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Les photos de la Traversée de Paris 2016

C’est un traditionnel rendez-vous du début de mois de Janvier, pendant que certains font la queue devant les boulangeries pour acheter une galette des rois, d’autres font la queue aux feux rouges au volant de voitures anciennes. Avec plus de 700 véhicules inscrits officiellement à la Traversée de Paris, les rues de la capitale sont prises d’assaut pas les voitures, motos, camions et tracteurs de collection.
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Traversee de Paris 2016

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Le parcours n’ayant pas été officiellement dévoilé aux spectateurs, notre journée commence par une traque à la voiture ancienne dans Paris. Après une tentative infructueuse (surement trop tôt) à Montmartre, nous mettons le cap sur les Invalides. En arrivant, on commence à entendre le son typique des voitures anciennes, pas de doute nous avons visé juste. Peu à peu l’esplanade des Invalides se remplit de véhicules colorés et ne désemplira pas jusqu’à midi.

Si une partie des participants suivent l’itinéraire à la lettre, un grand nombre d’habitués font leur propre Traversée de Paris. Ils empruntent seulement une partie du parcours officiel et s’arrêtent où bon leur semble. La Traversée de Paris est pour beaucoup uniquement une excuse pour sortir sa voiture ancienne et retrouver des amis amateurs d’ancienne dans Paris, que ce soit place de la Concorde, esplanade des Invalides ou encore devant le café de leur choix.
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Traversee de Paris 2016 Grand Palais

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Comme lors de chaque édition de la Traversée de Paris, le parc est particulièrement hétéroclite, c’est aussi cela qui fait le succès de cette manifestation. Une rare Bristol côtoie une 2CV pendant qu’une petite Fiat 500 et son cœur gonflable attirent plus les regards qu’une réplique d’AC Cobra et ce, malgré les grands coups d’accélérateur de l’américaine. Beaucoup de belles voitures étaient de sortie ca matin, de nombreuses Jaguar, plusieurs Aston Martin ainsi que des Ferrari et Lamborghini. La pluie de la nuit dernière et les quelques goutes de la matinée n’ont pas pour autant découragé les propriétaires des cabriolets, qui roulent pour la plupart capotes baissées.

Nombreux sont les passants à s’arrêter pour observer le spectacle offert par les voitures anciennes. Même si cela crée quelques ralentissements, la cohabitation se passe bien dans l’ensemble. Nombreux sont les joggeurs à s’arrêter, la balade du dimanche matin avec les enfants prend soudain une allure de grande aventure pour les plus jeunes.

Revivez le passage de la Traversée de Paris à l’esplanade des Invalides comme si vous y étiez au travers de nos photos :
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Traversée de Paris 2016

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Norman Dewis se confie à Autocar

Vous ne connaissez peut être pas Norman Dewis, mais il s’agit pourtant d’un personnage clef dans l’histoire de Jaguar, celles que l’on aime tout particulièrement les modèles des années 50 à 70. Norman a été le pilote essayeur de la marque de Coventry pendant de nombreuses années développant aussi bien des innovations techniques telles que les freins à disques, la suspension arrière indépendante ou testant de nouveaux modèles de Jaguar. Il est le pendant britannique de Valentino Balboni qui jouait le même rôle chez Lamborghini, la marque italienne a eu le mérite de rendre hommage à Valentino par le biais d’une série spéciale, espérons qu’un jour Jaguar en fera de même eut égard au travail de Norman Dewis.
.Norman Dewis.
Norman Dewis est aujourd’hui âgé de 95 ans, toujours fringant, il continue de graviter dans la galaxie Jaguar même si il n’y tient plus de rôle officiel. Norman est entré chez Jaguar en 1951 après avoir travaillé pour le constructeur britannique Léa Francis.

En entrant chez Jaguar, sous la direction de Bill Heynes alors directeur de l’ingénierie de la marque, Norman Dewis rejoint une équipe que l’on peut considérer à postériori comme une dream team. Si Jaguar est alors dirigé par Sir Wiliam Lyons, l’équipe technique se compose de Claude Bailly et Wally Hassan en charge du développement des moteurs XK, de Malcolm Sayer génial aérodynamicien aux techniques empiriques, sans oublier Bob Knight pour les liaisons au sol et Loftly England pour tout ce qui touche au département compétition.

Avec de tels ingénieurs, les innovations sont constantes et Norman Dewis enchaîne les kilomètres au volant de prototypes et voitures de série, que ce soit sur les routes de l’arrière pays britannique ou sur les circuits et pistes d’essais telles que celle du MIRA.

L’une des premières missions de Norman a été de développer les freins à disques en partenariat avec Dunlop. Rappelons qu’à l’époque, seuls les freins à tambours existaient et que la technologie des freins à disques apparaissait pour de la science fiction. Le développement ne se fera pas sans difficulté, notamment en ce qui concerne le liquide de frein qui boue trop rapidement, les disques qui s’usent prématurément ou encore les plaquettes de frein qui ne reviennent pas correctement. Afin de ne pas dévoiler la technologie des freins à disque, Jaguar les développaient en cachette fuyant les pistes d’essais officiels. Nul doute que Norman Dewis a du se retrouver plusieurs fois sans frein avec la Type C expérimentale lors des essais.

Une fois (relativement) fiabilisée, cette technologie a été installée sur les Jaguar Type C puis Type D de compétition, permettant aux voitures britanniques de remporter les 24 heures du Mans face à des Mercedes plus puissantes et plus rapides.
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Dewis Discussion.
En plus de la publicité des victoires au Mans, Sir William Lyons souhaite prouver que les Jaguar que l’on retrouve en concessions sont parmi les voitures les plus rapides du monde. Rappelons que le patronyme de la XK120 indique que la voiture peut atteindre les 120 miles / heure (équivalent à 200 de nos kilomètres / heure), une vitesse totalement folle au début des années 50. La vitesse de pointe était particulièrement importante pour la promotion, utilisant le même type d’appelation, Donald Healey avait baptisé la 100/4 également pour communiquer autour de sa vitesse de pointe.

Laissons les créations de Warwick pour revenir à Jaguar, en 1949, la presse est conviée en Belgique, à Jabbeke pour être précis, pour constater la vitesse de pointe d’une XK120 presque de série. La voiture réglée avec soin par l’usine dépasse les 132 miles établissant alors un record, Norman Dewis ne faisant pas encore partie de Jaguar il n’est pas de l’aventure.

En 1953, une Pegaso bat le record de vitesse établi par la XK120 quelques années plus tot, il est alors décidé de préparer un roadster au moteur gonflé et spécialement carrossé pour reprendre ce record. En octobre, 1953, Norman Dewis se retrouve donc en Belgique sur la portion d’Autoroute de Jabbeke pour une nouvelle tentative de record. La XK120 atteindra la vitesse folle de 172 miles / heure (277 Kilomètres / heure). Pour qui a roulé au moins une fois dans une Jaguar XK120 ou dans une voiture des années 50, il estimera à sa juste valeur la performance au volant pour atteindre une telle vitesse.

La carrière de Norman se poursuit chez Jaguar par le développement de la Type D, tout d’abord dans sa version avec le nez court (short nose) puis la version plus aérodynamique à nez long (long nose) et aileron arrière. La Type D est l’une des voitures préférées de Norman Dewis, particulièrement dans sa déclinaison long nose qu’il a piloté pendant des heures pour faire fonctionner de concert le châssis et l’aérodynamique sur cette auto. Le travail de développement payera puisque Jaguar remportera de nouveau les 24 heures du Mans, les Type D étant chronométrées à 192 miles / heure (307 kilomètres / heure) dans la ligne droite des Hunaudières.
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Norman Dewis XKSS.
Peu à peu les prototypes font la loi aux 24 heures du mans et il devient quasiment impossible pour une voiture de Tourisme de s’y imposer. Les Jaguar Type E Lightweight n’auront jamais de résultats probants dans la Sarthe et le constructeur britannique envisage alors une approche plus radicale.

Le prototype baptisé XJ13 est une barquette particulièrement profilée entièrement réalisée en aluminium qui fut dessinée par l’aérodynamicien maison Malcolm Sayer. La voiture est propulsée par le V12 de 5 litres qui équipera notamment la XJ12 ou encore la Jaguar Type E. Bien évidemment, Norman Dewis est encore mis à contribution pour le développement de la XJ13. Celui-ci s’arrêtera prématurément suite à un crash à très haute vitesse sur la piste d’essai du MIRA. La voiture sera entièrement détruite par cet accident mais Norman s’en tirera miraculeusement indemne. Les causes de cet accident restent floues même si des pneumatiques usagés ou encore non adaptés à la vitesse de la voiture reviennent régulièrement comme explication.

Norman Dewis a continué de travailler pour Jaguar jusqu’en 1985 en développant notamment les différentes versions de la berline XJ ou encore le coupé XJ-S. Il a ensuite pris une retraite bien méritée après une carrière placée sous le signe du développement technologique et des très hautes vitesses. On estime qu’au cours de ses différents essais, Norman a parcouru plus d’un million de miles (1,6 millions de kilomètres) au volant de Jaguar à des vitesses moyennes supérieures à 100 miles / heure (160 kilomètre / heure).
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Type E Dewis.
En 1994, pour des raisons personnelles, Norman reprend du service chez Jaguar même si son rôle de pilote essayeur est passé au second plan, son rôle de conseiller et de représentant de la marque devenant peu à peu prépondérant. Il continue de prendre le volant des dernières productions de Jaguar et s’étonne toujours des bruits de roulements de pneumatiques sur les voitures modernes.

En 2020, le 3 août pour être précis, Norman Dewis fêtera ses 100 ans, pour cet anniversaire il ne souhaite pas de gâteaux mais un cadeau pour le moins original. Il désire faire un tour de la piste d’essai du MIRA au volant de la Jaguar XJ13 et son surpuissant V12 central. Norman espère effectuer ce tour à plus de 100 miles / heure de moyenne au volant de la voiture qui a failli lui couter la vie lors de son développement. Nous avons eu la chance de croise Norman Dewis sur plusieurs événements automobiles, il est aussi discret que sa carrière est impressionnante, un authentique passionné d’automobile britannique et plus particulièrement de Jaguar.

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Source et crédits photos : Autocar

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Vidéo de la semaine #250

En cette période de fin d’année, pour vous offrir une alternative aux multiples rediffusions de dessins animés et de films remplis de bons sentiments, nous avons décidé d’augmenter la fréquence des vidéos de la semaine. Vous pourrez ainsi échapper en toute discrétion à la séance de télévision familiale, ou mieux, convertir votre famille aux joies de l’automobile ancienne par le biais de ces vidéos.

La vidéo de la fin d’année :
Vous avez commandé une Jaguar Mk2 pour Noël ou pour participer au Tour Auto 2016 ? Pas de soucis, prenez le temps de choisir le moteur, la boite de vitesses, la couleur de la carrosserie, des boiseries, des cuirs et quelques petites options, envoyez le tout à l’usine et Jaguar s’occupe du reste. Remontons le temps jusqu’en 1961 pour découvrir le processus de fabrication des Jaguar MkII dans l’usine historique de Jaguar à Coventry.
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Jaguar Land Rover en passe de racheter Silverstone

Info ou intox ? Selon plusieurs médias britanniques parmi lesquels le Birmingham Mail, le groupe Jaguar Land Rover serait actuellement en négociation avec les dirigeants du circuit de Silverstone pour racheter l’ensemble du circuit et de ses infrastructures.

Les circuits automobiles en Europe ont une santé financière très fragile, les événements que ce soit la Formule 1, le WEC ou encore le Moto GP sont aux mieux à l’équilibre et bien souvent des gouffres financiers pour les circuits. Les incessantes mises aux normes sont également très couteuses et les circuits ne gagnent réellement de l’argent que lorsqu’ils sont loués par des constructeurs pour des événements privés ou pour présenter de nouveaux véhicules. Silverstone, monument de l’histoire automobile britannique, éprouve des difficultés financières et recherche l’aide de partenaires extérieurs.

Ce partenaire pourrait être le groupe Jaguar Land Rover qui est actuellement en pleine expansion. Le constructeur britannique est à la recherche d’un nouveau circuit ou il pourrait développer ses modèles courants mais également les plus sportifs. D’un point de vue industriel, les locaux de Jaguar Land Rover sont trop petits et le groupe souhaiterait délocaliser une partie de ses 1000 employés dédiés au commerce et au marketing, ainsi qu’une partie de ses 700 ingénieurs vers Silverstone.
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Jag Sunglasses

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Le rachat du circuit de Silverstone permettrait également à Jaguar d’exposer l’importante collection de véhicules dont il dispose suite au rachat de la collection Hull ou bien encore d’organiser les journées Jaguar Heritage Driving sur son propre circuit. Jaguar Land Rover projetterais également de construire un hôtel 5 étoiles sur le modèle de ce qui a été fait au Castellet.

Des sources internes de Jaguar Land Rover confirment des négociations avec Silverstone mais il n’y a aucune communication officielle des deux parties. Jaguar Land Rover aurait déposé une offre d’achat de 22,7 millions de livres (31,5 millions d’euros) pour acquérir l’ensemble des infrastructures du circuit de Silverstone. En complément de cette offre supposée d’achat, Jaguar Land Rover aurait mis sur pied un plan d’investissement de plus de 50 millions de livres (70 millions d’euros) pour développer et moderniser le site de Silverstone dans les années à venir.

L’un des gros point d’interrogation reste la tenue ou non de futurs Grand Prix de Formule 1 sur le circuit de Silverstone, cet événement étant largement déficitaire et Jaguar n’y ayant pour l’instant aucun intérêt, la décision finale reviendra au constructeur britannique.

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Jaguar va refabriquer des éléments de carrosserie pour les Type E

La mode des voitures de collection et la recherche de nouveaux marchés incitent de plus en plus les constructeurs automobile à valoriser leur patrimoine et à proposer des pièces, voitures ou services aux collectionneurs. Mercedes Benz a récemment annoncé le lancement d’un site internet sobrement baptisé « Old time stars » dans lequel le constructeur à l’étoile mettra en vente des voitures de collection sélectionnées avec soin.

Jaguar est depuis quelques années très actif dans le domaine de l’automobile de collection, la marque à notamment racheté la collection Hull, l’une des plus importante d’Angleterre. Le fleuron du groupe Tata a ensuite lancé son programme Jaguar Heritage Driving Experience permettant de conduire les modèles les plus représentatifs de Jaguar. La percée de la marque au félin dans le monde de l’automobile de collection s’est accélérée ces derniers mois avec le lancement des compétitions Jaguar Heritage Challenge ou encore avec la refabrication des 6 Jaguar Type E lightweight « manquantes ».

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Une nouvelle étape est aujourd’hui franchie avec l’annonce de la refabrication de certaines pièces pour les Jaguar Type E. Fort de son expérience acquise avec la fabrication des Lightweight, Jaguar va désormais proposer des pièces de carrosserie pour les voitures de série. Afin d’offrir des pièces d’une qualité irréprochable, les techniciens de Jaguar ont scanné en 3D de nombreuses Type E pour en connaitre les dimensions et les formes exactes. Les constructeurs automobiles mettent désormais la très haute technologie au service de leur patrimoine automobile.

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Une Type E remporte le Jaguar Heritage Challenge 2015

Le Jaguar Heritage Challenge vient tout juste de clôturer sa première saison d’existence avec le meeting d’Oulton Parc. Rappelons que cette série regroupe les voitures de course de la marque de Coventry des années 50 et 60, on y retrouve donc les différentes XK, les incontournables Type E, les berlines Mk1 et Mk2 mais également les barquettes d’endurance Type C et Type D.

Pour la saison 2015, le Jaguar Heritage Challenge se déroulait dans le cadre des courses organisées par le HSCC (Historic Sports Car Club) et avait lieu sur 5 meetings : Donington, Silvestone, Brands Hatch, Nurburgring et Oulton Parc. La saison terminée, il est désormais temps de faire les comptes et d’annoncer qui remporte les lauriers.
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SSN 300

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Les premiers lauréats du Jaguar Heritage Challenge sont Mike Wilkinson et John Bussell qui l’ont emporté au volant de leur Jaguar Type E roadster. Cette Type E rouge immatriculée SSN 300 est bien connue des amateurs puisqu’il s’agit de la première voiture de course de Sir Jackie Stewart. Près de 50 ans après ses débuts en compétition, cette Type E au pedigree impressionnant semble toujours aussi rapide.

La première saison du Jaguar Heritage Challenge a été particulièrement disputée puisque cinq équipages différents se sont imposés lors des cinq manches du championnat. En terme de performance pure, les Type E ont été les plus rapides mais les plateaux offraient toutefois une belle diversité au départ comme le souhaitaient les organisateurs.

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Spectre 007 : Sixties ou 2015 ?

Après être sorti dans quasiment tous les pays du monde, le dernier opus de la saga 007 sort enfin en France en ce 11 novembre 2015. Le calendrier français étant bien fait, un jour férié a été spécialement créé pour que tout le monde puisse se rendre au cinéma pour découvrir Spectre.

Le 24ème film de James Bond est également le 4ème dans lequel l’agent secret britannique est incarné par Daniel Craig après Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall. Après avoir posé les bases d’un James Bond nouveau, plus sensible, plus libre, plus affranchi, il est désormais temps pour 007 de retrouver des aventures plus classiques et bien évidement de sauver le monde.
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Affiche Spectre

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Pour certaines critiques de cinéma, la scène d’ouverture de Spectre qui se déroule au Mexique pendant la fête des morts est exceptionnelle et fera date dans l’histoire des James Bond. On avoue être quelque peu restés sur notre fin avec une scène d’ouverture typique des James Bond mais pas particulièrement innovante.

On retrouve dans Spectre les nouveaux M, Q et Moneypenny que l’on avait entrevu à l’issue de Skyfall. La complicité avec Money Penny est beaucoup plus moderne et moins sexiste que celle des années 60. Le duo entre James Bond et le nouveau Q fonctionne parfaitement et ils manient aussi bien les gadgets propres à 007 que l’humour et le second degré. On retrouve la même autodérision dans l’utilisation que fait Bond de sa fidèle Aston Martin.

Le style des James Bond incarnés par Daniel Craig s’affine peu à peu et Spectre est la passerelle idéale entre les précédents opus et les films des années 60. Comme l’indique le titre du film, James Bond retrouve le Spectre, la célèbre organisation terroriste au cœur de la plupart des James Bond des années 60. Qui dit Spectre dit Blofeld ? Ce secret a été bien gardé par la production et nous ne vous dévoilerons pas ici si le meilleur ennemi de 007 est de retour ou non.

D’un point de vue automobile, de nombreux articles de presses, reportages (Auto Moto, Turbo …) ont présenté le nombre de voitures détruites ainsi que le montant de celles-ci. La course poursuite entre l’Aston Martin DB10 (modèle spécialement conçu pour le film) et la Jaguar CX-75 (Concept mort né de supercar hydride devant concurrencer les McLaren P1, Ferrari LaFerrari et Porsche 918) n’a pourtant rien d’exceptionnel.
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GoodToBeBad

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Depuis quelques années, d’un point de vue automobile, les films de l’agent 007 se résument à une suite de contrats publicitaires. James Bond roule en Aston Martin ou bien en Jaguar ou Land Rover lorsque les conditions l’exigent. Les méchants quand à eux roulent également au volant de voitures du groupe Jaguar Land Rover qui exploite ainsi au maximum son slogan #GoodToBeBad. Nouveauté de Spectre, l’apparition de quelques modèles AMG, faut-il y voir un lien avec le rapprochement Aston Martin / AMG ?

Si l’action se déroule bien de nos jours avec une indéniable influence post affaire Edward Snowden, la vitesse du film nous ramène au cœur des années 60. Le scénario et l’action de Spectre prennent du temps pour se mettre en place et certains plans de coupe semblent s’éterniser. Les amateurs des premiers James Bond retrouveront cette alternance de lenteur et de scène d’action propre aux films anciens pour les autres il s’agira simplement de longueurs.

Plusieurs scènes rappelleront aux passionnés des passages mythiques de précédents films de la saga. Ainsi lorsque Bond se rend chez son ennemi à visage découvert et que celui-ci lui donne rendez vous en milieu d’après midi, on se remémore immédiatement une scène identique dans Goldfinger. De même, un voyage en train, un diner romantique suivi d’une intense lutte au corps à corps et nous voici immédiatement revenu au temps de Bons baisers de Russie.
.Goldfinger.
La James Bond Girl de Spectre est jouée par Léa Seydoux qui tient parfaitement le rôle et semble particulièrement troubler 007. Après Eva Green dans Casino Royal, il semble que les actrices françaises exercent un magnétisme particulier sur le plus célèbre des citoyens de sa Majesté.

En résumé, Spectre est un James Bond plus convenu que ne l’était Skyfall. L’agent 007 lutte de nouveau contre la tentaculaire organisation du Spectre dans un film d’action réussi et rehaussé de l’inégalable charisme propre à James Bond. Le conseil de Morrissette, ne partez pas avant les dernières secondes du film, vous manqueriez un incontournable de la saga 007.

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Vidéo de la semaine #244

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Dans quelques jours, le 11 novembre pour être précis, l’agent secret le plus célèbre du monde sera de retour au cinéma pour un nouvel opus baptisé Le Spectre. Dans l’imaginaire collectif, l’agent 007 est indissociable des belles demoiselles et des belles voitures et plus précisément des Aston Martin. James Bond n’a pourtant pas conduit que des Aston, la marque de David Brown ayant d’ailleurs refusé de fournir des voitures pour le premier film de la saga alors totalement méconnue. L’agent 007 débuta donc sa carrière cinématographique au volant d’une plus modeste Alpine Sunbeam et ses voitures ont beaucoup évolué au fil des épisodes, des pays visités et des contrats publicitaires. Voici une intéressante animation retraçant l’évolution du garage de James Bond faite par AutoInsurance Center.
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Les photos du Classic Festival 2015

Morrissette ayant décidé d’hiberner jusqu’à la saison prochaine, c’est donc en simples spectateurs que nous nous sommes rendus à la deuxième édition du Classic Festival qui se déroulait ce weekend sur le circuit de Nogaro. En ce début du mois d’octobre, la météo est particulièrement clémente : participants, organisateurs et spectateurs ont bénéficié tout le weekend d’un véritable été indien avec de beaux rayons de soleil sans pour autant souffrir de la chaleur.

D’un point de vue spectateur, on constate que la mayonnaise gasconne du Classic Festival a quelque peu du mal à prendre. Même si la manifestation se développe, l’inévitable comparaison avec son pendant sur le circuit de Nevers Magny-Cours (Classic Days) montre le chemin qu’il reste à parcourir pour le Classic Festival. Si la parade a dépassé les 400 voitures, on constate que les paddocks et parkings pourraient accueillir encore davantage de participants. Les voitures n’étant d’ailleurs pas toujours classées par marques ou par nationalité, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver pour les spectateurs.

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Classic Festival 2015 parade.

En contrepartie, les concurrents qui ont choisi l’option Classic Track peuvent rouler tranquillement à leur rythme sans craindre qu’il n’y ait trop de trafic en piste. La proximité de l’aérodrome de Nogaro et les démonstrations d’avions anciens font le charme du Classic Festival et permettent de ne pas se focaliser uniquement sur les voitures.

Le Classic Festival est donc une manifestation particulièrement conviviale qui mériterait d’attirer un peu plus de participants pour atteindre son rythme de croisière. Voici les photos que nous avons pris aussi bien des différents plateaux en piste (Old, Old Compet et Monoplaces) que des parcs et de la parade :

Classic Festival 2015 :
Classic Track
Classic Festival 2015 :
Parcs & Parade

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La Jaguar XJ12-C de John Steed est à vendre

Lors de la vente aux enchères organisée par H&H Classics le 14 octobre prochain à l’Imperial War Museum de Duxford, un lot sort tout particulièrement de l’ordinaire. Il s’agit d’une Jaguar XJC12-C de 1976 ayant participé au tournage de plusieurs épisodes de la célèbre série télévisée Chapeau melon et bottes de cuir.

Quelques informations concernant les Jaguar XJ-C :

Lancée en 1973, en même temps que la deuxième génération de berlines XJ (MkII), le coupé XJ-C à d’abord était motorisé par le fameux six cylindres en lignes de la marque de Coventry dans sa déclinaison 4,2 litres. La XJ-C se voulait alors un coupé plus luxueux que sportif en raison de son poids et de son gabarit imposant. Au cours des évolutions de la gamme, la XJ-C a reçu le V12 Jaguar développant 5,3 litres de cylindrées.

La puissance était alors jugée plus que suffisante par les propriétaires. Ceux-ci se plaignaient davantage des soucis de fiabilité endémiques qui touchaient Jaguar au milieu des années 90 que du manque de puissance de leur belle XJ12-C.
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XJ12C Broadspeed 1

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Pour promouvoir Jaguar en compétition, il fut décidé d’engager la XJ12-C dans le cadre du Championnat de Tourisme britannique et européen. Le préparateur Broadspeed se chargea alors de la préparation mécanique et esthétique des voitures. La XJ12-C Broadspeed ainsi coursifiée marqua les esprits autant par sa plastique bodybuildée que par sa puissance et vitesse de pointe.

En raison d’un manque de fiabilité mécanique et d’une usure très rapide des pneumatiques les XJ12-C Broadspeed n’eurent jamais un palmarès important en compétition.

Quelques versions routières ont été commercialisées avec un kit de carrosserie Broadspeed parmi lesquelles celle de la vente aux enchères qui nous intéresse aujourd’hui. La voiture se présente dans sa livrée BRG (British Racing Green) avec les ailes élargies et la face avant typiques des XJ12-C Broadspeed.

Cette Jaguar a donc fait plusieurs apparitions dans la série Chapeau melon et bottes de cuir lors des épisodes diffusés outre-manche en 1976 et 1977. Elle était alors pilotée par John Steed incarné par Patrick Mcnee qui avait délaissé son Tourer Bentley pour le fauve de Coventry.
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XJ12C Broadspeed 2

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La voiture n’a semble-t-il pas été utilisée pendant des années et est décrite comme sortie de grange, ce que confirment les différentes photos. Cette non utilisation et la nécessaire remise en route / remise en état de le voiture explique son prix mesuré (estimée entre 10 000 et 12 000 £) malgré le passé prestigieux de la voiture.

Une fois la voiture remise en état par son futur propriétaire il disposera d’une machine unique qu’il pourra à sa guise utiliser au quotidien ou engager dans les courses de l’Heritage Touring Cup ou une Jaguar XJ12-C Broadspeed serait indéniablement très en vue.

Pour aller plus loin sur les XJ12-C Broadspeed, Morrissette vous recommande la lecture de l’article de Boitier Rouge sur le sujet

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