Ce weekend l’Autumn Classic regroupait sur le circuit de Castle Combe de nombreuses voitures de collection. Dans la course dédiéé aux voitures de sport des années 50, un incident est survenu au cours du 10ème tour de course et à impliqué pusieurs véhicules. Cet accrochage est décrit en Angleterre comme l’un des plus couteux de l’histoire de la course automobile historique. Parmi les voitures impliquées on retrouve deux Jaguar XK, une rare Austin Healey 100S et une encore plus rare Aston Martin DBR1.
Au vu des photos, l’Austin Healey 100S semble la plus durement touchée car elle a réellement été prise en sandwich entre les autres véhicules avec des dégâts à l’avant et à l’arrière. Cependant, les réparations seront les plus couteuses pour l’Aston Martin dont la cote est estimée aux alentours de 20 millions de livres. La DBR1 a également était touchée à l’avant et à l’arrière, cette voiture extrêmement rare a notamment été pilotée à l’époque par Sir Stirling Moss. Heureusement aucun pilote ou commissaire n’a été blessé lors de l’incident et les dégâts sont uniquement matériels. Au vu des premières constatations et des récits des personnes présentes, il s’agit d’un enchainement d’incident de course ayant mené à ce gros accrochage. .
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L’accident est largement relayé dans la presse anglo saxonne et pas uniquement dans la presse spécialisée car les versions numériques du Times et du Telegraph y ont consacré un article.
Au-delà des sommes impliquées pour les réparations, cet accident soulève la question du prix des voitures engagées dans les compétitions historiques. Fort heureusement, les anglais étant passionnés, ils jugent que des voitures conçues uniquement pour la compétition, comme l’Aston Martin DBR1, sont faites pour courir et non pas pour prendre la poussière dans un coffre-fort ou être exposées statiquement dans un musée.
Cette vision passionnée des véhicules historiques de compétition est également partagée par le possesseur de l’Aston Martin que nous avons choisi de ne pas citer. Ce dernier a annoncé que la DBR1 serait réparée et de nouveau au départ de compétitions à l’avenir. God save the Queen !
Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.
La vidéo de la semaine : Retour en vidéo sur l’édition 2015 du Goodwood Revival. Si les participants et les spectateurs jouent le jeu en utilisant des voitures et des tenues d’avant 1966, les dernières technologies sont également de mise pour la communication autour de l’événement. Le Goodwood Revival est ainsi très présents sur les différents réseaux sociaux, par le biais du live streaming ou encore par l’utilisation du slow motion. Cette dernière technique basée sur des images ultra ralenties et mises en musique nous donne une vidéo particulièrement réussie : .
Un film qui se déroule au cœur des années 60, avec une Ferrari 250 GTO sur l’affiche et qui débute par une course poursuite en Trabant ne peut pas être foncièrement mauvais. Voici pourquoi Morrissette s’est rendue au cinéma pour voir Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E. le dernier film de Guy Ritchie. . .
L’action se déroule au début des années 60, en pleine guerre froide, un agent américain de la CIA se voit obliger de collaborer avec son homologue russe du KGB. Les deux hommes aux valeurs et aux méthodes diamétralement opposées vont devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur pour tenter d’éviter que le monde ne sombre dans le chaos. Ce film d’espionnage est également une comédie de part le caractère des agents secrets, en particulier celui de l’agent américain Solo dont le flegme semble plus britannique que nord américain.
Du coté automobile, on retrouve bien évidement des voitures incontournables des années 60 mais également une courte apparition du circuit de Goodwood. Pour l’occasion Goodwood s’est mis aux couleurs italiennes et est présenté comme un circuit à proximité de Rome. Les voitures en piste et dans les paddocks, notamment les Aston Martin et Jaguar témoignent que l’on se situe bien en réalité outre manche. Outre la Trabant en début de film, on retrouve également une Ferrari 250 GTO (Statique), un très beau Fiat 500 Multipla, plusieurs Fiat 600 ou encore une Jaguar Type E et un Citroën Type H. .
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La série télévisée Mad Men qui se déroule elle aussi au cœur des années 60 a poussé très loin le niveau de détail dans les décors et les tenues historiques. Les réalisateurs font désormais de très nombreuses études pour éviter tout anachronisme. Ce niveau de détail n’a malheureusement pas encore atteint le casting automobile des films d’époque.
Dans Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E. on note ainsi quelques anachronismes, notamment les pneumatiques du buggy tout terrain ou encore un Land Rover Defender bien plus récent que les années 60. Autres bizarrerie, la présence d’une Type E chez des aristocrates italiens, dans l’immédiat après guerre le nationalisme était très marqué et les dignitaires italiens devaient sans nul doute préférer les Maserati ou Ferrari. Il en est de même pour les utilitaires ou les Citroën Type H sont très présents dans le film alors qu’à l’époque en Italie les utilitaires Romeo devaient être plus nombreux.
En dehors de ces quelques remarques toutes personnelles sur les automobiles d’époque, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E reste un excellent film. Le scenario est particulièrement réussi et tient les spectateurs en haleine tout au long du film. Il n’y a aucun temps mort et le mélange d’action et d’humour fait de ce long métrage l’une des réussites incontestables de l’année 2015.
Les premières informations relatives à l’édition 2016 viennent d’être rendues publiques par les équipes de Peter Auto organisateur de l’événement. 2016 marquera le 25ème anniversaire de la version historique du Tour Auto, à cette occasion quelques nouveautés ont été apportées au programme. Sans surprise le Tour Auto 2016 se déroulera mi-avril, du 18 au 24 avril précisément et proposera aux concurrents un parcours au départ de Paris et à destination de la mer. Pour 2016, le cap sera mis au Sud-Est avec une arrivée sur la côte d’azur. Pour l’instant nous n’avons pas plus de détails sur les différentes villes étapes ni sur la ville d’arrivée précise. .
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Comme lors des précédentes éditions, les vérifications administratives et techniques avant le départ se tiendront sous la verrière du Grand Palais, le lundi 18 avril. Les 250 concurrents s’élanceront ensuite le lendemain matin à l’aube pour découvrir les circuits, épreuves spéciales et chemins de traverses français. Nouveauté 2016, le Tour Auto se terminera par une étape de nuit sur de célèbres routes de l’arrière-pays azuréen. Aucune précision n’est pour l’instant donnée quand à ce parcours nocturne mais Morrissette parierait bien sur les routes du célèbre col du Turini habituellement empruntées en nocturne lors du mythique Rallye de Monte-Carlo.
Du coté des véhicules, les organisateurs ont décidé de mettre à l’honneur ceux qui ont fait les grandes heures du Tour Auto édition anniversaire oblige. On retrouvera donc les Jaguar MK2 3.8 L chères au cœur de Morrissette mais aussi les Ferrari 250 GT Belinetta, Ligier JS2 ou encore Matra MS 650.
Plus de détails sur le parcours du Tour Auto seront dévoilés prochainement, nous vous tiendrons bien évidement informés.
Un nouvel événement automobile se tiendra pour la première fois ce weekend sur l’Autodrome de Montlhéry. Baptisé les Grandes Heures Automobiles, cette manifestation regroupera différents plateaux de roulage auto et moto. Le circuit emprunté pour l’occasion sera l’anneau de 2,5 kilomètres entrecoupé de trois chicanes pour ralentir les participants.
Cette manifestation étant purement une démonstration, aucune notion de compétition ou de chronomètre ne sera prise en compte. Chaque participant auto ou moto prendra la piste deux fois le samedi et une fois au cours de la journée de dimanche. .
Comme lors des grandes heures de l’Age d’Or lorsque celui-ci se déroulait encore à Montlhéry, le centre du circuit sera dédié aux expositions de clubs et au village marchand. On y retrouvera également le paddock accessible au public qui accueillera les autos et les motos entre deux séances de roulage.
Les plateaux seront très éclectiques, du coté des autos, cela va des Bugatti 35 au Renault 5 Maxi Turbo en passant par les Allard J2, Ferrari 250 LM, Jaguar Type D et Type E, Austin Healey et autres Porsche. Du coté des motos on retrouve la même diversité avec de nombreuses cylindrées différentes et des modèles allant des années 30 jusqu’à nos jours.
Le plateau voiture est limité à 200 participants alors que celui des deux roues est limité à 100 véhicules. Au vu des inscriptions présentées sur le site internet de la manifestation, il semble que les deux plateaux ne se seront pas complets pour cette première édition. .
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Parmi les grands noms du sport mécanique on notera la présence annoncée de Réne Arnoux, Hubert Auriol, François Chatriot, Yannick Dalmas, Bernard Deleuze, Philippe Gache, Yves Genies, Jean Pierre Jabouille, Jean Pierre Jaussaud, Jacques Laffite, Henry Pescarolo, Bruno Saby ou encore Jean Vinatier. Toutes ces personnalités seront présentes à Montlhéry dès le vendredi soir pour une soirée de gala au 1924, le nouveau bâtiment situé au cœur du circuit.
Le samedi soir, des roulages nocturnes auront lieu jusqu’à 22 heures de quoi découvrir l’Autodrome sous un autre angle et à la lueur des phares. Voici le programme détaillé de la première édition des Grandes Heures Automobile :
Samedi 26 septembre
9h00 : Ouverture au public
9h30 : Ouverture officielle de la piste
10h00 à 22h00 : Démonstrations et animations .
Dimanche 27 septembre
9h00 : Ouverture au public
9h30 : Ouverture officielle de la piste
10h00 à 18h00 : Démonstrations et animations
18h15 Parade finale
18h45 : Clôture de la manifestation
Du coté des tarifs spectateurs, le billet pour la journée du samedi est à 22€ avec un tarif réduit à 16€ à partir de 17 heures. Les billets du dimanche sont proposée à 20€.
La première course de la matinée n’est pas la moins animée. Longtemps neutralisée, la course est finalement rallongée de trois minutes afin de permettre aux pilotes de s’exprimer. La lutte entre les deux premiers est acharnée et se termine malheureusement par une impressionnante sortie de route dans le dernier virage et une collision face au mur des stands. Celle-ci est heureusement sans gravité pour le pilote, si ce n’est un amour propre et une voiture froissée.
Peter de la Roche – Cooper Norton Mk5 1951
David Woodhouse – Cooper Norton Mk9 1955
Gordon Russell – Mackson Norton 1952
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Richmond and Gordon Trophies
La Scarab de Julian Bronson rapidement éliminée sur ennuis mécaniques, les monoplaces d’origine britanniques se sont retrouvées seules en tête de cette course. Hormis une frayeur au moment ou un incident est survenu juste devant lui à la chicane entre deux retardataires, la course de Rod Jolley au volant de sa Cooper Climax a été relativement calme, celui-ci augmentant petit à petit son avance.
Rod Jolley – Cooper Climax T45/51 1958
Gary Pearson – BRM Type 25 1958
Joe Twyman – Cooper Climax T45/51 1958
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Barry Sheene Memorial Trophy – Part II
Une superbe course avec une lutte de tous les instants entre les deux premiers à partir de la mi-course. Les deux pilotes vont jusqu’à se taper dans le dos en pleine ligne droite ou encore emmener quelques morceaux de la chicane. Cette course annimée s’est quasiment jugée à la photo finish tellement les deux premiers étaient proches au moment de franchir la ligne d’arrivée.
Edward / Shaydon – Matchless G50 1962
Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962
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Résultats agrégés des courses I et II :
Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962
Grant / Johnson – Manx Norton 1962
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St Marys Trophy – Part II
Après les pilotes professionnels, c’est au tour des propriétaires des voitures de tourisme d’en prendre le volant. La course est de nouveau remportée par la Ford Fairlane Thunderbolt pilotée cette fois ci par Henry Mann. La bataille se passe un peu plus loin dans le peloton notament avec la lutte entre les Cortina de Neal et Jordan ou encore la fantastique course de Nick Swift (Swiftune) au volant de sa Mini. Comme lors de chacune des ses apparitions à Goodwood, le pilote préparateur a ravi le public en ne lâchant pas le pare choc arrière de l’Alfa Romeo d’Alex Furiani.
Henry Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
Matt Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
Mike Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965
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Résultats agrégés des courses I et II :
Kristensen / Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
Shedden / Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
Jordan / Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965
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Royal Automobile Club (RAC) TT Celebration
Assurément l’événement phare du weekend qui oppose les AC Cobra, Jaguar Type E et autres Ferrari 250 GTO. La course de tous les superlatifs où les voitures sont toutes plus rares et plus chères les unes que les autres. Si vous êtes sensibles aux impacts sur les carrosseries ne regardez pas cette vidéo car nombre de ces bijoux sur 4 roues vont finir plus ou moins cabossés. Après un départ prudent, la Jaguar Type E de JD Classics aux mains de Ward / Shelden va petit à petit construire son avantage, laissant la meute de Cobra s’expliquer pour les places d’honneur.
Ward / Shelden – Jaguar Type E 1963
Smith / Bryant – AC Cobra 1964
Squire / Stippler – AC Cobre 1964
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Glover Trophy
Cette course de monoplace est restée fidèle au fil rouge du Goodwood Revival 2015, à savoir les têtes à queue et excursions sur la pelouse du Sussex. Malgré toutes ces animations, la victoire d’Andy Middlehurst n’a pas été menacée et celui-ci établi un record en remportant le Glover Trophy pour la 5ème année consécutive.
Andy Middlehurst – Lotus Climax 25 1962
James King – Brabham Climax BT7 1963
Andrew Beaumont – Lotus Climax 24 1962
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Sussex Trophy
Alors que l’on s’acheminait vers un nouveau cavalier seul de Chris Ward sur Lister Jaguar « Costin » la mécanique en a décidé autrement. Bloqué sur le quatrième rapport, la Lister n’a pas pu résister au retour de la Ferrari 246S Dino pilotée par Bobby Verdon-Roe. Le podium est complété par le très sympathique Sam Hancock sur Lister Jaguar « Knobby ».
Bobby Verdon-Roe – Ferrari 246S Dino 1960
Chris Ward – Lister Jaguar « Costin » 1959
Sam Hancock – Lister Jaguar « Knobby » 1958
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Ainsi s’achève le Goodwood Revival 2015, il faudra malheureusement patienter 12 longs mois pour un autre magical step back in time concocté par Lord March et ses équipes. Si vous souhaitez assister à l’édition 2016, rendez vous dès le mois de novembre au moment de la mise en vente des billets.
Le Goodwood Revival 2015 s’est terminé hier soir aux alentours de 19h heure française et celui-ci a encore une fois était une totale réussite avec des courses particulièrement disputées. En lieu et place de la traditionnelle vidéo de la semaine, Morrissette vous propose les meilleurs moments de toutes les courses ainsi que les différents podiums. Débutons avec la course du vendredi soir et celles du samedi. .
Freddie March Mémorial Trophy
Une course dominée de la tête et des épaules par le duo de pilote JD Classics Hood / Ward. Ils ont peu a peu pris l’avantage sur leurs adversaires et les averses en milieu de course n’ont pas ralenti leur progression. Au final ils finissent la course d’endurance de 80 minutes disputée à la tombée de la nuit avec un tour d’avance sur tous leurs concurrents.
Hood / Ward – Cooper Jaguar T33 1954
Nuthall / Wood – RG5 Jaguar Atalanta 1952
Kyvalova / Keen – Cooper Jaguar T33 1954
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Goodwood Trophy
La victoire de Mark Gilles n’a souffert d’aucune contestation, celui-ci imposant son ERA A-Type R3A avec plus de 15 secondes d’avance sur les autres concurrents. Cette victoire fait de Mark Gilles le premier à s’imposer 5 fois au Goodwood Revival dans la même catégorie.
Mark Gilles – ERA A-Type R3A 1934
Calum Lokie – Maserati 6CM 1938
Nicholas Topliss – ERA A-Type R4A 1935
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Fordwater Trophy
Deuxième victoire du weekend pour l’équipe JD Classics grace à John Young qui impose sa Jaguar XK 120 devant la Porsche 356 pilotée par Chris Harris. Le présentateur britanique rendu célèbre par ses vidéos sur YouTube travaille désormais pour Goodwood, cependant sa connaissance du circuit n’a pas été suffisante pour s’imposer.
John Young – Jaguar XK120 1950
Chris Harris – Porsche 356 1953
Philip Champion – Frazer Nash Mille Miglia 1951
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Barry Sheene Memorial Trophy – Part I
Première apparition des acrobates sur deux roues qui se conclue par un triplé des Manx Norton 500. Cette course à deux pilotes avec changement obligatoire en milieu de manche donne toujours des courses très disputées du fait des différences de vitesses entre les premiers et deuxièmes pilotes.
Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
Bain / Brogan – Manx Norton 500 1962
Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962
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St Marys Trophy – Part I
Si vous ne devez regarder qu’une seule vidéo c’est celle-ci. La course la plus disputée du weekend et l’une des plus disputée de l’histoire du Revival a en croire les commentateurs. Les pilotes professionnels ont fait étalage de tous leurs talents aux volants des voitures de tourisme. Tom Kristensen parti en fond de grille impose au final sa Ford Fairlane Thunderbolt devant un peloton de Lotus Cortina et Alfa Romeo.
Tom Kristensen – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
Gordon Shedden- Ford Lotus Cortina Mk1 1965
Frank Stippler – Alfa Romeo 1600 GTA 1965
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Lavant Cup
Même si la course était placée sous le signe du rouge Ferrari, c’est au final une voiture jaune qui s’impose. James Cottingham (DK Engineering) remporte la victoire au volant de sa 500 TRC devant la 750 Monza pilotée par Carlos Monteverde. La lutte entre les deux pilotes a été âpre et s’est soldée par une touchette dans le virage de Woodcote. Carlos Monteverde a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour départ anticipé mais conserve la seconde place.
James Cottingham – Ferrari 500 TRC 1957
Carlos Monteverde – Ferrari 750 Monza 1955
Max Girardo – Ferrari 250 GT Tour de France 1957
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Brooklands Trophy
Voir évoluer la Frazer Nash de Patrick Blakeney-Edwards mérite assurément le détour. Cette voiture qui semble tout droit sortie d’un dessin animé ou d’une bande dessinée a pourtant donné bien du fil a retordre a des autos plus puissantes et plus performantes. La lutte pour la première place a été très serrée, Neil Twyman imposant de peu son Alfa Romeo devant une Talbot.
Neil Twyman – Alfa Romeo 8C 2600 Muletto 1932
Gareth Burnett- Talbot AV105 1931
Patrick Blakeney-Edwards – Frazer Nash Saloon « The Owlet » 1928
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Whitsun Trophy
La traditionnelle course la plus rapide du weekend a été fidèle a sa réputation. Les Lola-Chevrolet T70 Spyder ont imposé leur puissance au terme d’une course très mouvementée, d’abord neutralisée par un Safety Car avant de finalement être interrompue au drapeau rouge. Nick Padmore l’emporte devant Oliver Bryant, deux habitués des courses et des podiums à Goodwood.
Nick Padmore – Lola Chevrolet T70 Spyder 1966
Oliver Bryant – Lola Chevrolet T70 Spyder 1966
Jay Esterer – Chinook Chevrolet Mk2 1966
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Rendez vous demain pour la suite de cette rétrospective avec les courses du dimanche dont l’incontournable Royal Automobile Club TT Celebration remporté par une voiture anglaises devant une armada de Cobra …
Le Goodwood Revival 2015 approche à grands pas car celui-ci se déroulera du 11 au 13 septembre prochain au cœur du Sussex anglais. Si les spectateurs sont à la recherche du dernier accessoire pour finaliser leur look vintage, les concurrents sont également à pied d’œuvre pour préparer l’événement.
Du fait de son succès et de sa notoriété, le Goodwood Revival est en quelque sorte devenu une Coupe du Monde officieuse de l’automobile de collection. Les plus belles voitures et les meilleurs pilotes viennent du monde entier pour s’affronter sur le circuit de Goodwood. Une victoire au Revival est une ligne de choix dans le palmarès d’un pilote et une énorme publicité pour le préparateur de la voiture. Cela prend encore une dimension supérieure lorsque la victoire intervient lors du RAC TT Celebration, course la plus médiatisée du Goodwood Revival. .
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Les anglais jouant à domicile, ils profitent de leur connaissance du terrain et aussi d’innombrables séances d’essais sur place pour mettre au point leurs voitures. Si nos amis britanniques sont les inventeurs du concept du Fair Play, ils ne se privent pas pour autant de prendre un avantage concurrentiel sur leurs compétiteurs étrangers.
Les budgets des participants au Goodwood Revival étant s’ils ne sont illimités, a minima bien fournis, aucun détail n’est laissé au hasard. Tous les réglages de suspensions et de trains roulants (lorsqu’ils sont réglables) sont optimisés pour le profil du circuit de Goodwood. Du coté mécanique, les rapports de ponts, voir les rapports de boite, les différentiels … sont eux aussi optimisés en fonction du circuit. .
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Toute cette mise au point implique de très nombreuses séances d’essais et à quelques semaines du Goodwood Revival, le circuit affiche complet. Le site officiel de Goodwoodsuit régulièrement ces essais privés et met en ligne de nombreuses photos et vidéos des bêtes de course en préparation.
Pour la première fois cette année, nous n’étions pas simples spectateurs de la Traversée de Paris estivale mais en sommes devenu acteurs en participant à celle-ci. L’occasion de vous livrer un point de vue totalement différent des autres années sur cette classique du calendrier de l’automobile de collection.
Dès sept heures du matin, nous sortons l’Austin-Healey 3000, notre monture du jour, d’un discret parking souterrain de la capitale. Désolé pour les parisiens dont la grasse matinée a été interrompue par le chant du six cylindres en ligne ou par le cri strident des freins. A cette heure ci le dimanche matin, les rues de la capitale sont principalement peuplées de taxis et de VTC, plus on se rapproche du Château de Vincennes, plus on voit des véhicules anciens dans le flot de la circulation.
Arrivés à Vincennes, lieu de départ de la traversée estivale de Paris, les bouchons débutent, ce sera d’ailleurs le maitre mot de la matinée. En effet, avant de participer à la Traversée de Paris, on ignorait que Paris comportait autant de feux rouges si proches les uns des autres et que la plupart d’entre eux n’étaient pas synchronisés. A l’usage le premier rapport de la boite de vitesse est le plus souvent utilisé et la jambe gauche du conducteur se voit offrir une séance gratuite de musculation par l’intermédiaire de la pédale d’embrayage. .
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Malgré les efforts des organisateurs de Vincennes en Anciennes, le flux de véhicules anciens est très difficilement absorbé par les infrastructures routières de la capitale gangrénées par les voies de bus. Certains participants habitués y vont de leurs petits raccourcis, ce qui permet d’alléger un peu les embouteillages. La montée et la descente à Montmartre restent le point le plus compliqué du parcours.
Par la suite, fort heureusement les voies s’élargissent un peu permettant de temps en temps de mettre la troisième. Sous le soleil du mois d’aout et un beau ciel bleu sans l’ombre d’un nuage, les monuments parisiens brillent pour accueillir les voitures anciennes : Concorde, Grand Palais, Pont Alexandre III, Invalides, Tour Eiffel … Après avoir fait le tour de la capitale et de ses monuments nous prenons la direction de Meudon et des terrasses de l’observatoire.
Un véritable havre de paix situé à quelques kilomètres de Paris et avec une vue imprenable sur la capitale. Petit à petit les voitures stationnent à l’ombre des arbres, les moteurs se taisent et laissent place au pique nique. Les voitures sont stationnées en fonction de leur heure d’arrivée sans distinction de marques ou de modèles, donnant lieu à une joyeuse diversité et à une palette de couleurs de carrosseries des plus variées. .
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Pour avoir assisté à de nombreuses éditions de la Traversée de Paris que ce soit hivernale ou estivale nous pouvons vous livrer nos impressions. Les participants ont l’avantage de disposer d’un beau parcours, véritable balade historique au cœur de Paris en revanche ils voient peu les autres participants. La vue se limite aux 5 ou 6 voitures vous précédant et aux quelques autres vous suivant. Les principaux revers de la médaille sont les interminables bouchons et ralentissements inhérents à la circulation parisienne.
A l’inverse, les specateurs basés en bord de route ont la chance de voir passer l’intégralité des véhicules composant la Traversée de Paris. En revanche, ils ne bénéficient pas de l’atmosphère particulière que partagent les participants et ne goutent pas aux joies du pique nique champêtre à la fin de la Traversée de Paris.
Contrairement aux autres éditions, nous vous proposons donc un voyage dans les rues de Paris par le biais des divers photos que nous vous avons rapporté :
Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.
La vidéo de la semaine :
Comme vous le savez certainement, Jaguar a relancé en 2014 la production de six Type E lightweight « manquantes » qui n’avaient pas été produites entre 1963 et 1964. Ce projet est désormais devenu réalité et les voitures sont produites une à une et vendues à des clients soigneusement séléctionnés en échange de la coquette somme de 1 000 000 £. Le magazine Autocar a put tester la Jaguar Type E lightweight et nous offre une vidéo de près de 10 minutes mélant essais en piste et explications techniques. La vidéo n’est disponible que dans la langue de shakespeare mais mérite le détour.