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Tout sur le 73rd Goodwood Members Meeting

Le 73rd Goodwood Members’ Meeting s’est déroulé ce weekend sur le circuit du même nom et nous avons eu le bonheur d’y être en tant que spectateurs. Petit rappel de ce qu’est le Members Meeting : lorsque le circuit de Goodwood était en activité, il accueillait chaque année des meetings réservés à ses membres. En 2014, les organisateurs ont décidé de faire renaitre cet événement en organisant une 72ème édition, la tradition perdure cette année avec la 73ème, une 74ème est d’ores et déjà annoncée pour 2016. Le Members Meeting est principalement réservé aux membres même si la vente de place était ouverte au grand public à partir de janvier. Les places étaient cette année limitées à 18 000 et ont toutes trouvées preneurs ce qui montre l’intérêt déjà grandissant pour cette manifestation.

Si vous êtes un habitué du Goodwood Revival et ses 140 000 spectateurs cela fait une grosse différence, il n’y a pas ou peu de mouvements de foule, tout est accessible, on peut voir la piste et prendre des photos sans aucun problème à l’endroit de son choix. Tous les paddocks sont accessibles, le bâtiment surplombant les stands aussi et il est même possible plusieurs fois au cours du weekend de participer à un grid walk sur la piste. Aux alentours du circuit les boutiques sont très peu nombreuses et les spectateurs ne sont pas spécialement habillés en tenue d’époque, le spectacle est donc uniquement en piste. C’est la principale différence avec le Revival, le Members Meeting est avant tout un événement dédié à la course automobile là ou le Revival est un voyage dans le temps qui permet aux spectateurs de remonter au milieu des années 60.
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73MM Party.
L’une des attractions du Members Meeting est la soirée du samedi soir, celle-ci était tout simplement magique. Les organisateurs avaient installés une ancienne fête foraine au cœur du circuit et tous les manèges étaient accessibles gratuitement. Les hangars qui accueillent habituellement des avions avaient été transformés en lieu de restauration où en salle de concert à la programmation particulièrement bien choisie. La soirée se termine par un très joli feu d’artifice parfaitement mis en musique. Tout le monde se côtoie au cours de cette soirée, spectateurs, pilotes, mécaniciens, et organisateurs … il n’y a aucune barrière et nous avons notamment diné à la table derrière Jochen Mass et Emanuele Pirro.

Du point de vue des courses, celles-ci sont très proches des courses du Revival, de nombreuses voitures sont identiques, les pilotes sont tout aussi bons et les courses autant disputées. Si le Graham Hill Trophy n’a pas encore la renommée et la diversité du RAC TT Celebration, il regroupe de magnifiques autos, principalement des Cobra, Cobra Daytona et Jaguar Type E cette année. Les voitures glissent comme à leur habitude dans la courbe de Woodcote et les batailles sont viriles mais correctes. Les courses de voitures de tourisme (Gerry Marshall Trophy et Sopwith Cup) sont les plus disputées, le peloton est très compact et la plupart des virages sont abordés portières contre portières. On retrouve les habituelles batailles de Goodwood entre David et Goliath où les petites voitures prennent l’avantage dans les courbes du fond du circuit alors que les grosses cylindrées se rattrapent dans la ligne droite de Lavant ou celle des stands.
.73MM Start.
Cette année la course monotype était dédiée aux Porsche 911 châssis court et à donné lieu à un festival de glisse qui a ravi les spectateurs présents autour du circuit. Tous les pilotes invités connaissaient leurs Porsche 911 sur le bout des doigts et ont assuré le spectacle en se doublant et se redoublant, le tout bien souvent en glisse des quatre roues. Les prototypes du Bruce McLaren Trophy sont aussi particulièrement impressionnants, ils ont d’ailleurs établi un nouveau record sur le circuit de Goodwood et dépassent à de nombreuses reprises la barre des 200 km/h sur le circuit. On ne peut pas terminer ce résumé des courses sans mentionner la magnifique victoire d’une MGB (ex Le Mans) dans la Les Leston Cup, le pilote au pilotage plus que généreux n’a rien lâché remontant de la 4ème place sur la grille de départ jusqu’à la victoire finale.

En plus des courses, de nombreuses démonstrations étaient organisées : F1 des années 70, voitures du Groupe C ou encore McLaren F1 GTR. Dans n’importe quelle autre manifestation, l’une de ces démonstrations aurait été l’attraction principale du weekend, à Goodwood il s’agit juste d’une animation parmi d’autre. Le plateau de F1 était tellement imposant qu’il a du être scindé en deux, toutes les voitures marquantes de l’époque étaient présentes : Ferrari, Lotus, McLaren, Hesketh, Tyrrell, Shadow … Même constat pour les groupes C ou les différentes Jaguar rivalisaient avec les Nissan ou encore la Mercedes. Le samedi midi une F1 moderne (2013) était également en piste pour une démonstration, le différentiel de vitesse et de bruit par rapport aux autres voitures de courses est particulièrement impressionnant. Il s’agit d’un événement unique car les F1 modernes ne prennent normalement jamais la piste sur le circuit de Goodwood, se limitant à la course de cote du Festival of Speed.
.73MM F1

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En conclusion, le Members Meeting est un événement différent du Goodwood Revival mais tout aussi réussi, les deux sont parfaitement complémentaires et on ne saurait trop vous conseiller d’y assister rapidement avant qu’il ne soit victime de son succès. Heureux anglais qui en plus d’avoir un parc quasiment inépuisable de voitures de collection disposent avec le circuit de Goodwood de courses historiques haletantes plusieurs fois par an.

Retrouvez ici toutes nos photos du weekend classées par plateaux :

73rd Goodwood Members Meeting : Ambiance
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73rd Goodwood Members Meeting : Gerry Marshall Trophy
73rd Goodwood Members Meeting : Graham Hill Trophy
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73rd Goodwood Members Meeting : John Aldington Trophy (Porsche 911)
73rd Goodwood Members Meeting : Sopwith Cup
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73rd Goodwood Members Meeting : Demonstrations
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73rd Goodwood Members Meeting : Les Leston Cup
73rd Goodwood Members Meeting : Monoplaces
73rd Goodwood Members Meeting : Salvadori Cup
73rd Goodwood Members Meeting : Bruce McLaren Trophy

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Vidéo de la semaine #150

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Chris Harris est un journaliste automobile célèbre en Angleterre, notamment pour ses essais vidéos de supercars ou il n’hésite pas à user et abuser des burns et dérapages contrôlés. L’homme sait cependant se montrer plus fin en pilotage et s’intéresse également aux courses historiques. Il a cette année participé au Goodwood Revival au volant d’une Lister Jaguar inscrite dans le fameux Royal Automobile Club TT Celebration au coté d’Anthony Reid.

La vidéo retranscrit bien l’ambiance unique de Goodwood mais également les moyens mis en œuvre pour préparer la course. Bien qu’étant une épreuve de Gentleman Driver, une victoire lors du Goodwood Revival est un objectif majeur dans une saison et l’esprit du baron de Coubertin selon lequel l’essentiel est de participer ne semble pas avoir cours dans le Sussex.

La vidéo bien qu’en anglais est compréhensible de tous et particulièrement bien faite, gentleman start you engines :


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Fast & Furious 6 : voir plus loin que le bout de son capot

Il faut s’y faire, on vieillit tous, Morrissette va sur ses 45 ans, son pilote approche la trentaine et la saga Fast & Furious débutée en 2001 en est à son sixième opus. Si les premiers Fast & Furious pouvaient être considérés comme des films de série B basés sur le tuning, la série a évolué pour devenir désormais un film familial à grand spectacle. Il suffit de voir le public se pressant ces jours-ci dans les salles obscures, on y retrouve l’inévitable bande de potes, des familles, mais également des groupes de copines, des couples,  des duos père / fils, il s’agit d’un film multi générationnel et d’une rare mixité sociale.

Fast6

Quel pied de nez de sortir Fast & Furious 6 en pleine quinzaine Cannoise, le film n’y sera probablement jamais primé mais il attirera certainement plus de spectateurs que tous les films de la sélection cannoise réunis. La longévité de la série prouve qu’un film basé sur des valeurs simples d’amitié et de famille opposant les bons et les mauvais trouve toujours son public au début des années 2010.

Morrissette n’hésite pas à affirmer que le sixième volet de la série est le meilleur, le scénario est plus étoffé et Fast & Furious 6 crée du lien entre les différents épisodes de la saga qui étaient jusqu’alors quelque peu décousus. Dès le générique, on se retrouve immédiatement dans l’ambiance de Fast & Furious et celui-ci aurait pu faire figure de bande annonce pour le film. Si vous n’appréciez pas quittez immédiatement la salle, au contraire, si vous appréciez vous devriez passer un bon moment dans votre fauteuil de cinéma.

Pour sa première visite sur le sol européen, Fast & Furious a sélectionné avec gout les véhicules locaux présents dans le film, du coté des anciennes une Ford Escort Mk1 vous attend dès l’affiche on retrouve également une Jaguar Type E ou encore des plus rares Lister Jaguar ou Jensen Interceptor. Du coté des modernes, la sélection est tout aussi pointilleuse, Mercedes SLS, Range Rover ou encore Pagani. On retrouve bien évidemment des muscle cars, figure de style obligatoire des films d’action américains. Cet éclectisme dans la sélection des voitures montre que la série a muri et s’adresse désormais à un public plus large.

Fast6 Equipe

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Dans l’ensemble les scènes de poursuite sont plus réalistes, fini les boites de vitesses à 25 rapports ou les drifts sur des kilomètres. Fast & Furious 6 n’en est pas pour autant devenu complètement réaliste comme en témoignent certaines cascades où les voitures et les acteurs ont une fâcheuse tendance à voler ou encore une piste d’aéroport qui doit dépasser allégrement les 10 kms de long. Mais après tout, c’est aussi pour cela que l’on va voir un épisode de Fast & Furious, et le public pas dupe ne s’y trompe pas, il rit en cœur et applaudit ces scènes surréalistes.

En conclusion, à quand un septième épisode de la saga Fast & Furious ? Selon les rumeurs celui-ci est prévu pour 2014, une petite année à patienter avant de retrouver l’alchimie si particulière de Fast & Furious.

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Un jour à Goodwood

Vendredi 16 septembre 2011, Goodwood, Angleterre

En ce vendredi matin le soleil brille sur Chichester, petite bourgade du Sussex dans le sud de l’Angleterre, vérification des niveaux de la Jaguar MK2 avant de prendre la route en direction du circuit de Goodwood. Rien à signaler, les niveaux d’eau et d’huile sont en accord avec la météo du jour : au beau fixe.

Reprise des bonnes habitudes de la veille, à savoir conduite à gauche et prudence dans les ronds points où tout est inversé par rapport à nos habitudes. Dès que nous sortons de Chichester, le décalage dans le temps est immédiat, non seulement parce que l’on croise nombre de véhicules de collection mais également par les routes en elle-mêmes. Il s’agit de petites routes de campagnes comme la France n’en connaît plus, traversant de petits hameaux, des forets et longeant les haies qui délimitent les prairies anglaises.

Une fois arrivés sur le circuit en lui même, les voitures de collection sont garées dans un parc qui leur est réservé aux portes du domaine de Goodwood. Le parc à lui seul ou des milliers de voitures de collection sont stationnées mériterait une journée entière pour l’admirer et l’explorer dans son ensemble. Un tel rassemblement de voitures anciennes suffirait à créer plusieurs manifestations automobiles en France. Il ne s’agit pourtant là que de la première des nombreuses surprises que réserve le Goodwood Revival.

Une fois la porte d’entré franchie, on ne sait plus ou donner de la tête : les voitures exceptionnelles, un environnement qui semble s’être figé dans les années 60, les tenues des spectateurs, les boutiques du passé recrées tout autour du circuit … Si cette ambiance est très difficile à retranscrire par écrit elle l’est tout autant par le biais de photos. En effet, chacun se fait sa propre expérience de Goodwood, comme il n’est pas possible de regarder partout, il faut faire des choix, qu’ils soient volontaires ou fortuits. C’est cela aussi la magie de Goodwood, chacun s’y forge une expérience unique en fonction de ces centres d’intérêt et de son parcours au sein du Goodwood Revival. Afin que vous puissiez vous faire une idée de l’atmosphère qui règne au Goodwood Revival voici quelques photos de l’ambiance.

Goodwood Revival 2011 : Ambiance

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Si l’ambiance et les tenues sont un élément important du Goodwood Revival, il ne faut pas en oublier l’essentiel à savoir les courses sur la piste que ce soit en auto ou en moto. En cette journée de samedi il s’agit uniquement d’essai et non pas de courses mais l’intensité est déjà à son maximum et la tension palpable. Alors qu’il s’agit des premiers tours de roues des pilotes et des voitures en ce weekend, ils ne leur faut que deux tours pour être à la limite dans tous les virages. La limite sera d’ailleurs franchie avec deux sorties de routes spectaculaires à l’entrée de Woodcote à très hautes vitesses. Les deux incidents se termineront dans les piles de pneus avec des voitures détruites : une AC Cobra et une Lister-Jaguar.

Le passage du virage de Woodcote est très impressionnante, les meilleurs passent tout le virage dans une glisse des quatre roues totalement maîtrisée. Celle-ci débute dès l’entrée dans la courbe, se poursuit au ras du point de corde, pour se terminer à quelques centimètres du vibreur extérieur. Les pilotes vont répéter cette performance à chaque tour pendant plusieurs tours. A peine sortis de cette courbe, ils leur faut déja enchaîner sur la chicane ou quelques centimètres à peine séparent les concurrents des protections en mousse marquant le virage.

Dernier plateau du jour, et non des moindres, celui des motos. Aux vitesses et à la précision entrevue toutes la journée avec les automobiles, il faut ici ajouter le danger et donc le courage. En effet, les pilotes motos qui ne disposent d’aucune carrosserie et protection parcourent le circuit de Goodwood à des vitesses très proches des voitures les plus rapides et glissent quasiment autant dans les grandes courbes du circuit. Il n’est pas rare de voir les pilotes chercher l’équilibre et corriger leurs trajectoires en plein virage. Les spectateurs semblent avoir d’avantage peur pour les pilotes motos que les pilotes en même. Voici quelques photos prisent lors des différentes séances d’essai du jour.

Goodwood Revival 2011 : Essais

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Demain samedi, premier jour de course à Goodwood, l’intensité va encore monter d’un cran et les pilotes ne se feront plus de cadeaux car tous souhaitent bien figurer lors des courses du Goodwood Revival. La météo s’annonce changeante, ce qui devrait encore plus compliquer les courses si l’adhérence devenait précaire. Rendez vous demain soir pour le résumé et les photos de cette première journée de course.

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