné les véhicules, il y a fort à parier qu’il s’agit de véhicules diesel pourtant actuellement dépeint comme de dangereux pollueurs générateurs de Nox.
Petit rappel de Morrissette qui permet de mettre en perspective ces garages ministériels, tous les ministres disposent d’une voiture de fonction avec chauffeur, les véhicules déclarés ne sont donc que leur deuxième ou troisième utilisé très occasionnellement. Sans considérations politiques, Morrissette retiendra trois ministres qui ont décidé de rouler rétro et différent.
Jean-Marc Ayrault : Volkswagen Combi (T3) de 1988
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Cécile Duflot : Renault 4L
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Valérie Fourneyron, Citroën 2CV
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