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2015 en 10 coups d’œil dans le rétro #10

Coups dOeil10.
Un jour j’irai à New York avec toi

Si le running était à la base une préparation physique pour la course automobile, cette activité prend de plus en plus de place dans notre agenda. Avec plus de 1700 kilomètres courus en 2015 dont 150 en compétition on aura quasiment usé autant de baskets que de pneumatiques de course. Le point d’orgue de cette saison de running était indéniablement le Marathon de New York. Véritable légende parmi les plus grands marathons du monde, les qualificatifs manquent pour décrire cet événement particulier. Avec plus de 50 000 coureurs au départ, un parcours dans tous les quartiers de la ville avant une arrivée dans Central Park, des spectateurs enthousiastes tout au long de l’épreuve, le Marathon de New York est une expérience unique.
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Lettre au Père Noël #3

Nous continuons notre liste au Père-Noel avec ce troisième chapitre consacré cette fois à une automobile allemande puisqu’il s’agit d’une 300 SL papillon dans sa déclinaison Sportabteilung. Cette Mercedes conserve cependant un lien étroit avec l’Angleterre puisqu’elle a été pilotée en son temps par la légende Sir Stirling Moss lors du Tour de France Automobile de 1956.

Il est intéressant de constater le nombre d’autos pilotées par Sir Stirling Moss que l’on retrouve régulièrement dans les ventes aux enchères. Il faut rappeler qu’a l’époque les pilotes, quelques soit leur renommée multipliaient les engagements, que ce soit lors d’épreuves nationales ou internationales, en GT, Tourisme, Formule 3, Formule 2, Formule 1 ou encore Endurance. Les contrats avec les marques étaient beaucoup moins restrictifs qu’à l’heure actuelle et il n’était pas rare qu’un pilote prenne le volant d’une dizaine d’autos différentes au cours d’une saison de sport automobile. Cette multiplicité des pilotes de renoms fait aujourd’hui le bonheur des maisons de ventes aux enchères qui peuvent ainsi faire grimper les prix en proposant à la vente des « ex Moss », « ex Fangio » …
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3PP SL 1

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Revenons à la Mercedes 300 SL qui sera proposée à la vente Driven by Disruption organisée par RM Sotheby’s (née de la fusion entre RM Auctions et Sotheby’s) le 10 décembre à New York. La version Sportabteilung de la Mercedes 300 SL est particulièrement rare car seulement 4 exemplaires auraient été produits. La voiture est sortie des ateliers de productions le 27 aout 1955, la voiture a ensuite connu une carrière sportive dont le plus beau chapitre reste la seconde place acquise au Tour de France Automobile 1956 aux mains de Sir Stirling Moss.

La voiture est restée dans la même famille depuis 1966 et a fait l’objet d’une restauration intégrale à la hauteur du pedigree et de la valeur d’une 300 SL au palmarès unique. Pour bien mettre en avant l’histoire du modèle, RM Sotheby’s a fait réaliser par le talentueux photographe Rémi Dargegen une série de clichés sur l’autodrome de Linas Montlhéry ou la voiture exhibe fièrement sa plaque et ses numéros de course.
.300 SL 2.
La voiture est estimée entre 5 et 7 millions de dollars et sera proposée au sein d’une vente exceptionnelle regroupant des modèles plus rares et plus chères les uns que les autres, en voici un petit aperçu.

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Si vous n’avez pas lu nos précédentes lettres au Père-Noël, voici un rappel des chapitres déjà publiés :

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Le Marathon de New York en 26 points clés … et un peu plus

Comme vous l’avez certainement constaté, Morrissette était absente d’internet et des réseaux sociaux ces derniers jours et ce pour une bonne raison : le Marathon de New York City 2015, plus précisément le TCS New York City Marathon 2015 (les sponsors sont importants aux Etats Unis).

Dès 5h du matin, un flot ininterrompu de bus quitte Manhattan en direction de Staten Island. Les bus déchargent leurs cargaisons de coureurs multicolores au village de départ. Suite à l’attentat au marathon de Boston, les mesures de sécurité ont été renforcées, les bagages doivent être transparents et passage au détecteur de métaux obligatoire pour tout le monde.

Une fois le contrôle de sécurité passé, un immense village de départ attend les coureurs, on se voit offrir un bonnet en polaire aux couleurs de Dunkin’ Donuts. Ce cadeau s’avèrera le plus utile que je n’ai jamais eu au départ d’une course à pied. Les volontaires distribuent donc des donuts mais également du café, du thé, de l’eau ou encore des boissons énergétiques.
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Depart Marathon

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Chacun s’occupe comme il peut en attendant le départ. Les américains faisant tout dans la démesure, le nombre de toilettes installées est impressionnant, les demoiselles habituées aux interminables queues lors des courses parisiennes apprécieront l’effort. J’apprécie également car le froid et le stress me donnent une autonomie de moins de 30 minutes entre deux passages aux toilettes.

Tout le monde se met en place dans le SAS une bonne heure avant le départ, j’y croise de nombreux français puisqu’ils sont en nombre les coureurs les plus représentés derrière les américains. Après avoir donné les vêtements inutiles à une œuvre de charité, Il est temps d’avancer jusqu’à la ligne de départ : Ladies and gentleman start your baskets !
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Mile 0 : Oh, say can you see …
La procédure débute par l’incontournable hymne américain. Un moment particulièrement solennel pour lequel les plus de 50 000 coureurs présents enlèvent tous leurs chapeaux bonnets et casquettes colorés. Je retiens mes larmes, ce n’est pas le moment de se déshydrater !

Le départ est donné par deux véritables coups de canons, impossible de ne pas l’avoir entendu. La célèbre chanson New York New York accompagne alors le départ des coureurs. Je passe la ligne pile sur les phrases « It’s up to you New York New York ».
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Mile 1 : Le pont du Marathon de New York en vrai, pas à la télé
Ça en fait du monde sur le pont de Verrazano ! Celui-ci semble d’un coup bien étroit pour accueillir le flot des coureurs de l’édition 2015 du Marathon de New York, juste le temps de jeter un coup d’œil à la statue de la Liberté. Pour corser le tout, ce premier pont représente la plus grosse ascension du parcours. Résultat du trafic et de la montée, j’accuse déjà un retard de plus de 35 secondes sur le temps idéal à l’issue du premier kilomètre.

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Mile 2 : On lâche les chevaux
Une belle et grande descente s’annonce, celle du pont de Verrazano, c’est le moment de lâcher les chevaux et les jambes pour rattraper les précieuses secondes perdues sur la première moitié du pont.

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Mile 3 : Donner le sourire à un enfant
A la sortie du pont, on rencontre les premiers spectateurs venus encourager les participants au Marathon. J’en profite pour donner mon bonnet Dunkin’ Donuts à un enfant de Brooklyn car il commence à faire chaud sous le bonnet violet et orange.

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Mile 4 : Un peu de réflexion après l’effervescence du départ
Il est temps de regarder la montre avec attention et de se caler au bon rythme. C’est également le moment idéal pour trouver des compagnons de route qui vont à la même allure que moi et me serviront de repères. Je pars sur un rythme de Marathon en 3h20 sachant que je faiblirai forcément sur la fin pour viser un chrono de 3h30.

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Mile 5 : Un public incroyable
Les spectateurs sont très nombreux tout au long du parcours et particulièrement bruyants et enthousiastes. Beaucoup sont venus en famille avec des panneaux d’encouragements faits à la main avec des messages originaux et drôles. Les américains sont biens les rois du marketing et de la communication.

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Mile 6 : 20 miles to go, on gère
Le 10ème kilomètre approche, tout se déroule bien, le rythme est correct. Je gère l’allure bien aidé par ma montre GPS (merci Papa Noël). Je me ravitaille avec application et bois régulièrement. C’est le moment de laisser gentiment les kilomètres se dérouler sans forcer l’allure.

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Mile 7 : Happy Birthday et respect messieurs dame
Je découvre à ma gauche un couple de runneurs américains qui fêtent aujourd’hui leurs 60 ans et courent le marathon avec un ballon « Happy Birthday ». Les encouragements du public ne manqueront pas pour eux tout au long du parcours. Etre capable de finir un marathon à 60 ans c’est beau mais à cette allure c’est magnifique !

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Mile 8 : Brooklyn encore et encore
C’est grand en fait Brooklyn ! La majeure partie du Marathon de New York se déroule dans le quartier de Brooklyn peu connu par les touristes français. Les spectateurs y sont chaleureux et adorent le Marathon, on est loin de l’image de ghetto généralement associée au quartier.

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Mile 9 : Bonjour Empire State Building
Sur votre gauche Manhattan, je commence enfin à apercevoir les grattes ciels et les tours les plus célèbres de New York. Même s’il n’y a aucun guide touristique pour nous indiquer les points d’intérêt de la ville, on se rapproche petit à petit.

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Ravitaillement

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Mile 10 : Attention où on met les pieds

Oulala que de gobelets par terre à chaque mile, lors de points ravitaillement. Malgré les efforts des volontaires, un tapis de gobelets verts jonche la chaussée. Il faut bien penser à éviter les gobelets et à ne surtout pas taper dedans avec les pieds, ça peut faire mal, j’en ai déjà fait la douloureuse expérience.

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Mile 11 : Tous les dix miles la pause s’impose
Un arrêt aux toilettes et ça repart, là encore l’organisation américaine est irréprochable. A chaque mile on trouve de la boisson énergétique (Gatorade), de l’eau et des toilettes. De quoi gérer parfaitement son marathon, ses ravitaillements et ses pauses obligatoires. Rien à dire, tout est bien, très bien organisé.

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Mile 12 : Une pointe d’ennui
C’est moi ou on tourne en rond ? Ah ben non pas du tout c’est juste une impression, la succession de quartiers résidentiels et de zones industrielles rend cette partie du Marathon moins attrayante. Je commence à cogiter sur l’allure à tenir après avoir parcouru un peu plus de 20 kilomètres.

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Mile 13 : Passage au semi
Un petit panneau magique apparait au mile 13,2, celui du Semi-marathon. On entre dans la deuxième moitié du Marathon, celle de la ligne d’arrivée mais aussi des souffrances garanties. Une cote juste après le passage au semi met un terme à toute réflexion, il faut courir on réfléchira après.

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Mile 14 : Welcome to the Queens
Rien à voir avec la reine Elisabeth ou le groupe de rock. Il s’agit simplement du 3ème des 5 quartiers visités par le Marathon de New York. On y passe peu de temps et je commence déjà à ressentir les effets des kilomètres cumulés.

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Mile 15 : Queesnboro bridge : ici laissez toute espérance
Un point stratégique du Marathon : le pont de Queensboro ramène les coureurs vers Manhattan. En plus de monter avant de descendre comme la plupart des ponts, les coureurs ne courent pas sur le pont mais dans le tablier. Grand moment de solitude assuré, je n’échappe pas à la règle et attends avec impatience la fin du pont.

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Mile 16 : La foule en délire nous accueille
Après le silence du pont de Queensboro, la foule est massée en nombre à la sortie de celui-ci. Le parcours effectue une boucle et la foule en délire donne l’impression d’entrer dans un stade de football chauffé à blanc.

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Marathon.
Mile 17 : Manhattan here we are !

Enfin une tête connue dans le public 🙂 La 1ère avenue c’est tout simple, tout droit et en plus ça descend légèrement, un bon moment pour en profiter une dernière fois avant d’entamer les kilomètres les plus durs.

Je me fais doubler par un coureur aveugle accompagné de ses différents guides. Là encore immense respect pour ce coureur qui va boucler le Marathon en moins de 3h30 malgré son handicap mais également chapeau à ses accompagnants qui auraient très certainement pu signer des chronos impressionnants mais ont préféré se dévouer à la cause de leur ami.

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Mile 18 : United Nations of Marathon
Devant moi un coureur en slip aux couleurs du drapeau US (sans autre vêtement) salue un coureur en slip aux couleurs du Royaume Uni. Une illustration pour le moins originale des Nations-Unies du Marathon. Les coureurs déguisés sont relativement nombreux sur le Marathon et reçoivent en retour de nombreux encouragements des supporters.

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Mile 19 : Je ressemble à rien
C’est long la 5ème avenue. D’après les spectateurs « I look great », merci pour leur soutien et leur compassion mais je sais que je look pas great du tout du tout. Je vois que ma foulée se désagrège petit à petit tout comme mon visage.

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Mile 20 : Au mur du Marathon tu n’échapperas pas
Ah tiens encore un pont, à non finalement c’est un mur. La pente n’est pas très marquée mais j’ai l’impression de gravir l’Alpe d’Huez et il faut se faire violence pour ne pas marcher. Le mental entre en action, il est beaucoup trop tôt pour marcher, je garderais ça pour plus tard.

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Mile 21 : Retour à Manhattan
Après une courte visite dans le Bronx, retour à Manhattan pour le final du Marathon, plus les kilomètres passent plus c’est dur. Encore une fois l’adage selon lequel un Marathon commence réellement au 30ème kilomètre se vérifie ici.

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Mile 22 : Depuis quand il y a des cols à Manhattan ?
J’attaque la 5ème avenue et celle-ci prend des allures d’un immense faux plat montant. Les coureurs qui me précédent semblent loin et beaucoup plus haut. Je me fixe des objectifs block par block puis mètre par mètre pour rester motiver et ne pas marcher.

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Mile 23 : Ca monte encore et toujours …
Je marche à deux reprises et il faut réellement se faire violence pour reprendre la course. Seul l’objectif du chronomètre, celui de passer sous la barre des 3h30 me pousse à lever les jambes et à reprendre la course.

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Mile 24 : Central Park enfin !
Entrée dans Central Park et sa succession de montagnes russes. Il est temps pour moi de réviser mes tables de calcul mental et d’estimer la moyenne à tenir pour tenir les objectifs. Cette gymnastique cérébrale permet de ne plus trop réfléchir à la course et je continue d’avancer pendant que je fais mes savants calculs.

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Marathon 2

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Mile 25 : Cours, tu réfléchiras plus tard …

Les mathématiciens sont formels, si je tiens le 5min30 par kilomètre jusqu’à la fin du parcours ça doit passer et la barre des 3h30 doit tomber. Ayant des doutes sur mes capacités de calculs après plus de 40 km de course à pied, je décide de tout donner et de voir ce qu’il restera à l’arrivée.

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Mile 26 : C’est encore loin l’arrivée ?
Mais elle est ou cette p***** de ligne d’arrivée, ils ont rallongé les 0,2 derniers miles ou quoi ? Toujours à fond et focalisé sur la ligne j’en oublie de regarder autour de moi et me dirige machinalement vers les tapis de chronométrage. Ne me demandez pas à quoi ressemble la ligne d’arrivée je n’en ai aucun souvenir. Je sais juste que le chrono s’est arrêté à 3h28’26, l’objectif de moins de 3h30 est donc atteint. Grosse satisfaction et grosse, très grosse fatigue.
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Mile 26 et plus : Heureux mais complètement mort

Une fois la ligne d’arrivée passée on n’a qu’une envie se poser dans un coin et se laisser aller. Les jambes font mal, la tête tourne, l’estomac a envie de renvoyer tout ce qu’il a absorbé en 42 kilomètres … Impossible de s’arrêter car des centaines de bénévoles vous surveillent et guettent tout signe de défaillance. Je fais donc un minimum semblant que tout aille bien pour ne pas terminer au PC Médical. J’arrive quand même à faire deux petits arrêts pour récupérer un peu, mais que la terre est basse pour s’asseoir.

Merci madame UPS de m’avoir ramené mon petit sac avec mes affaires, je me change et continue ma lente procession vers la sortie. Les différentes zones restreintes au public obligent les coureurs à marcher plus de deux kilomètres après l’arrivée pour sortir de l’espace réservé au Marathon. Cela peut paraître peu mais après plus de 40 kilomètres de course cela semble absolument interminable.

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Medaille Marathon.
Pour résumer, le Marathon de New York est mythique et il mérite largement sa réputation de par le monde. On le mentionne moins souvent, le Marathon de New York est également dur mais la ferveur et le soutien du public compensent largement cette difficulté. Si vous avez l’occasion de le faire un jour n’hésitez pas, vous ne le regretterez absolument pas.

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