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Weekend of a Champion

Weekend of a Champion est un documentaire tourné autour de Jackie Stewart lors du Grand Prix de Monaco de Formule 1 1971. Roman Polanski, ami personnel du champion de F1 écossais a réalisé ce film tourné par Frank Simon spécialiste du tournage de documentaire. La diffusion du documentaire en 1972 a été très confidentielle malgré l’intérêt réel de Weekend of a Champion qui entraine le spectateur dans la sphère intime de Jackie Stewart le temps du Grand Prix le plus célèbre de la saison qu’il remporta par ailleurs.

Weekend of a Champion

40 ans après sa première sortie, Roman Polanski a décidé de restaurer le film avant que celui-ci ne soit détruit dans l’entrepôt ou il été stocké. De nouvelles scènes ont été tournées en principauté, les deux amis revenant sur les lieux du tournage 40 ans après. Le film met en lumière le mode de vie du monde de la F1 dans les années 70 ou les pilotes vivaient comme des rock stars mais avec la peur de mourir constamment présente. Weekend of a Champion est l’un des premiers documentaires à avoir disposé des caméras embarquées sur des Formules 1, les caméras étant alors loin d’être miniaturées.

Weekend of a Champion dans sa version 2013 a été présenté cette année hors compétition au festival de Cannes. Le film devait initialement ressortir sur grand écran au mois de novembre mais la sortie a été repoussée au 18 décembre pour pouvoir organiser une avant première. Le film est donc désormais dans les salles obscures, cependant seulement quatre cinémas ont décidé de programmer le film en France :

  • ABC à Toulouse (31)
  • Majestic à Lille (59)
  • Gaumont Parnasse à Paris (75)
  • Gaumont Champs-Elysées à Paris (75)

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Pour beaucoup il faudra donc attendre la sortie du film en DVD, en attendant pour vous faire une idée, Morrissette vous propose la bande annonce du film et ne manquera pas de vous donner son avis si elle parvient à voir le film.


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Drive

« Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! Mais tout bascule un jour. Doublé par ses commanditaires, il n’a dès lors d’autres alternatives que de les traquer un à un… »

Il est assez rare qu’un film portant de près ou de loin sur l’automobile ait les honneurs du festival de Cannes. Drive a pourtant réalisé cet exploit en étant nominé dans 6 catégories sur le croisette et en remportant le prix de la mise en scène. La lecture du pitch et le visionnage de la bande annonce conforte Morrissette dans sa décision d’aller voir ce film dès sa sortie le 5 octobre 2011.


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Après quelques minutes de film, on constate qu’il existe cependant une énorme différence entre la bande annonce et le long métrage. Drive n’est pas une version esthétisante du Transporteur ou de 60 Secondes Chrono comme la bande annonce pouvait le laisser penser mais plutôt un film sombre autour de la mafia de Los Angeles. Les voitures et la conduite ne sont qu’une porte d’entrée dans le monde noir et violent du grand banditisme de la baie des anges.

Attention ce film est ultra violent, il est interdit en salle au moins de 12 ans mais pourrait l’être au moins de 16 ans. Morrissette, malgré son grand age ne s’est pas senti très à l’aise au cours de quelques scènes particulièrement violentes du film. La chaleur qui régnait dans la salle de cinéma prouve bien que ce mal être été partagé par le plupart des spectateurs et les commentaires entendus à la sortie du film ont confirmé ce sentiment.

Une fois ces éléments pris en compte que reste-t-il aux amateurs d’automobile après 1h40 de film ? Les voitures n’ont qu’un rôle très secondaire dans ce film, même si les scènes de conduite sont nombreuses et de beaucoup de muscle car américaines sont présentes. Morrissette a particulièrement apprécié le travelling en début de film montrant une impressionnante collection de vieilles américaines dans le garage ou travail le héros du film. En ce qui concerne les courses poursuites, on retiendra celle opposant une Mustang 2011 à une Chrysler 300 C SRT-8, le décor, l’action et la mise en scène sont indéniablement un hommage (pour ne pas dire une copie) de la célèbre poursuite du film devenu culte Bullitt.

Du coté cinématographique, Morrissette a beaucoup aimé le soin apporté aux lumières ainsi que les magnifiques vues de Los Angeles de jour comme de nuit. Enfin, si il ne fallait retenir qu’un élément ce serait la musique ; la bande son de Drive est magistrale et sert énormément le film, celle-ci remplace souvent avantageusement les dialogues qui sont très rares dans ce long métrage.

La conclusion de Morrissette : un film à conseiller aux personnes qui ne sont pas sensibles à la violence qui recherche un film d’auteur noir sur la mafia dans lequel l’automobile joue un rôle secondaire à défaut d’être principal.

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