Le Tour Auto 2015 s’élancera dans un petit peu plus d’un mois du Grand Palais pour rejoindre Biarritz au terme d’une semaine de régularité ou de compétition suivant l’option choisie par les concurrents. Morrissette vous a déja dévoilé les grandes lignes du parcours dans un article précédent.
Si comme nous vous êtes impatient de voir les magnifiques autos qui composent chaque année le peloton du Tour Auto. Voici quelques images pour vous faire patienter jusqu’au 20 avril prochain :
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On connaissait depuis plusieurs semaines les villes d’arrivée et de départ du Tour Auto 2015, à savoir Paris et Biarritz, restait à connaitre le parcours emprunté entre les deux. Les détails de celui-ci viennent d’être révélés, les concurrents passeront donc par les villes de Vichy, Clermont Ferrand, Toulouse et Pau. Ils visiteront les circuits suivants : Nevers Magny Cours, Charade, Albi et Pau Arnos.
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Morrissette vous dévoile le programme détaillé de l’édition 2015 :
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Comme de coutume, les spéciales routières ne seront dévoilées que la veille de leur déroulement, ceci afin d’éviter les reconnaissances « sauvages » de la part des concurrents avant le départ du Tour Auto. Cela complique quelque peu l’organisation des spectateurs qui souhaitent se rendre au bord des spéciales et qui ne peuvent anticiper leurs déplacements mais la foule est généralement nombreuse sur les routes du Tour Auto.
Pour son édition 2015 le Tour Auto a décidé de mettre à l’honneur les barquettes de compétitions, quels que soit leur nationalité ou leur marque. Espérons que la météo sera clémente du 20 au 25 avril 2015 car ses voitures offrent très peu de protections aux intempéries à leurs équipages.
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Pour en savoir plus : www.tourauto.com
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Ce weekend s’annonce chargé pour les amateurs d’automobiles de collection avec plusieurs événements d’importance en Europe. Une semaine après avoir accueilli les F3 et autres courses modernes, la ville de Pau accueillera les 17 & 18 mai son Grand Prix Historique. Après avoir été organisé plusieurs années par Peter Auto en partenariat avec l’ASAC Basco Béarnais, le Grand Prix Historique change d’organisateur, l’ASAC étant désormais associée à HVM Racing qui organise de nombreuses courses du championnat de France historique.
Le Challenge ASAVE GT Tourisme n’étant pas au programme du Grand Prix de Pau Historique 2014, Morrissette ne sera malheureusement pas dans le Béarn ce weekend. Quoi qu’il en soit, un programme copieux attends les spectateurs avec 6 plateaux en piste :
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Voici le programme du Grand Prix Historique de Pau 2014 :
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Retrouvez ici les horaires complets et détaillés du weekend
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Pour plus de renseignements : http://www.grandprixdepau.fr
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La saison 2013 à peine bouclée, celle de 2014 se profile déjà à l’horizon et les différents organisateurs dévoilent les dates des compétitions 2014. Après Peter Auto, c’est au tour d’HVM Racing de dévoiler son calendrier 2014. La FFSA a souhaité réduire le nombre de promoteurs pour les Trophées Historiques des Circuits et HVM Racing organisera une grande partie de ceux-ci la saison prochaine.
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On retrouve les circuits habituels des HistoRacing Festivals : Dijon, Nogaro et Ledenon. Le meeting du Castellet lancé en 2013 est reconduit et le meeting de Charade qui était jusqu’ alors organisé par TOP Organisation passe désormais sous la responsabilité d’HVM Racing celui-ci devient l’HistoRacing Festival de Charade.
Il faut également ajouter à ce calendrier le Grand Prix Historique de Pau 2014 qu’HVM Racing co-organisera avec l’ASAC Basco Béarnais les 17 et 18 mai 2014.
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Morrissette ne sait pas encore à quelles courses elle participera, son calendrier 2014 tout comme celui du Challenge ASAVE GT Tourisme n’étant pas encore bouclé. La MG B vous tiendra informé dès qu’elle en saura plus sur sa saison 2014.
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Le Grand Prix de Pau est désormais une habitude pour Morrissette en tant que spectatrice, le parcours est bien rodé, départ en train de Paris à l’aube et arrivée 5h30 plus tard au cœur du circuit. La gare est tellement proche du circuit que l’on peut entendre les bolides dès la descente du train, peu de circuit peuvent se prévaloir d’une telle proximité.
Chose rare lors du Grand Prix Historique de Pau, il n’y a pas eu de pluie lors du weekend et les concurrents ont pu bénéficier d’une piste sèche même si le soleil et la chaleur n’étaient pas nécessairement au rendez vous. Le circuit palois regorge de difficultés, il n’est pas nécessaire d’y ajouter une piste humide pour que le spectacle soit assuré. Les collectionneurs ont profité de cette météo clémente pour venir nombreux et exposer leurs voitures au coeur du circuit dans le parc Beaumont.
Parmi les sept plateaux que comptait l’édition 2013 du Grand Prix Historique de Pau, 5 étaient consacrés aux monoplaces, Morrissette laissera le soin aux spécialistes d’évoquer ces plateaux. Le Trophée des Légendes qui regroupe des monoplaces d’avant guerre, principalement des Bugatti et quelques BMW 328 particulièrement affutées est toujours impressionnant à voir évoluer. Les pilotes font corps avec leurs machines et les temps aux tours sont très rapides.
En ce qui concerne les plateaux tourisme, revenons d’abord sur le plateau du Mini Classic exclusivement réservé aux Mini Cooper S Mk1 d’avant 1966. Celui-ci était clairsemé cette année avec seulement 8 voitures au départ. Ce faible nombre d’engagé est du aux accidents de l’an dernier qui ont rebuté quelques participants ainsi qu’au récent décès de Christian Devereux. Les participants ont rendu un hommage à ce dernier en arborant sur le toit son numéro de course (67) et en ajoutant son nom comme copilote sur les portières des Mini. Malgré le faible plateau, les courses ont été animées, Laurent Majou et Philippe Quirière se disputant âprement la victoire dans les deux manches. Le pilote parisien prendra l’avantage sur son concurrent palois dans les deux manches, le podium sera à chaque fois complété par le suisse Jonathan Hardtop.
Le trophée Phil Hill Sixties Endurance regroupe des voitures GT et Tourisme des années 60. Ce plateau très éclectique regroupe des voitures très variées allant de l’AC Cobra à la Triumph Spitfire en passant par la MG B et l’incontournable Porsche 911. Les deux manches d’une heure ont été dominées quasiment sans concurrence par Yvan Mahé sur AC Cobra, derrière lui ce fut une véritable course à l’élimination, de nombreux concurrents abandonnant sur sorties de piste ou incidents mécaniques. Morrissette tient à saluer l’honorable performance de l’unique MG B engagée dans ce plateau, celle-ci s’est montrée particulièrement régulière et n’a souffert d’aucun incident au cours du weekend.
Voici les photos du Grand Prix de Pau Historique 2013 :
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Le Grand Prix de Pau Historique 2013 se déroula ce weekend aux pieds des Pyrénées, la course historique relancée en 2011 par les équipes de Peter Auto devient un incontournable du calendrier historique. La plupart des plateaux sont reconduits d’une année sur l’autre et le programme du Grand Prix de Pau Historique reste stable, ce qui est le signe d’une manifestation mature ayant rencontré son public.
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Le programme conserve les différents ingrédients de la recette qui a fait son succès : un mélange de rassemblements de clubs et d’expositions statiques dans les jardins du Palais du Beaumont associé à des courses sur le circuit urbain de Pau. Les monoplaces reprennent l’avantage dans la cité paloise avec l’apparition ou le retour de deux nouveaux plateaux dédiés au monoplaces au détriment d’un plateau de GT. On regrettera que le Trophée Porsche Flat 4 lancée en 2012 ne soit plus présent au programme. Cette série n’a semble-t-il pas rencontré le succès escomptés alors qu’il permettait pourtant de mettre en avant les Porsche 356, 550 et 912.
Plateaux de GT :
Il s’agit des deux plateaux préférés de Morrissette, l’ambiance du Mini Classic sera certainement plus lourde qu’à l’accoutumée suite au décès de Christian Devereux. Le champion en titre du Mini Classic et animateur régulier des courses est malheureusement décédé le weekend dernier dans l’exercice de sa passion sur la piste de Donington. Les pensées de Morrissette vont à sa famille et ses amis.
Plateaux de monoplaces :
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Le programme de l’édition 2013 du Grand Prix Historique de Pau sera le suivant :
Morrissette sera présente au Grand Prix de Pau Historique 2013 en tant que spectatrice puisqu’elle est trop jeune pour pouvoir participer au Trophée Phill Hill Sixties Endurance seul plateau dans lequel elle serait éligible pour cette manifestation. De plus elle doit bien avouer que les incidents de l’an dernier ont tempéré son envie de courir au coeur de la ville de Pau.
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Le Grand Prix de Pau Historique 2013 se déroula le weekend du 11 et 12 mai au coeur du Béarn. Relancée en 2011 par les équipes de Peter Auto, la manifestation continue de prendre de l’ampleur et semble avoir atteint son rythme de croisière. Les billets pour l’édition 2013 du Grand Prix de Pau Historique sont d’ores et déjà en vente sur le site officiel de la manifestation ainsi que dans les magasins FNAC.
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Le programme 2013 s’articule autour des différents ingrédients qui ont fait le succès du Grand Prix de Pau Historique : un mélange de rassemblements de clubs et d’expositions statiques dans les jardins du Palais du Beaumont associés à des courses sur le circuit urbain de Pau. Les monoplaces reprennent l’avantage dans la cité paloise avec l’apparition ou le retour de deux nouveaux plateaux dédiés au monoplaces au détriment d’un plateau de GT.
Voici le programme prévisionnel de l’édition 2013 du Grand Prix de Pau Historique :
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Pour plus de renseignements : http://www.grandprixdepauhistorique.com
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Samedi 5 mai et dimanche 6 mai, Pau
Encore une fois, le moral à la suite de ce weekend palois a été un copié collé de la météo locale, c’est-à-dire variable et orageux. Les prévisions météorologiques annonçaient une alternance d’éclaircies et d’averses tout au long du weekend et ce fut le cas, aussi bien dans le ciel que dans les rebondissements du Grand Prix Historique de Pau 2012.
Premier nuage, l’heure du réveil samedi matin : 5h00, il s’agit là davantage d’une heure pour se rendre au marché de Rungis que sur une course automobile mais si la ville de Pau a bien un défaut c’est celui d’être aussi loin de Paris. Après plus de 6h de train, nous arrivons dans le Béarn juste à temps pour assister aux premiers essais qualificatifs.
L’après midi débute par une éclaircie due à la qualité des plateaux réunis par Patrick Peter pour ce Grand Prix Historique de Pau 2012, aussi bien au sein des plateaux Phil Hill Sixties Endurance Series, Trophée Mini Classic que du tout nouveau plateau Porsche Flat 4. Les voitures plus rares et plus chères les unes que les autres sont réunis pour en découdre pendant deux jours entre les rails du circuit dans la cité. Saluons autant le travail des équipes de Peter Auto que le courage des propriétaires pour inscrire leurs véhicules à cette compétiton. Deuxième rayon de soleil grâce à l’implication des commençants palois autour du Grand Prix qui devrait être citée en contre-exemple des trop nombreuses villes qui bannissent tout événement de leur centre ville.
La première averse survient lorsque l’on tente de franchir les grilles d’entrée du circuit, le système de scannage d’entrée et de sortie de l’an dernier a été reconduit. Force est de constater que celui-ci ne fonctionne toujours pas et les files d’attente s’allongent aussi bien pour entrer que pour sortir. Le système posera tellement problème qu’il sera remplacé au cours du weekend par un antique tampon au poignet. Dimanche matin il faudra comme en 2011 négocier avec les services de sécurité pour pouvoir entrer à l’heure et assister de justesse au départ de la première course, un point qu’il faudra impérativement corrigé dans les années à venir.
L’après midi du samedi est consacrée aux essais qualificatifs, la piste alterne entre mouillé, humide ou sec en fonction des différents plateaux. Il faut rendre hommage aux pilotes engagés qui feront preuve d’une extrême dextérité pour maintenir leur automobile sur la piste et réaliser un temps chronométrique quelques soient les conditions.
Lors de la seconde journée, les courses s’enchainent et malheureusement les accidents aussi, cela débute par une Lotus Elite qui sort violement au virage de la gare et continue crescendo au cours de la matinée. De nombreuses carrosseries portent des traces des luttes entre les concurrents ou de rencontres fortuites avec les rails, bien peu de voitures reviendront indemnes de ce weekend palois. L’apogée est atteinte lors de la course des Mini, un premier accrochage lors du départ élimine plusieurs concurrents. Après une neutralisation par drapeau rouge, un second départ est donné, au bout de quelques tours un accident à haute vitesse dans la ligne droite impliquant plusieurs Mini mettra un terme à la course. Il faudra de longues minutes pour évacuer l’un des pilote touché et plusieurs Mini seront détruites.
Comment expliquer de tels incidents : conditions de piste, tracé peu adapté, pilotes trop agressifs, voitures trop rapides ? La réponse est multiple et prend en compte tous ces critères. La météo changeante a réduit le temps de roulage des pilotes sur piste sèches, ceux-ci avaient donc moins de repères sur le tracé sec et on très certainement attaqué à outrance. La piste paloise est un tracé urbain, bordé de rail tout le long de son développement et la plupart des virages sont en aveugle. Un tel tracé ne laisse aucune place à l’erreur ou à l’excès d’optimisme et chaque écart se paye au mieux en carrosserie, au pire en accident.
Le carambolage de la course de Mini a jeté un froid sur l’arène paloise et même si les courses continuent de se dérouler au cours de l’après midi on sent bien autant du coté des pilotes que des spectateurs que l’enthousiasme n’y est plus malgré le soleil revenu.
Morrissette vous a rapporté de nombreuses photos du Grand Prix Historique de Pau 2012. Petite précision, ne cherchez pas de photos des voitures accidentées, Morrissette n’en publie aucune par respect pour les pilotes, les propriétaires des voitures et les équipes techniques qui bichonnent les bolides toute l’année.
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Pau, dimanche 15 mai 2011
En ce dimanche, la météo paloise est un petit peu plus clémente que la veille, la pluie a disparu et le soleil fait timidement son apparition. La piste sèche permettra aux concurrents de s’exprimer pleinement et d’emmener leurs véhicules à la limite sur le tracé urbain. Le programme du Grand Prix Historique de Pau est chargé en ce dimanche, ce qui oblige à débuter les courses dès 8h, une fois encore le réveil sera matinal pour assister aux courses. Après un petit souci avec le système de billetterie électronique, on prend place dans les tribunes juste à temps pour assister au départ de la première manche du Trophée Phil Hill Sixties’ Endurance. Comme au Mans, le système de billetterie électronique obligeant à scanner les billets a chaque entrée et sortie ralentit considérablement les passages aux différentes portes du circuit et fonctionne rarement.
Trophée Phil Hill Sixties’ Endurance
Le trophée Phil Hill Sixties’ Endurance regroupe comme son nom l’indique des voitures des années 60 pour deux courses d’une heure avec changement de pilote. Le plateau présenté cette année dans le cadre du Grand Prix Historique de Pau est réellement exceptionnel avec notamment des AC Cobra, une Ferrari 250 GT châssis court, des Jaguar Type E, des Lotus Elite mais aussi les éternelles Porsche 356 et 911. Les voitures sont toutes dans un excellent état de présentation et leurs pilotes les mènent sans retenue sur le circuit. Le pilote de la Ferrari 250 GT fera un véritable festival le samedi après midi lors de la séance d’essais qualificatifs sous la pluie. Au virage de la gare, la voiture glisse à la ré-accélération et frôle le rail à chaque tour. La voiture frôlera ainsi le rail à chaque tour pendant près de 40 minutes avec la régularité d’un métronome.
Les courses du dimanche seront dans l’ensemble dominées par les AC Cobra mais celles-ci vont connaître des fortunes diverses. Dans la première manche, la lutte est très serrée entre les deux Cobra en fin de séance, les deux pilotes vont dépasser les limites en frottant légèrement les ailes de leurs précieuses voitures contre les rails. Ces légères touchettes ne vont pas refroidir les ardeurs des deux pilotes, bien au contraire, dans le dernier tour, Olivier Cazalières perd le contrôle de sa voiture et percute violemment le rail dans la montée après le virage de la gare. Une Corvette Sting Ray arrivant derrière ne pourra pas éviter la Cobra, cette dernière ressortira très endommagée et il sera sûrement difficile de la réparer. Fort heureusement les deux pilotes s’en sortiront indemne.
Derrière les Cobra, la lutte sera très serrée entre la Ferrari 250 GT et deux Jaguar Type E, les trois voitures feront toute la course ensemble, rarement séparées de plus d’une seconde au cours des deux manches. Seul les arrêts aux stands permettront de créer un petit écart entre les voitures. Les Porsche se battront un peu plus loin dans le classement avec une Alfa Romeo, leur pilotage n’étant pas moins spectaculaire que celui des leaders. Les deux 911 les plus rapides entrant régulièrement dans les virages sur trois roues pour en ressortir dans un glissade maîtrisée.
Dans la seconde manche, la Cobra rescapée (celle du duo Guenat / Mahe) mènera le premier quart de la course avant d’être contrainte à l’abandon en raison d’une fuite d’huile. La défection de la Cobra laissera la Ferrari et les Jaguar se disputer la victoire, l’écart entre les trois voitures étant plus serré que jamais. Quelques tours après la Cobra, ce sera au tour de la Ferrari d’abandonner elle aussi sur incident mécanique. Ces différents abandons associés à l’accident de la première manche, montre si besoin que les pilotes ne ménagent pas leur montures et poussent celles-ci dans leurs derniers retranchements. Pour vous donner un ordre d’idée, les voitures tournent régulièrement plus vite que les modèles équivalents pilotés par des pilotes professionnels sur le même circuit dans les années 60.
Plateaux de monoplaces
Les plateaux de monoplaces constituaient la majorité des plateaux du Grand Prix Historique de Pau 2011 avec pas moins de cinq séries au programme du weekend. Morrissette n’étant pas une spécialiste des monoplaces, elle ne se lancera pas dans une analyse détaillée des résultats et des performances des différents plateaux de monoplaces. Les voitures d’avant guerre ont retenu son attention car celles-ci sont toujours très spectaculaires, et l’on peut réellement se rendre compte du travail des pilotes. Voir un pilote se pencher à l’approche d’un virage au volant d’une Bugatti de Grand Prix et passer les vitesses à l’extérieur de l’habitacle est toujours un spectacle unique qui mérite d’être vu au moins une fois.
Après avoir été arrêté pendant plusieurs années, la renaissance du Grand Prix Historique de Pau est une véritable réussite avec des courses variées et disputée. Les spectateurs ont également répondu présent avec plus de 10 000 spectateurs recensés au cours du weekend et ceci malgré une météo peu engageante. Le Grand Prix Historique de Pau devrait redevenir un événement annuel, espérons que l’édition 2012 sera aussi réussi que celle de cette année.
Toutes les photos
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Pau, Samedi 14 mai 2011
Première constatation, Pau c’est loin, très loin de la capitale. Une fois encore, levé aux aurores pour se rendre sur le circuit et vu la distance à parcourir nous n’arriverons sur le circuit qu’en début d’après midi. Le soleil n’est malheureusement pas au rendez vous et la piste de Pau est détrempée en ce samedi après midi. Le premier plateau en piste est celui des monoplaces qui auront le plus grand mal à boucler leur séance d’essai, les voitures partant en travers au freinage et à chaque ré-accélération. C’est ensuite au tour des Mini d’entrer en piste dans le cadre du trophée Mini Classic pour leur séance d’essais qualificatifs.
Trophée Mini Classic
Avant de revenir sur les résultats du weekend, arrêtons nous d’abord sur le trophée en lui même. Le trophée Mini Classic a été monté cette année par deux passionnés et est ouvert uniquement aux Mini Cooper S Mk1 construites avant 1966. Cette course mono marque et mono modèle nous ramène directement au coeur des années 60 au moment où ses formules de promotion étaient en vogue et ont permis aux plus grands pilotes de se former et de se faire connaître.
Lors de la séance d’essais qualificatifs du samedi après midi, une première hiérarchie se dessine, malgré les conditions de piste difficiles. Quatre pilotes se détachent en réalisant des chronos dans la même seconde, le reste du peloton étant relégué à plus de deux secondes. La pôle position sera réalisé par le duo Codet – Lhermite au volant d’une Morris Cooper S de 1964.
Le lendemain pour les courses, les conditions météorologiques ont complètement changé et la piste sera sèche lors des deux manches. L’avantage des trophées mono modèle est d’offrir des luttes très serrées, le trophée Mini Classic sera fidèle à cette tradition. Des batailles auront lieu à tous les niveaux du peloton et celles-ci tiendront les spectateurs en haleine tout au long des deux manches. Le scénario sera quasi identique dans la première et dans la seconde manche, Nick Swift (dirigeant de Swiftune, atelier de préparation réputé) s’échappant en tête du peloton pour ne jamais être rattrapé. Il devancera Christian Devereux et Charles Edouard Rousseau avec un écart assez conséquent dans les deux manches. Derrière la lutte sera très serrée, avec notamment Philippe Quirière déchaîné pour sa course à domicile, peut être trop car la première course se soldera par une casse moteur et la seconde par quelques retouches de carrosserie.
Comme vous pourrez le constater sur les différentes photos, le spectacle a été haut en couleur au sein du trophée Mini Classic durant ces deux jours. Espérons que cette nouvelle série perdurera longtemps et verra son plateau s’étoffer au fil des meetings et des années.
Ambiance
Le tracée du Grand Prix Historique de Pau est très apprécié par les pilotes mais relativement peu accessible au public, en effet, une grande partie du circuit n’est pas visible par les spectateurs. Fort heureusement quelques virages spectaculaires sont accessibles, ce qui permet de suivre les rebondissements des différentes compétitions. Il ne manque que des écrans géants en face des différentes tribunes pour que les spectateurs puissent suivre les courses dans des conditions optimales.
Les clubs étaient accueillis dans les jardins du Palais Beaumont, un écrin se prêtant particulièrement bien à l’exposition de voitures de collection. Les parcs étaient aussi fournis que variés et il faut saluer la volonté des organisateurs de mettre en avant les collectionneurs dans le cadre d’une compétition historique. Bien souvent, on différencie les rassemblements de collectionneurs et les compétitions de véhicules historiques, Peter Auto a ici su marier les deux, comme il le fait déjà au Mans Classic.
Toutes les photos :
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