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Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E.

Un film qui se déroule au cœur des années 60, avec une Ferrari 250 GTO sur l’affiche et qui débute par une course poursuite en Trabant ne peut pas être foncièrement mauvais. Voici pourquoi Morrissette s’est rendue au cinéma pour voir Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E. le dernier film de Guy Ritchie.
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Affiche Uncle.
L’action se déroule au début des années 60, en pleine guerre froide, un agent américain de la CIA se voit obliger de collaborer avec son homologue russe du KGB. Les deux hommes aux valeurs et aux méthodes diamétralement opposées vont devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur pour tenter d’éviter que le monde ne sombre dans le chaos. Ce film d’espionnage est également une comédie de part le caractère des agents secrets, en particulier celui de l’agent américain Solo dont le flegme semble plus britannique que nord américain.

Du coté automobile, on retrouve bien évidement des voitures incontournables des années 60 mais également une courte apparition du circuit de Goodwood. Pour l’occasion Goodwood s’est mis aux couleurs italiennes et est présenté comme un circuit à proximité de Rome. Les voitures en piste et dans les paddocks, notamment les Aston Martin et Jaguar témoignent que l’on se situe bien en réalité outre manche. Outre la Trabant en début de film, on retrouve également une Ferrari 250 GTO (Statique), un très beau Fiat 500 Multipla, plusieurs Fiat 600 ou encore une Jaguar Type E et un Citroën Type H.
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Code Uncle Goodwood

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La série télévisée Mad Men qui se déroule elle aussi au cœur des années 60 a poussé très loin le niveau de détail dans les décors et les tenues historiques. Les réalisateurs font désormais de très nombreuses études pour éviter tout anachronisme. Ce niveau de détail n’a malheureusement pas encore atteint le casting automobile des films d’époque.

Dans Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E. on note ainsi quelques anachronismes, notamment les pneumatiques du buggy tout terrain ou encore un Land Rover Defender bien plus récent que les années 60. Autres bizarrerie, la présence d’une Type E chez des aristocrates italiens, dans l’immédiat après guerre le nationalisme était très marqué et les dignitaires italiens devaient sans nul doute préférer les Maserati ou Ferrari. Il en est de même pour les utilitaires ou les Citroën Type H sont très présents dans le film alors qu’à l’époque en Italie les utilitaires Romeo devaient être plus nombreux.

En dehors de ces quelques remarques toutes personnelles sur les automobiles d’époque, Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E reste un excellent film. Le scenario est particulièrement réussi et tient les spectateurs en haleine tout au long du film. Il n’y a aucun temps mort et le mélange d’action et d’humour fait de ce long métrage l’une des réussites incontestables de l’année 2015.

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Populaire

Populaire est l’un des films français les plus attendus de cette fin d’année, celui-ci met en scène une jeune secrétaire débutante (Rose Pamphyle) douée d’un don pour taper à la machine à écrire à une vitesse incroyable. Ce don n’échappe pas à son nouveau patron (Louis Echard) qui se met en tête de l’inscrire à des concours de vitesse dactylographique avec pour secret espoir de  la voir devenir un jour championne du monde de cette discipline. Le scénario du film est très convenu et l’on se doute dès les premières minutes de l’issue de celui-ci, ce qui n’empêche pas le spectateur de passer un bon moment.

Populaire

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Plus que l’histoire, c’est d’avantage l’époque dans laquelle se déroule cette comédie qui a intéressé Morrissette, en effet, l’action prend place en 1958. Le réalisateur et ses accessoiristes ont accordé un soin tout particulier à la restitution de l’ambiance de l’époque, aussi bien en ce qui concerne les costumes, les décors, les voitures que dans le vocabulaire utilisé. Si la série Mad Men reste une référence difficilement égalable pour recréer l’atmosphère des années 50-60, le film Populaire ne fait aucune fausse note dans ce domaine, en particulier pour recréer la simplicité et le dénuement de la décoration d’époque.

Les voitures sont elles aussi conformes à la période et celles-ci ne sont pas nécessairement rutilantes, comme pouvaient l’être les voitures en 1958. Un peu plus de 10 ans après la fin de la seconde guerre mondiale le caractère utile de la voiture primait alors sur son apparence esthétique. Le seul reproche que Morrissette pourrait faire au film concerne le nombre de voitures présentes dans les rues, il n’est pas certain que les rues de Lisieux ou de Paris comptaient en 1958 autant d’automobiles.

Morrissette vous invite à aller voir ce film sympathique qui mérite tout autant le détour pour le jeu de ses acteurs Déborah François et Romain Duris que pour l’époque qu’il recrée avec succès et bonne humeur.

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Une série sur l’âge d’or de la course Automobile

La rumeur concernant la réalisation d’une série télévisée ayant pour thème les courses de voitures des années 60 court depuis plusieurs mois. Cependant les coûts de réalisation ainsi que les contraintes techniques semblaient jusqu’à présent empêcher la réalisation d’une telle série. Mad Men, série américaine qui se déroule dans le New York des années 60 rencontre actuellement un franc succès aussi bien auprès de la critique que du public. Est-ce ces résultats ont incité les major américaines à développer une série automobile autour des sixties ?

On vient d’apprendre que les réalisateurs Tony et Ridley Scott ont acheté les droits pour l’adaptation du livre « Shelby : the Man, the Cars, the Legend ». Cet ouvrage décrit la vie des pilotes des années 50-60 prêts à tout pour atteindre leur objectif : remporter les 24h du Mans. Ridley Scott est un passionné d’automobile et déclarait récemment : « J’ai grandi dans le Nord de l’Angleterre à l’époque où Stirling Moss était un héros, tout le monde voulait être pilote ! C’est une opportunité unique et un projet incroyablement ambitieux que de raconter l’histoire de ces icônes qui risquaient tout pour une victoire au Mans. C’est une histoire de courage et d’ambition, et une histoire de la course automobile qui n’a jamais été racontée à une telle échelle. »

Les frères Scott ont réalisé de nombreux blockbuster américains parmi lesquels Robin des bois, La Chute du Faucon Noir, Gladiator, American Gangster, Unstoppable, Déjà Vu, Man on Fire, Spy Game et Top Gun. Espérons qu’un tel CV finira de convaincre les majors américaines de financer leur projet de série autour de l’automobile des années 50-60.