Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.
La vidéo de la semaine :
Selon de très sérieuses études scientifiques, le troisième lundi du mois de janvier est considéré comme la journée la plus déprimante de l’année. Pour ne pas rester dans cette spirale négative tout au long de la semaine, nous vous proposons de nous évader au volant d’une somptueuse Jaguar. Il ne s’agit pas de n’importe quelle voiture produite à Coventry, mais ni plus ni moins d’OKV2, l’une des premières Jaguar Type D produite ayant participé aux 24 heures du Mans et ayant ensuite servi de véhicule de développement à Jaguar.
Cette vidéo est une nouvelle fois signée de l’excellent site Petrolicious. Outre le pedigree exceptionnel de la voiture, c’est surtout l’état d’esprit de son propriétaire actuel qui a retenu notre attention. Ce passionné de Jaguar a utilisé et continue d’utiliser sa Type D dans toutes les conditions climatiques. Il ne se considère pas réellement comme propriétaire de ce morceau d’histoire mais plutôt comme un homme ayant eu la chance de partager pendant quelques années l’histoire de cette voiture unique. Embarquez avec lui à bord de la Jaguar Type D de 1954 :
Si la carrière cinématographique de Steve McQueen a été riche de succès, sa reconnaissance et son aura n’ont cessé de grandir depuis le décès de la star Hollywoodienne. Comme beaucoup de grands peintres, Steve McQueen aura eu une reconnaissance posthume même s’il est important de rappeler que de son vivant l’acteur était déjà adulé. Celui que beaucoup appellent désormais le King of Cool est décliné sous toutes les formes, que ce soit pour promouvoir des lunettes de soleil, une marque de vêtements. Les magazines de mode louent sans réserve son style et Steve McQueen semble être devenu monsieur parfait pour les annonceurs ce qui était loin d’être le cas de son vivant.
Les voitures ou tout autre objet lui ayant appartenu s’arrachent à prix d’or dans les ventes aux enchères. Ces films sont souvent réédités, tout comme les documentaires sur sa vie dont le dernier en date est Steve McQueen : The Man & Le Mans. On peut apprécier ou regretter cette McQueen mania, mais le phénomène est indéniable. .
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Le King of Cool aura désormais droit à sa bande dessinée, celle-ci est naturellement intitulée Steve McQueen in Le Mans. Derrière les bulles et les vignettes, on retrouve Sandro Garbo et les équipes de son studio. La bande dessinée s’inspire directement du film Le Mans qui a tenu un rôle central dans la vie et dans la carrière de Steve McQueen.
L’auteur présente Steve McQueen in Le Mans comme un hommage à Steve McQueen mais également comme un cadeau pour les passionnés de course automobile. La réalisation de l’album aura nécessité plus de trois ans de travail afin de retranscrire au mieux les formes inoubliables des voitures de l’époque mais également les couleurs propres aux années 70.
L’édition hommage en format relié de l’album vient de sortir et celle-ci devrait naturellement être disponible dans les allées du salon Rétromobile qui se déroulera à la Porte de Versailles dans un peu moins d’un mois. .
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Pour plus de renseignements ou pour commander votre exemplaire de Steve McQueen in Le Mans : http://mcqueenlemans.com
L’année 2016 est sur le point de franchir le drapeau à damiers, il est donc temps de jeter un coup d’œil dans le rétro et de vous présenter nos souvenirs de cette année. Généralement lors des années précédentes, au cours du mois de décembre nous vous présentions nos 10 coups d’œil dans le rétro sous forme de clins d’œil à dix bons souvenirs de la saison écoulée. Malheureusement 2016 aura été riche en incidents mécaniques, nous avons donc décidé de sélectionner trois tops et trois flops qui relatent pour nous au mieux cette année 2016.
Top #1 : On a roulé à Goodwood
On débute nos coups de coeur par un lieu mythique, le circuit de Goodwood. Si le tracé n’a rien d’exceptionnel, la simple évocation de ce nom fait rêver tous les amateurs d’automobile de collection. Après avoir assisté en tant que spectateurs à plusieurs Revival et Members Meeting, nous avons eu l’occasion en novembre dernier de nous retrouver de l’autre côté des barrières et de prendre la piste. Sous une météo typiquement britannique, le circuit semblait nous être réservé avec seulement 5 voitures en piste. Morrissette toute heureuse de retrouver son Angleterre natale s’est parfaitement bien comportée et en a surpris plus d’un par sa vitesse dans des conditions d’adhérence précaires. .
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Top #2 : Bataille épique à Spa
Plus besoin de présenter le circuit de Spa-Francorchamps entré depuis bien longtemps au panthéon des circuits les plus mythiques et les plus appréciés des pilotes de course. Fin juin, Morrissette est en piste pour participer à la première édition des 3h de Spa-Francorchamps. Apres une séance d’essai compliquée, la MG B retrouve la bonne carburation pour le départ de la course. Avec plus de 70 voitures au départ, pas le temps de s’ennuyer et Morrissette se retrouve rapidement au milieu d’un peloton de 4 MGB, la moindre erreur se paye cash avec plusieurs places perdues instantanément. Le classement varie d’un tour à l’autre mais pas le plaisir de conduire avec de véritables batailles portières contre portières mais dans le respect des carrosseries. .
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Top #3 : Nouveau Look pour une nouvelle saison
Morrissette n’est pas passée entre les mains de Cristina Cordula mais a reçu une nouvelle grille de calandre et un nouveau bas volet avant. Le radiateur d’huile a ainsi migré devant le radiateur d’eau et Morrissette se présente avec un nouveau look conforme au règlement FIA. En complément de cette face avant, de nouveaux pneus Avon remplacent les Yokohama et donnent un look plus vintage à la MG B. Pour ses premiers tours de roues au Mans au mois de février, Morrissette se présente donc sous ses plus beaux atouts. .
En contrepartie des tops de l’année, il y a malheureusement eu aussi quelques flops :
Flop #1 : Casse moteur épisode 1
Lors de la séance de roulage au Mans avant le début de la saison, après quelques tours de circuit, le 4 cylindres de Morrissette ne tire pas comme d’habitude et il y a un léger bruit. Par précaution on rentre au stand pour vérification avant de causer trop de dégâts. Un premier diagnostic indique que quelque chose ne tourne pas rond dans le bas moteur. Le démontage révélera un défaut de graissage, résultat changement complet du moteur : bloc, vilebrequin, bielles, pistons … Une saison 2016 qui ne débute pas sous les meilleurs auspices mécaniques. .
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Flop #2 : Casse moteur épisode 2
Une fois remis de ses soucis mécaniques du Mans, Morrissette participe à la course d’ASAVE Racing 65 du val de vienne puis aux 3h de Spa. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la première heure de course est intense, puis les écarts se creusent et l’on entre réellement dans une course d’endurance. Au début du 3ème relais, soudainement la MG B ne tourne plus rond et émet un bruit plus proche de la chasse à courre que de la compétition automobile. Après un retour au stand non planifié, le verdict tombe, une soupape d’échappement ne s’ouvre plus c’est donc l’abandon. Au démontage, on découvrira qu’un poussoir a cédé. Nous sommes donc contraints de changer de nouveaux les poussoirs, tiges de culbuteurs et arbre à cames. Une saison 2016 définitivement à oublier sur le plan mécanique.
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Flop #3 : Coup de chaud à Nogaro
Dernière course de la saison, la manche d’ASAVE Racing 65 se déroule sur le circuit de Nogaro dans le Gers. Morrissette ne donne pas toute sa puissance et les choses vont aller en empirant avec l’augmentation de la température. La MG B voit rouge et la température d’eau flirte avec les 110 degrés. Dans ces conditions pas d’autre choix que de lever le pied pour économiser la mécanique. Cette dernière course de la saison se transforme donc en gentille journée circuit avec les yeux rivés sur la température d’eau plutôt que sur les trajectoires et les points de freinage.
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Bonnes fêtes de fin d’année à tous et rendez-vous en 2017 pour de nouvelles aventures. Nous vous en dirons plus très prochainement.
Nous continuons notre série d’idées cadeaux de dernière minute ayant pour thème l’automobile. Après les livres, nous vous proposons aujourd’hui une sélection de DVD qui devraient ravir les passionnés de voitures mais également de deux roues.
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Grands Prix
Le film de John Frankenheimer sorti en 1966 a toujours eu nos faveurs. Il nous plonge au cœur du monde de la Formule 1 des années 60 avec tout ce que cela comporte de gloire mais aussi de drame. Vivant quelques peu dans l’ombre du film Le Mans, Grand Prix à notre préférence car les images y sont également très belles mais le scénario est plus développé. .
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Le Mans
Impossible d’évoquer les DVD sur l’automobile de collection sans mentionner Le Mans. L’œuvre de Steve McQueen obsédé dans son idée de restituer le plus fidèlement possible l’ambiance de la course automobile. On retiendra de ce film un documentaire unique et jamais égalé ainsi que la célèbre phrase « Racing is life. Anything before or after is just waiting ». .
. Weekend of a Champion
Sorti maintenant il y a quelques années, Weekend of a Champion est un documentaire de Roman Polanski sur un weekend de course à Monaco de son ami Jacky Stewart. Là aussi un DVD incontournable à voir et à revoir. On y mesure notamment le fossé abyssale qui existe entre la F1 des années 60/70 et celle d’aujourd’hui. .
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Une alternative à Weekend of a Champion dans la catégorie documentaire peut être Steve McQueen The Man & Le Mans. Ce documentaire retrace la création et le tournage du film Le Mans. De nombreux témoignages de personnes présentes à l’époque mais également de son fils nous dévoilent l’envers du décor de ce film mythique. On y a apprends aussi quelques anecdotes savoureuses sur la vie de Steve McQueen dans le Sarthe pendant le tournage qui a duré plusieurs mois. .
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Rush
Ce film sur la rivalité au sommet entre Nikki Lauda et James Hunt est une totale réussite. L’opposition de style et de caractère des deux pilotes ainsi que leur soif de gagner sont fidèlement retranscrites. Le film n’a pas eu en salles le succès qu’il méritait. Le DVD est là pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de le voir au cinéma ou qui souhaitent revoir Rush. .
. Burt Munro
Anthony Hopkins endosse le rôle de Burt Munro, ce champion australien de moto qui s’est mis en tête de vivre son rêve de vitesse au guidon de sa vieille Indian sur le lac salé de Bonneville. Le film touchant est particulièrement réussi est basé sur une histoire vraie bien souvent méconnue du grand public. .
La vente aux enchères de la Collection Gérard Gombert a été beaucoup moins médiatisée que d’autres ventes (Baillon par exemple) mais celle-ci a néanmoins généré un intérêt certain si l’on en juge par le nombre de lecteurs de notre article sur le sujet. L’attrait des voitures ayant appartenues à la Gombe s’est confirmé jeudi lors de la vente avec près de 1000 personnes présentes physiquement et de nombreux enchérisseurs par téléphone ou par internet. Si l’on en juge par les résultats, ces personnes n’étaient pas simplement là pour le spectacle mais réellement avec l’intention d’acheter car les prix de très nombreux lots ce sont envolés.
Les résultats définitifs n’ont pas encore été publiés par Osenat mais les stars de la vente ont répondu présentes et même dépassé les attentes. L’Alpine A210 ayant participé aux 24 heures du Mans était mise à prix 80 000€, celle-ci a atteint plus de dix fois son prix départ puisqu’elle a été adjugée 872 800€ frais de vente inclus. Vu la somme de départ investie, la restauration de celle-ci devrait finalement couter moins cher que l’achat de l’épave. .
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Autre voiture très attendue que nous vous avions présenté, le roadster AC ayant notamment appartenu à Françoise Sagan a trouvé un nouvel acquéreur pour la somme de 150 000€. Là aussi de gros travaux de restauration sont à prévoir avant de pouvoir profiter du roadster britannique cheveux au vent.
Les enchères les plus folles se sont très certainement portées sur la Lamborghini Miura P400S. Celle-ci était grandement incomplète puisque subsistait environ la moitié de la voiture. Cette demi Miura n’aura pas refroidi les acheteurs qui se sont disputés celle-ci jusqu’à 150 000€ malgré un prix de départ de 20 000€.
Derrière ces têtes d’affiches, les autres voitures ont également réalisé des chiffres importants, notamment les divers modèles d’Alpine proposés à la vente. Une rare Alpine A110 cabriolet a trouvé preneur pour un peu plus de 48 000€. La plupart des autres berlinettes dieppoises ont été vendues à des prix supérieurs à 15 000€ malgré des états de délabrement plus ou moins avancés suivant les modèles.
Du côté des voitures plus classiques bien souvent vendues en lots afin de servir de banque de pièces détachées ou de projets de restauration, les prix ont été plus mesurés. Il y avait donc quelques affaires à réaliser lors de cette vente aux enchères mais en contrepartie les acheteurs se lancent dans des chantiers de restauration qui vont certainement s’étaler sur plusieurs années.
Après la vente de la collection Baillon, celle de La Gombe a connu également un très fort succès avec une envolée des prix sur certains modèles. L’attrait pour les sorties de grange, voire dans le cas présent les sorties d’abris ou de foret semble indéniable. Les acheteurs sont prêts à investir des sommes importantes dans ces voitures même si parfois le cout d’achat ajouté au coup de la restauration dépasse largement la valeur de la voiture sur le marché. .
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Au lendemain de la vente La Gombe, une question demeure en suspens : ces voitures seront-elles restaurées ou simplement stockées en l’état comme des œuvres d’art et des souvenirs d’une époque révolue ?
HVM Racing, organisateur des courses de l’Historic Tour, le Championnat de France Historique des Circuits FFSA vient de dévoiler son programme 2017. Il est donc temps de mettre à jour vos agendas pour la saison prochaine et de débuter la préparation de vos voitures. .
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L’historic Tour comportera 6 meetings répartis tout au long de l’année. La saison s’ouvrira de nouveau sur le circuit du Castellet et se terminera non plus sur celui de Lédenon mais au Vigeant sur le circuit du Val de Vienne. Pour 2017, l’épreuve de Dijon-Prenois fait son retour au calendrier dans le courant du mois de mai. En revanche, les circuits du Mans et de Ledenon ne figurent plus au calendrier. Pour les autres meetings de l’Historic Tour il y a quelques évolutions de date mais pas de grande révolution. .
Historic Tour 2017 :
Le Castellet (Circuit Paul Ricard) : 7, 8 et 9 avril
Dijon (Circuit de Dijon-Prenois) : 5, 6 et 7 mai
Charade (Circuit de Charade) : 9, 10 et 11 juin
Nogaro (Circuit Paul Armagnac) : 8, 9 et 10 septembre
Le Vigeant (Circuit du Val de Vienne) : 29, 30 septembre et 1er octobre
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Aucun détail n’a pour l’instant été communiqué concernant les plateaux qui composeront l’Historic Tour 2017, mais ceux-ci devraient dans leur grande majorité etre similaires à ce que nous avons connus au cours des dernières saisons. L’ASAVE Racing 65 continuera son développement avec de belles surprises en perspective. Nous vous donnerons plus d’informations dès que possible.
Aux cotés de l’Historic Tour, HVM Racing organisera deux autres épreuves historiques au cours de la saison 2017. Le Grand Prix Historique de Pau Ville se tiendra les 27 et 28 mai alors que la Dijon Motors Cup cloturera la saison les 6, 7 et 8 octobre. En l’absence de Grand Prix Historique de Monaco (année impaire), le Grand Prix Historique de Pau Ville devrait faire la part belle aux monoplaces sur ce circuit très prisé notament des pilotes britaniques. .
La saison de sport automobile 2016 touche petit à petit à sa fin et le calendrier 2017 commence à se dévoiler. Après le circuit de Goodwood, c’est au tour de Peter Auto de révéler ses événements prévus pour la prochaine saison.
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Tour Auto
Les dates du célèbre rallye qui retrace les grandes heures du Tour de France Automobile sont connues depuis quelques jours. Le Tour Auto 2017 se déroulera comme nous vous l’avions annoncé du 24 au 30 avril. Comme de coutume, les participants s’élanceront depuis la capitale, le parcours prendra ensuite une direction inédite avec un passage en Bretagne avant de mettre le cap au sud.
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Circuit
Les meetings de Peter Auto ne connaitront pas de révolution, ceux-ci continueront de s’articuler autour des plateaux suivants : Sixties Endurance, Trofeo Nastro Rosso, Classic Endurance Racing (divisé en deux catégories), Heritage Touring Cup et le Group C Racing. Morrissette espère être prête en 2017 pour prendre le départ d’une course en Sixties Endurance. En fonction des meetings, le programme pourra être complété par d’autres plateaux invités. .
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Comme en 2016, la saison débutera en Espagne avec le circuit de Jarama. Les concurrents auront ensuite droit à un véritable tour d’Europe qui se conclura fin octobre sur le circuit du Castellet. La manche italienne se tiendra sur le circuit de Monza, une alternance semble se mettre en place entre Monza et Imola. Un nouvel événement vient s’ajouter au calendrier, le Hungaroring Classic qui se déroulera à la fin du mois de septembre en Hongrie. La venue de ce nouvel événement repousse la date des 10 000 tours au Castellet de quelques semaines.
Calendrier circuit 2017 Peter Auto :
Jarama Classic du 31 mars au 2 avril
Spa Classic du 19 au 21 mai
Grand Prix de l’Age d’Or du 9 au 11 juin
Monza Historic du 30 juin au 2 juillet
Hungaroring Classic du 29 septembre au 1er Octobre.
Dix Mille Tours du 20 au 22 octobre
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Moto
C’est la grande nouveauté 2017, puisque Peter Auto et l’ACO (Automobile Club de l’Ouest) viennent d’annoncer leur collaboration pour la mise en place d’un événement dédié à la moto de collection. Cet événement se déroulera sur le circuit du Mans les 7, 8 et 9 juillet prochain. Aucun détail n’a pour l’instant été dévoilé mais les fans de motos parient déjà sur un le Mans Classic version deux roues. .
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Concours d’élégance
Le concours d’élégance Chantilly Arts et Elegance figure de nouveau au calendrier 2017 de Peter Auto. Fort du succès des premières éditions, celui-ci s’inscrit petit à petit dans le calendrier mondial de l’automobile de collection. Pour 2017, la date retenue est le 10 Septembre ce qui place Chantilly Arts et Elegance en concurrence frontale avec le Goodwood Revival.
L’Historic Tour continue son développement et inclut pour la première fois une manche sur le circuit du Mans. Les pilotes de ce championnat de France réservé aux voitures historiques se retrouveront ce weekend (23-25 septembre) sur le circuit Bugatti. Il s’agit de l’avant dernière manche de l’Historic Tour qui se clôturera quelques semaines plus tard sur le circuit de Ledenon. .
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L’heure du bilan final approchant, chaque pilote aura à cœur de marquer le plus de points possible pour garantir une bonne position au classement final de l’Historic Tour. La légende entourant le circuit du Mans a encore fait son effet et l’on annonce plus de 400 pilotes au départ de l’Historic Tour du Mans. Les habituels protagonistes français seront rejoints par de nombreux pilotes européens, principalement britanniques. Avec autant de pilotes au départ, le spectacle devrait sans nul doute être assuré tout au long du weekend.
Les plateaux en piste seront ceux que l’on retrouve habituellement au départ des différentes manches de l’Historic Tour avec des courses réservées aux GT et berlines : Trophée Maxi 1000, HTCC / Le Groupe 1, ASAVE Racing 65, GT Tourisme ASAVE, Saloon Car, GT Classic et Trophée Lotus.
Les monoplaces seront également nombreuses au départ de l’Historic Tour du Mans dans les plateaux suivants : Trophée F3 Classic, Trophée Formule Renault Classic, Trophée Formule Ford Kent, Challenge Formule Ford Historic et Sport Protos Cup.
Morrissette ne sera pas au départ de l’Historic Tour pour cause de concurrence de date avec le marathon de Berlin sur lequel nous reviendrons dès demain. D’autres MG B seront toutefois présentes dans le plateau regroupant l’ASAVE Racing 65, le challenge ASAVE et le Saloon Car pour défendre l’honneur des petits roadsters anglais. .
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Pour les spectateurs, l’entrée sera gratuite tout au long de l’événement avec un accès à toutes les tribunes et zones publiques. En revanche l’accès au paddock sera payant au tarif de 20€ pour le weekend.
Lors des dernières ventes aux enchères, les Ferrari de compétition semblent marquer quelque peu le pas et son souvent vendues aux alentours de leur estimation la plus basse, lorsqu’elles trouvent preneur. Et si une Jaguar venait détrôner les purs sangs italiens dans le palmarès des ventes aux enchères ? Une Type C dotée d’un important palmarès (à défaut d’être limpide) a récemment battu le record pour un tel modèle lors d’une vente aux enchères à Monaco.
Le duel entre Enzo Ferrari et Sir William Lyons a longtemps eu lieu dans la Sarthe lors des 24 heures du Mans, et c’est justement une voiture victorieuse de cette épreuve mythique qui sera proposée à la vente dans quelques jours.
Cette Jaguar Type D (XKD501 pour les spécialistes) a remporté les 24 heures du Mans en 1956, non pas avec la célèbre couleur British Racing Green mais avec une autre couleur qui allait progressivement devenir elle aussi connue, celle de l’Ecurie Ecosse. Lors de l’épreuve Mancelle, elle était pilotée par Ron Flockhart et Ninian Sanderston et flanquée du numéro 4 quelle arbore d’ailleurs toujours. La voiture s’impose devant les Jaguar Type-D officielles qui ont connu des soucis mécaniques et des accrochages ainsi que devant les Aston Martin avec lesquelles la lutte a été intense au cours des 24 heures du Mans. .
XKD 501 aux 24 heures du Mans 1956
Changement de pilote
La victoire de XKD501 aux 24 heures du Mans 1956
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Petit retour en arrière sur la genèse de XKD501, dès 1953, le constructeur de Coventry se rend compte que malgré sa victoire aux 24 heures du Mans, la Type-C n’est plus à la pointe de la performance et il faut étudier une remplaçante. Ce sera la Type-D, monocoque en aluminium toujours motorisée par le 6 cylindres en lignes XK chère à la marque. En version 3,4 litres et dotée de 3 carburateurs Weber de 45, la Type-D développe plus de 250 chevaux. L’aérodynamisme est également soigneusement travaillé en prévision de la ligne droite des Hunaudières.
Jaguar construit 6 Type-D officielles à partir de 1954 dont les numéros de châssis vont de XKD401 à XKD406. L’une d’entre elles remporte d’ailleurs les 24 heures du Mans 1955 qui seront plus marquées par le dramatique accident que par la victoire de Jaguar. En parallèle, pour répondre au minimum d’homologation, Jaguar construit des Type-D a destinées à des écuries privées.
XKD501 est la première Type-D privée produite et celle-ci est vendue à l’écurie Ecosse en 1955. Les débuts de XKD501 ne sont pas à la hauteur du potentiel de la voiture avec diverses sorties de pistes et des résultats relativement moyens. Les meilleurs classements de la saison 1955 sont une victoire à Aintree et une seconde place obtenue lors des 9 heures de Goodwood.
En 1956, la Jaguar Type-D de l’écurie Ecosse obtient de nouveau des places d’honneur en Angleterre avant d’être engagées aux 24 heures du mans avec le succès que l’on sait.
Suite à cette victoire la voiture sera encore engagée dans quelques compétitions mais sera rapidement remisée, ce qui lui permet d’être présentée aujourd’hui dans une configuration très proche de celle des 24 heures du Mans 1956. .
L’intérieur de XKD501
6 cylindres en ligne XK de 3,4 Litres
Dérive aérodynamique
Ecurie Ecosse
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La voiture a été restaurée précédemment, mais en conservant le maximum des éléments originaux qui donnent toute la valeur à la voiture. Ces qualités ont été appréciées au concours d’élégance de Pebble Beach où la voiture a remporté un prix en 2002.
Ce véritable morceau de l’histoire de Jaguar mais également de l’histoire de la course automobile sera proposé aux enchères par RM Sotheby’s lors de leur vente de Monterey le 19 aout prochain. L’estimation est en rapport avec le pédigrée de la voiture puisqu’elle se situe entre 20 et 25 millions de dollars, de quoi en faire l’une, si ce n’est la Jaguar la plus chère de l’histoire.
Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.
La vidéo de la semaine :
Quelques semaines après que le drapeau à damiers soit tombé sur la dernière manche de l’édition 2016 du Mans Classic, les équipes de Peter Auto nous offrent le film de cet événement. Ce long documentaire de plus de cinquante minutes permet de se replonger dans l’atmosphère du Mans Classic que ce soit en piste, du côté des paddocks, dans les espaces clubs ou encore au travers des nombreuses animations proposées. Si vous n’avez pas pu assister au Mans Classic 2016, il s’agit d’une bonne session de ratrapage.