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Rétromobile 2014 : Vente aux enchères Bonhams
Deuxième vente aux enchères liée à Rétromobile 2014, la vente orchestrée par Bonhams est sobrement intitulée Les grandes marques du monde au Grand Palais. Le catalogue de la vente est particulièrement imposant avec au total plus de 400 lots d’Automobilia, motos et autos de collection qui seront proposés aux enchères sous la verrière du Grand Palais. On y retrouvera de nombreuses anglaises, mais aussi beaucoup d’avant guerre comme s’est souvent le cas lors des ventes Bonhams organisée en France.
Les différentes ventes aux enchères se dérouleront le jeudi 6 février :
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Automobilia à partir de 10h30
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Motos à partir de 12h30
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Automobiles à partir de 14h00
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Tous les lots de la vente seront visibles pendant deux jours au Grand Palais :
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Mercredi 5 février de 9h à 17h30
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Jeudi 6 février à partir de 8h
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Comme pour la vente RM Auctions, une bonne nouvelle pour les personnes ne possédant pas le catalogue de la vente, une session en entrée libre est programmée le jeudi 6 février de 8h à 9h : avis aux lèves tôt.
Les coups de cœur de Morrissette pour la vente Les grandes marques du monde au Grand Palais :
Volkswagen Coccinelle 1200 berline 1965
Qui n’a pas été bercé par les aventures de Choupette, la célèbre Coccinelle de Walt Disney dans son enfance ? La Coccinelle occupe une place particulière dans l’histoire de l’automobile car elle a été produite pendant de nombreuses années et à de très nombreux exemplaires. Le modèle proposé à la vente est une berline équipée du moteur 1200 cm3 plus utilisable au quotidien que l’initial « pied moulé ».
La voiture est aux spécifications export, c’est-à-dire équipée de plus d’options que pouvaient l’être les voitures du peuple destinées au marché intérieur allemand. La Coccinelle a été entièrement restaurée en Italie au début des années 2000 et a parcouru seulement 25 000 kilomètres depuis.
Estimation entre 10 000 € et 16 000 €
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MG A Twin Cam 1959
Les dirigeants de la BMC ont souhaité doter la MG A d’un moteur plus puissant que les 1500 cm3 et 1600 cm3 qui l’équipaient jusqu’alors. Décision a été prise de lui greffer un moteur Twin Cam (double arbres à cames en tête). Ce moteur donnait des ailes à la MG A avec une puissance dépassant les 100 chevaux, pour freiner le roadster celui-ci était équipé de frein à disque Dunlop sur les quartes roues d’où les jantes spécifiques à ce modèle.
Malheureusement la fiabilité n’était pas au rendez vous et la greffe de la culasse Twin Cam fragilisait le bloc de la MG A. Cette réputation a entaché la carrière commerciale de la Twin Cam ce qui en fait aujourd’hui un modèle relativement rare.
Estimation entre 40 000 et 60 000€
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Pour en savoir plus sur la vente aux enchères : http://www.bonhams.com/auctions/21768/
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Vidéo de la semaine #147
Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.
La vidéo de la semaine :
Le Grand Prix de France 1923 organisé par l’Automobile Club de France, s’est déroulé à Tours, plus précisément sur les communes de la Membrolle et de Semblancay situées au Nord de Tours. Chaque année une commémoration est organisée en juin et rassemble de nombreuses voitures de collection pour un concours d’élégance, un rallye touristique et des démonstrations en ville.
Pour fêter les 90 ans de l’épreuve, Morrissette Racing vous propose de revenir sur le tracé du Grand Prix de 1923 au volant d’une MG A. Les routes ont bien évidement énormément évolué et le parcours n’est plus exactement le même en raison des aménagement de la circulation. On peut cependant se rendre compte des nombreuses et très longues lignes droites sur lesquelles les pilotes atteignaient 200km/h en 1923 et sur lesquelles on se limite désormais à 90 km/h. .
Chaleur sur la piste et au freinage
Samedi 2 juin, Circuit du Val de Vienne
Pour cette deuxième journée de Sport et Collection version 2012, le programme de Morrissette est identique à celui de la veille à savoir deux manches de 30 minutes. La première manche se déroule à 13h, la température extérieure flirte avec les 30°C, la température de la piste est bien supérieure car celle-ci a été chauffée par les différents plateaux qui se sont succédés sans interruption depuis 8h. Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire chauffer les moteurs, les pilotes mais également les freins.
Au cours de la première manche, Morrissette livrera plusieurs batailles fratricides avec d’autres MG, d’abord une MG V8 puis avec une MG A. Plus la séance avance, plus la course de la pédale de frein s’allonge et moins le freinage est efficace. Morrissette voit arriver avec soulagement le drapeau à damier car lors des derniers freinages, les freins s’apparentaient plus à des ralentisseurs qu’a de réels freins.
La seconde manche se déroule à 20h, même si il est tombé quelques goutes de pluies dans l’après midi, la météo est toujours aussi chaudes et les conditions de pistes s’annoncent identiques à celles du milieu de journée. En début de séance, Morrissette est encore en proie à des soucis de freinage, avec une pédale de frein très dure, certainement les conséquences de la surchauffe des freins lors de la première manche. Le freinage reviendra petit à petit avant de décliner de nouveau en fin de manche. Pour ceux qui ne le savent pas, dans le civil, Bob la fumée est chef de produit freinage chez un équipementier automobile, c’est donc un comble que celui-ci rencontre des problèmes de frein.
La dernière séance de roulage se résume en une énorme bataille entre Morrissette et une TVR, celle-ci durera une quinzaine de minutes, les positions variant aux grès du trafic et des freinages retardés. Morrissette l’emportera définitivement après un freinage plus que retardé au delà des 100 mètres à l’issu de la longue ligne droite du Vigeant. Quoi qu’il en soit le plaisir aura été au rendez vous pour les deux pilotes tout au long de cette bataille virile mais propre.
Morrissette sera de nouveau présente demain sur le circuit du Val de Vienne pour la dernière journée de la 18ème édition de Sport & Collection.
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Une surprise dans Classic & Sports Car
Cette semaine s’avère riche en surprises et rebondissements pour les MG B en général et Morrissette en particulier, le dernier en date est à découvrir dans le dernier numéro de la version française de Classic & Sports Car (n°36 daté de Décembre – Janvier).
Si vous êtes abonnés à Classic & Sports Car, courez jusqu’à votre boite aux lettres pour y récupérer votre magazine. Pour les non abonnés, courez un peu plus loin, jusqu’au marchand de journaux le plus proche pour vous procurer le dernier numéro de Classic & Sports Car. Une fois le magazine en votre pocession, pensez à reprendre votre souffle après une telle course et installez vous confortablement pour découvrir la surprise qui se cache à l’intérieur.
Prenez votre mal en patience, ne dévorez pas tout de suite le dossier consacré à la Jaguar MK2 ! Avant de s’intéresser au fauve de Coventry, ouvrez le magazine en page 16, après quelques secondes (minutes) de recherche, vous devriez reconnaître un regard connu. Une MG B verte, flanquée du numéro 4, ce ne peut être que Morrissette. En effet, elle est l’une des gagnantes d’un jeu concours intitulé « Quel lecteur êtes-vous ? Quel collectionneur êtes vous ? » Morrissette a ainsi gagné un laissez-passer VIP pour le Mans Classic 2012.
On retrouvera donc la MG B, ou tout du moins son pilote dans la Sarthe du 6 au 8 juillet prochain. Morrissette se fera une joie de vous relater cet événement qui s’annonce déjà comme un grand moment puisque les Etats-Unis seront à l’honneur lors de cette édition 2012. Vivre le Mans Classic en tant que « VIP » est un privilège rare, et Morrissette tient à remercier le magazine Classic & Sports Car.
Il est temps pour vous de vous plonger dans la lecture de votre magazine pour en savoir plus sur la Jaguar MK2, ou, au hasard tenter de répondre à la question récurrente et insoluble MG A ou Triumph TR3 ? Bonne lecture
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2012, année de la MG B #1 : les origines
L’année 2012 sera placée sous le signe de la MG B, cette décision n’a pas été prise unilatéralement par Morrissette, elle est due à l’anniversaire de la naissance de la MG B. En effet, ce petit roadster sportif anglais a été lancé en 1962, soit très exactement un demi-siècle avant l’année que nous venons de débuter.
De nombreux événements et rassemblements de voitures historiques mettront à l’honneur ce cinquantenaire au cours de l’année 2012. L’anniversaire de la MG B sera certainement moins fêté que celui de la Jaguar Type E ou de la BMW 328 en 2011, mais il s’agira néanmoins d’un fil rouge tout au long de l’année. La MG B n’est pas moins aimée que les modèles précédemment cités, mais MG est désormais une marque très confidentielle à capitaux chinois et ne pourra pas déployer les mêmes investissements en marketing et en communication que de grandes marques internationales pour célébrer cet anniversaire.
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Morrissette tient à vous rappeler que la MG B reste la voiture de sport la plus vendue au monde avec plus de 500 000 exemplaires produits entre 1962 et 1980. Ce chiffre sera certainement très difficile à battre, seule la Mazda MX-5 de part sa longévité pourrait un jour contester le titre de voiture de sport la plus vendue à la MG B. Pour débuter cette année du cinquantenaire, Morrissette vous propose un petit retour au commencement de l’histoire de la MG B.
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Les origines
Les créateurs de la MG sont relativement méconnus du grand public, car ceux-ci n’ont jamais été mis en avant comme ce fut le cas par exemple pour Alec Issigonis créateur de la Mini. La MG B roadster est le fruit d’un travail collégial entre trois hommes, Syd Enever (ingénieur en chef MG) , John Thornley (ingénieur) et Roy Brocklehurs (ingénieur). Ils furent chargés de développer à la fin des années 50 une remplaçante pour la vieillissante MG A dont la conception commençait à dater.
Le cahier des charges était relativement simple mais a toutefois nécessité de grands bouleversements techniques chez MG. Les trois ingénieurs devaient créer une voiture plus facile à vivre au quotidien que la MG A, assez fiable pour parcourir des milliers de kilomètres sans problèmes et relativement économique pour ne pas grever les coûts de production.
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Rapidement, après quelques tests, le recours à une monocoque en lieu et place du châssis séparé devint une évidence pour les trois ingénieurs. Cette technique relativement simple à mettre en place pour un cabriolet et permait d’abaisser le poids tout en améliorant la tenue de route et en réduisant le temps de fabrication.
En ce qui concerne le moteur, le bloc 4 cylindres longue course de la BMC (British Motor Company) reprend du service sous le capot de la MG B, il est poussé à 1798 cm3 contre 1622 cm3 sur les dernières MG A. Ce moteur coupleux apportera à la MG B la sportivité et la sonorité indispensable à un roadster dans la plus pure tradition britannique.
Pour offrir un plus grand confort aux occupants, quelques éléments de la MG A propres aux roadsters ont été sacrifiés sur l’autel de la modernité. Les poignées de porte sont désormais extérieures et ferment à clés, l’habitacle est élargi pour satisfaire aux exigences des corpulents clients américains. Les side screens sont remplacés par des glaces descendantes dans les portes ; les vitres descendantes seront également adoptées par la Triumph TR4 et la « Big » Healey 3000 à la même période. On ne devrait donc pas parler de MG B roadster mais plutôt de MG B cabriolet.
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C’est pourtant sous la dénomination de MG B roadster que la production débute le 22 mai 1962, le premier châssis assemblé porte le numéro GHN3101. La MG B sera présentée en grande vedette sur le stand de la BMC lors du salon d’Earls Court qui se déroula en octobre 1962. Ainsi débuta la carrière commerciale de celle qui allait devenir la voiture de sport la plus vendue de l’histoire.
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Pour découvrir la suite de l’histoire de la MG B, rendez vous dans quelques semaines sur www.morrissette.fr
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Morrissette rentre chez elle
Après plusieurs mois de convalescence, Morrissette a enfin retrouvé le chemin de la maison et de son garage. A cette occasion elle était accompagnée de l’une de ses amies et consœurs une MGA de 1962. Pour fêter cet événement et vous faire partager ce moment, Morrissette vous propose une vidéo de son retour. Celle-ci a été tournée par le célèbre co-pilote de Morrissette : René la Taupe qui nous a épargné sa célèbre chanson au profit de « Coming Home » plus adaptée à la situation.
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Exposition MG au salon du coupé et cabriolet
Ce weekend se déroule à la Porte de Versailles de Paris, le 22ème salon du coupé, cabriolet et SUV. Dans le cadre de ce salon, le MG club de France en partenariat avec les organisateurs présentera une rétrospective de la production de la marque MG depuis la fin des années 1930 j’usqu’à 2005. L’exposition s’arrête en 2005, date à laquelle MG est passé sous contrôle de capitaux chinois et a cessé de produire ses modèles en Angleterre. MG est une marque mythique dans le domaine des coupés et cabriolets et Morrissette félicite les organisateurs du salon d’avoir choisi de célébrer la marque anglaise.
L’exposition présentera :
- un exemplaire de toutes les séries T
- plusieurs versions de la MGA
- différents modèles de MGB
- une rarissime MG RV8,
- ainsi que plusieurs MG modernes, les séries F et TF.
Le MG Club de France profitera également de l’occasion pour fêter ses 30 ans. Le club compte près de 700 adhérents, il propose tout au long de l’année des activités, des services et des avantages à ses membres. Rappelons qu’un événement est prévu le 14 mai prochain sur le circuit de Monthléry pour célébrer cet anniversaire. Morrissette reviendra plus en détail sur cet événement dans les semaines à venir.
Informations pratiques
Horaires :
Samedi 26 et dimanche 27 mars de 10h à 19h.
Lieu :
Parc des Expositions de la Ville de Paris
Paris, Porte de Versailles.