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Pendant que Morrissette était en piste ce weekend à Charade pour défendre âprement sa position dans le Challenge ASAVE GT Tourisme, Photo Race Track était au bord de la piste pour vous ramener de belles photos de l’Historic’ Tour de Charade 2015. Au programme, bien évidement Morrissette et le plateau ASAVE GT Tourisme mais également le Maxi 1000 et le Trophée Lotus. Régalez vous avec le Puy de Dôme en toile de fond :
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Le photographe Barry Feinstein, outre son talent derrière un objectif était également un ami relativement proche de l’acteur star et pilote américain Steve McQueen. Cette proximité lui a permis d’entrer dans l’intimité du king of cool et de prendre de nombreux clichés inédits et non officiels de sa vie en dehors des plateaux de cinéma.
Barry Feinstein jugeant ces clichés non exploitables, il avait décidé de ne pas les utiliser et ceux-ci étaient restés secrets jusqu’en 2013. A cette date, la veuve de Barry Feinstein a découvert les clichés inédits de Steve McQueen, ils ont alors été rassemblés dans un ouvrage intitulé Unseen McQueen. Les originaux des photographies ont été confiés à des musées et font l’objet de diverses exposition portant le même nom à travers le monde.
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Cette exposition fera étape en France et plus précisément à la Galerie de l’Instant située à Paris à compter du 18 juin. Cette galerie d’art avait déjà mis à l’honneur l’acteur américain en 2011 avec l’exposition Steve McQueen the king of cool. Le vernissage de l’exposition se tiendra le jeudi 19 juin à 19 heures, elle présente de nombreux clichés liés aux sports mécaniques, véritable passion de l’acteur. L’exposition Unseen McQueen sera ensuite ouverte au public jusqu’au 16 septembre 2015. Précisons, chose est assez rare, l’entrée à cette exposition est libre.
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Informations pratiques :
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Pour en savoir plus : http://www.lagaleriedelinstant.com
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Les 24 heures du Mans 2015 se sont achevées hier sur une victoire de Porsche en catégorie LMP1 mettant ainsi un terme à des années de domination d’Audi et des moteurs diesel. Les 24 heures du Mans sont un événement incontournable pour tout passionné d’automobile et il faut les avoir vécu au moins une fois dans sa vie.
Le problème est qu’aujourd’hui les passionnés ne peuvent plus vivre pleinement les 24 heures du Mans celles-ci étant de plus en plus réservés à une élite. Les structures et réceptifs VIP poussent comme des champignons aux alentours du circuit et il devient quasiment impossible pour les passionnés de faire des photos sans grillage. Les paddocks sont bien évidement entièrement cloisonnés, il en est de même pour les paddocks de Le Mans Legend non accessibles au public, ce qui gâche grandement la fête.
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Les 24 heures du Mans sont donc devenu un endroit ou l’on communique, ou l’on reçoit l’on fait du business mais de moins en moins un lieu ou les passionnés viennent voir la plus belle course automobile du monde.
Le samedi matin, la course Le Mans Legend permettait de voir en piste quelques unes des voitures ayant fait la légende des 24h du Mans. Comme nous venons de l’évoquer, le paddock n’était malheureusement accessible que sur présentation du bon pass ou du bon bracelet, nous n’avons donc pas put prendre des photos de celui-ci. Heureusement que nous connaissons encore quelques endroits ou l’on peut (difficilement) prendre des photos des voitures en piste et sans grillage.
La course du samedi matin s’est vue grandement amputée par la sortie du safety car suite à de l’huile sur la piste. Cela n’a pas empêché une Ford GT40 de s’imposer devant une Alpine A220. Les anglaises ne pouvaient pas lutter pour la victoire finale mais elles se sont contentées des places d’honneur avec les MG B, Jaguar Type C, D et XK120. N’oublions pas les belles performances des Porsche 911 et 910 quelques heures avant la victoire de la Porsche 919.
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Retrouvez ici les photos de Le Mans Legend 2015 :
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| Le Mans Legend 2015 |
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Au milieu du village, l’exposition sur le duel Ford – Ferrari exposait quelques un des véhicules les plus marquants de l’histoire des deux constructeurs aux 24 heures du Mans. Cette exposition particulièrement réussie était complétée par des visuels d’époques ainsi que de nombreux films d’archives proposés en partenariat avec l’INA. Beaucoup de spectateurs ont passé du temps a visionner ces films, presque plus que le temps passé à observer les voitures, preuve que la mise en scène était particulièrement réussie. Un nouveau duel Ford – Ferrari se profile d’ailleurs en 2015 en catégorie LM GT Pro avec le retour de la Ford GT aux 24 heures du Mans.
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Voici toutes les photos de l’exposition :
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| Le duel Ford – Ferrari24 heures du Mans 2015 |
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Morrissette était de retour aux Classic Days ce weekend, après une édition 2014 marquée par des soucis techniques (étriers, joint de culasse), la MG a tourné comme une horloge lors de cette édition 2015. Les soucis sont plutôt venus du ciel puisque la pluie est tombée quasiment sans discontinuer tout au long du weekend, ne laissant que peu de sessions de roulage sur piste sèche.
Le samedi matin, au moment ou le plateau Old Competition entre en piste, celle-ci est relativement sèche et les grosses américaines (Mustang, Camaro …) débordant de puissance entourent Morrissette. A peine le temps de chauffer les pneus et la mécanique que la session est arrêtée au drapeau rouge après seulement 3 tours. La petite MG B n’aura pas réellement eu le temps de se mesurer aux pony américains, ce n’est que partie remise.
Les deux sessions suivantes se déroulent alternativement sur piste séchante ou sur piste se chargeant en eau mais offrant tout de même des conditions proches du sec. La MG B s’en donne à cœur joie tout comme ses voisines américaines du plateau Old Competition et le rythme augmente petit à petit. Une bataille s’engage avec une Lotus Elan qui occupera Morrissette une bonne partie de la session. A ce moment, nous ne le savons pas encore mais ce sont nos derniers tours du weekend sur piste sèche. Morrissette rentre se reposer sous son barnum à coté de deux Ford GT40 et petit à petit le ciel s’assombrit et des trombes d’eau commencent à s’abattre sur le circuit de Nevers Magny-Cours.
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Lors de la dernière session en fin de soirée, toutes les américaines ont mystérieusement disparues, il ne reste plus qu’un escadron de Mini et quelques Porsche chaussées de pneus pluie pour tenir compagnie à Morrissette. La pluie n’a pas cessé et il fait un temps à ne pas mettre une voiture de course dehors, même une anglaise, ce qui explique que le plateau soit grandement clairsemé. Cette dernière session se déroule bien, la piste étant largement détrempée mais pas piégeuse, le plus gros danger vient des concurrents qui n’ont pas les feux allumés malgré le manque évident de visibilité.
Le dimanche matin, les conditions sont exactement les mêmes que la veille, nos amis de News d’Anciennes ont fait le déplacement jusque dans la Nièvre et l’on profite de l’occasion pour les emmener faire un petit tour en passager. Le temps pour eux de découvrir la piste détrempée, les légers travers dus au manque d’adhérence mais également les nombreuses remontées d’eau dans Morrissette qui se transforme en piscine au bout de quelques tours. Pendant que l’on est en piste, Photo Race Track est à la manœuvre derrière l’appareil photo pour vous ramener des photos de la MG B au milieu des gerbes d’eau. Il s’agissait pour nous de la dernière session de roulage, des impératifs personnels nous obligeant à partir avant la fin des Classic Days. Il semblerait que la météo se soit améliorée le dimanche après-midi laissant un peu de répit aux participants et aux organisateurs.
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Comme lors de chaque édition, en plus des séances de roulage sur la piste Grand Prix, les Classic Days proposaient des expositions de voitures dans les Classic Park, un rallye touristique sans oublier l’incontournable parade du dimanche midi. Même si évidement les conditions météorologiques ont joué contre les organisateurs, la parade a tout de même réuni plus de 560 voitures. Les véhicules étaient légèrement différents par rapport aux précédentes parades, on y retrouvait plus de coupés et berlines qu’habituellement et les cabriolets étaient plus rares. Le constat était le même lors du départ du rallye le samedi après midi, nombreuses étaient les voitures fermées à franchir l’arche Andros au moment du départ. Mention spéciale aux participants en Mini Moke et en Aston Martin DBR1 qui ont bravé les conditions météorologiques.
Voici toutes nos photos du weekend en partenariat avec Photo Race Track. Bous y retrouverez évidement Morrissette, plusieurs plateaux en piste ainsi que des images de la parade et du départ du rallye :
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Retrouvez ici l’intégralité des photos prises dans la semaine en partenariat avec Photo Race Track. Celles-ci sont classées par ordre chronologique et en fonction des lieux de prise de vues, régalez vous :
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Après avoir laissé les concurrents du Tour Auto à la sortie du Grand Palais mardi matin, nous les retrouvons aujourd’hui au pied des Pyrénées pour la 4ème étape entre Toulouse et Pau. Les Pyrénées enneigés vont nous offrir un décor de carte postale tout au long de la journée dans lequel les voitures du Tour Auto montrent toute leur splendeur.
La première spéciale du jour est disputée dans la montée du col des Ares, nous sommes aux premières loges pour voir les concurrents disputer la grande courbe à gauche située quelques centaines de mètres après le départ de la spéciale. Le rythme augmente petit à petit avec l’élévation des moyennes de régularité pour se terminer par les plateaux de compétitions, aucun incident ou passage « chaud » à signaler lors de cette première spéciale.
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A peine la spéciale terminée, il faut reprendre la route pour retrouver les concurrents au point stop du midi, la aussi à peine le temps de souffler que déjà la route nous appelle en direction de la spéciale de l’après midi. Celle-ci sera finalement neutralisée pour les plateaux compétitions et nous verrons donc uniquement les voitures en liaison.
La journée se termine par le traditionnel parc fermé qui à Pau était situé place Verdun. Les assistances disposent de trois heures et pas une minute de plus pour refaire une santé et une beauté aux voitures afin que celles-ci puissent disputer dans les meilleures conditions la dernière étape du Tour Auto 2015 qui emmènera les pilotes et copilotes à Biarritz.
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Voici les photos de l’étape du jour entre Toulouse et Pau que nous vous avons ramené comme souvent en partenariat avec www.photoracetrack.com:
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Nous serons de nouveau sur les routes samedi aux aurores pour vous ramener des photos de l’étape finale du Tour Auto version 2015.
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Mardi 22 avril, Grand Palais, Paris
Dernière étape parisienne du Tour Auto 2015 et non des moindres avec le départ des voitures depuis le Grand Palais en direction du Château de Courances. Premier indice, parmi les rames bondées des premiers métros matinaux, on croise quelques combinaisons FIA et vestes Alain Figaret qui convergent vers le Grand Palais. A la sortie du métro, second indice avec les voitures d’assistance, les camions et remorques garés en double, triple voir quadruple file dans les rues adjacentes.
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Tout parait calme et silencieux jusqu’au moment ou la Ligier JS2 démarre son moteur et sonne le départ mécanique du Tour Auto 2015. Une à une les voitures descendent la rampe du Grand Palais, démarrent, allument leurs feux et se faufilent dans les rues désertes de la capitale guidées par le Road Book qui sera le guide précieux des équipages tout au long de la semaine.
Après quelques photos devant le Grand Palais, on se rend rapidement compte que le nombre de badauds et la faible lumière matinale ne permettront pas de faire de jolis clichés. Il suffit de se décaler de quelques centaines de mètres et d’attendre les concurrents à un croisement inscrit dans le Road book pour que l’horizon se dégage et que les carrosseries brillent sous notre objectif :
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| Tour Auto 2015 : Départ |
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Nous retrouverons la caravane du Tour Auto pour les deux dernières étapes de l’édition 2015 : Toulouse – Pau vendredi et Pau – Biarritz samedi. En attendant nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l’évolution de l’épreuve.
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Au risque de se répéter d’une année sur l’autre, le Grand Palais offre un écrin majestueux pour les vérifications administratives et techniques du Tour Auto. Ce bâtiment qui a accueilli jadis le Salon de l’Automobile permet de faire rimer vieilles pierres (métal et verre également dans le cas du Grand Palais) et vieilles mécaniques. Les amateurs de belles images ne s’y trompent pas comme en témoignent les centaines de photos postées aujourd’hui sur les différents réseaux sociaux.
Le Tour Auto est l’un, si ce n’est le plus beau musée automobile du monde, son seul défaut et d’être éphémère. Dix mille personnes se sont aujourd’hui retrouvées sous la verrière du Grand Palais pour admirer les bolides avant qu’ils ne s’élancent en direction du Sud Ouest de la France et de Biarritz.
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Chaque concurrent est à la recherche d’un commissaire technique (gilet orange) ou des numéros de courses (gilets jaunes) ou plus largement d’un organisateur (gilet bleu). L’effervescence unique qui précède les compétitions automobiles se ressent immédiatement dès que l’on pénètre dans le Grand Palais, le tout dans une ambiance de luxe et de prestige. Car ne nous y trompons pas, le Tour Auto est non seulement une manifestation automobile mais également un événement mondain et l’exposition au Grand Palais représente le summum de ces mondanités.
Chacun trouve donc son intérêt dans l’exposition des voitures, beaucoup viennent pour les 250 voitures de collection, d’autres pour retrouver des amis ou des connaissances et d’autres enfin se contentent de venir boire une coupe de champagne sur le stand de la marque qui les a invité. Comme vous vous en doutez, notre intérêt se concentre uniquement sur l’automobile et nous avons donc troqué la coupe de champagne pour l’appareil photo afin de vous ramener ces photos :
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| Tour Auto 2015 : Exposition au Grand Palais |
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Demain (mardi 21 avril) sera la dernière occasion de voir et surtout d’entendre les voitures du Tour Auto 2015 dans la capitale. Tous les concurrents quitteront le Grand Palais aux alentours de 6h15 en direction du Château de Courances où sera donné le départ officiel du rallye.
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Comme nous l’évoquions il y a quelques jours, l’Historic Tour de Dijon était la première épreuve de la première saison du tout nouveau Championnat de France Historique des circuits. Après avoir terminé la saison 2014 sous le soleil du Gers sur le circuit de Nogaro, le contraste est saisissant lors de l’arrivée à Dijon. La pluie et le brouillard nous attendent sur le plateau de Prenois.
Les essais libres de la journée de vendredi se déroulent sur piste humide, grasse voir détrempée. Dans ces conditions, il est difficile voir impossible de prendre des repères, l’adhérence variant énormément d’un tour à l’autre. Pour compliquer encore la tache, les séances sont régulièrement entrecoupées de drapeaux rouges pour dégager des autos en pannes ou ayant terminé leur course dans le bac à gravier. Un vendredi à oublier donc qui permet juste de s’assurer du bon fonctionnement de la voiture et de se remettre en tête le tracé du circuit de Dijon-Prenois.
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Le samedi matin les qualifications attendent l’équipage de Morrissette à l’aube et la piste est de nouveau détrempée ce qui ne va pas faciliter les choses. La qualification à deux pilotes est une première pour nous et celle-ci ne laisse que peu ou pas de place à l’erreur étant donné le peu de temps de piste réservé à chacun des pilotes. La séance de 25 minutes, sera raccourci à 20 minutes dès le passage des feux au vert et entrecoupée d’un drapeau rouge. Après celui-ci, Morrissette bouclera un tour en 2’12 ‘’895 ce qui lui vaudra la 18ème place sur la grille de départ. Un résultat plutôt honorable face aux voitures bien plus puissantes qui composent le plateau 2015 du challenge ASAVE GT Tourisme.
La 1ère course du weekend se déroule toujours sous la pluie, même si celle-ci est un peu moins abondante que lors des qualifications. La MG prend un départ plutôt correct mais se retrouve bloquée entre une Ferrari 308 GTB et une Porsche 904-6, il ne manque que quelques centimètres pour que Morrissette puisse s’infiltrer mais la manœuvre est trop dangereuse et c’est finalement par l’intérieur du premier virage que Morrissette trouvera l’ouverture. La course est rapidement neutralisée par un safety car ce qui n’empêche pas certains pilotes de doubler sous safety car et drapeaux jaunes sans aucune sanction à la fin de la course. Au moment de la relance, une bataille s’engage avec une Jaguar Type E, quel bonheur de se battre contre une telle auto, le 6 cylindres Jaguar fait parler les chevaux dans la longue ligue droite des stands mais la petite MG est plus rapide dans les enchainements de virage. Le jeu du chat et de la souris durera jusqu’au dernier tour, la Jaguar s’imposant au final pour un dixième de seconde au terme des trente minutes de course malgré tous les efforts de Morrissette.
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Le dimanche pour la seconde course du weekend, le soleil est revenu et Claire prend pour la première fois le volant de la MG sur piste sèche. Il faut donc s’habituer à la MG mais aussi reprendre tous ses repères sur piste sèche : freinage, vitesse de passage en courbe et accélération. Dès le départ, les autos les plus puissantes qui avaient été ralenties par la pluie la veille font parler les chevaux et doublent la MG B. A peine le temps de trouver le bon rythme sur piste sèche et de prendre confiance que la course est neutralisée, plusieurs concurrents ayant perdu de l’huile sur une bonne partie du circuit. La course ne reprendra finalement pas et se terminera au drapeau rouge après quelques tours derrière le safety car. A l’arrivée, Claire monte sur le podium dès sa première course pour se voir remettre la coupe des dames.
Comme à chaque fois, nous vous avons ramené de nombreuses photos de l’Historic Tour de Dijon en partenariat avec Photo Race Track :
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La prochaine manche de l’Historic Tour se déroulera sur le circuit du Castellet les 1er, 2 et 3 mai prochain. A ces dates Morrissette sera pour sa part sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour les Classic Days. La MG B rejoindra la caravane de l’Historic Tour les 19, 20 et 21 Juin pour la manche de Charade.
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Le 73rd Goodwood Members’ Meeting s’est déroulé ce weekend sur le circuit du même nom et nous avons eu le bonheur d’y être en tant que spectateurs. Petit rappel de ce qu’est le Members Meeting : lorsque le circuit de Goodwood était en activité, il accueillait chaque année des meetings réservés à ses membres. En 2014, les organisateurs ont décidé de faire renaitre cet événement en organisant une 72ème édition, la tradition perdure cette année avec la 73ème, une 74ème est d’ores et déjà annoncée pour 2016. Le Members Meeting est principalement réservé aux membres même si la vente de place était ouverte au grand public à partir de janvier. Les places étaient cette année limitées à 18 000 et ont toutes trouvées preneurs ce qui montre l’intérêt déjà grandissant pour cette manifestation.
Si vous êtes un habitué du Goodwood Revival et ses 140 000 spectateurs cela fait une grosse différence, il n’y a pas ou peu de mouvements de foule, tout est accessible, on peut voir la piste et prendre des photos sans aucun problème à l’endroit de son choix. Tous les paddocks sont accessibles, le bâtiment surplombant les stands aussi et il est même possible plusieurs fois au cours du weekend de participer à un grid walk sur la piste. Aux alentours du circuit les boutiques sont très peu nombreuses et les spectateurs ne sont pas spécialement habillés en tenue d’époque, le spectacle est donc uniquement en piste. C’est la principale différence avec le Revival, le Members Meeting est avant tout un événement dédié à la course automobile là ou le Revival est un voyage dans le temps qui permet aux spectateurs de remonter au milieu des années 60.
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L’une des attractions du Members Meeting est la soirée du samedi soir, celle-ci était tout simplement magique. Les organisateurs avaient installés une ancienne fête foraine au cœur du circuit et tous les manèges étaient accessibles gratuitement. Les hangars qui accueillent habituellement des avions avaient été transformés en lieu de restauration où en salle de concert à la programmation particulièrement bien choisie. La soirée se termine par un très joli feu d’artifice parfaitement mis en musique. Tout le monde se côtoie au cours de cette soirée, spectateurs, pilotes, mécaniciens, et organisateurs … il n’y a aucune barrière et nous avons notamment diné à la table derrière Jochen Mass et Emanuele Pirro.
Du point de vue des courses, celles-ci sont très proches des courses du Revival, de nombreuses voitures sont identiques, les pilotes sont tout aussi bons et les courses autant disputées. Si le Graham Hill Trophy n’a pas encore la renommée et la diversité du RAC TT Celebration, il regroupe de magnifiques autos, principalement des Cobra, Cobra Daytona et Jaguar Type E cette année. Les voitures glissent comme à leur habitude dans la courbe de Woodcote et les batailles sont viriles mais correctes. Les courses de voitures de tourisme (Gerry Marshall Trophy et Sopwith Cup) sont les plus disputées, le peloton est très compact et la plupart des virages sont abordés portières contre portières. On retrouve les habituelles batailles de Goodwood entre David et Goliath où les petites voitures prennent l’avantage dans les courbes du fond du circuit alors que les grosses cylindrées se rattrapent dans la ligne droite de Lavant ou celle des stands.
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Cette année la course monotype était dédiée aux Porsche 911 châssis court et à donné lieu à un festival de glisse qui a ravi les spectateurs présents autour du circuit. Tous les pilotes invités connaissaient leurs Porsche 911 sur le bout des doigts et ont assuré le spectacle en se doublant et se redoublant, le tout bien souvent en glisse des quatre roues. Les prototypes du Bruce McLaren Trophy sont aussi particulièrement impressionnants, ils ont d’ailleurs établi un nouveau record sur le circuit de Goodwood et dépassent à de nombreuses reprises la barre des 200 km/h sur le circuit. On ne peut pas terminer ce résumé des courses sans mentionner la magnifique victoire d’une MGB (ex Le Mans) dans la Les Leston Cup, le pilote au pilotage plus que généreux n’a rien lâché remontant de la 4ème place sur la grille de départ jusqu’à la victoire finale.
En plus des courses, de nombreuses démonstrations étaient organisées : F1 des années 70, voitures du Groupe C ou encore McLaren F1 GTR. Dans n’importe quelle autre manifestation, l’une de ces démonstrations aurait été l’attraction principale du weekend, à Goodwood il s’agit juste d’une animation parmi d’autre. Le plateau de F1 était tellement imposant qu’il a du être scindé en deux, toutes les voitures marquantes de l’époque étaient présentes : Ferrari, Lotus, McLaren, Hesketh, Tyrrell, Shadow … Même constat pour les groupes C ou les différentes Jaguar rivalisaient avec les Nissan ou encore la Mercedes. Le samedi midi une F1 moderne (2013) était également en piste pour une démonstration, le différentiel de vitesse et de bruit par rapport aux autres voitures de courses est particulièrement impressionnant. Il s’agit d’un événement unique car les F1 modernes ne prennent normalement jamais la piste sur le circuit de Goodwood, se limitant à la course de cote du Festival of Speed.
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En conclusion, le Members Meeting est un événement différent du Goodwood Revival mais tout aussi réussi, les deux sont parfaitement complémentaires et on ne saurait trop vous conseiller d’y assister rapidement avant qu’il ne soit victime de son succès. Heureux anglais qui en plus d’avoir un parc quasiment inépuisable de voitures de collection disposent avec le circuit de Goodwood de courses historiques haletantes plusieurs fois par an.
Retrouvez ici toutes nos photos du weekend classées par plateaux :
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