Le 1er juillet 2016 approche à grand pas, on associe généralement cette date aux vacances d’été et pourquoi pas aux sorties en anciennes. Cependant, la balade risque quelque peu de se compliquer pour les voitures de collection dans les rues de la capitale. En effet, à compter du 1er juillet 2016, de nouvelles restrictions de circulations plus draconiennes vont entrer en vigueur pour tous les véhicules immatriculés avant 1997. De nombreux articles mélangent ce qui est certain et ce qui ne l’est pas concernant ces restrictions de circulations, nous vous proposons un point complet pour y voir plus clair.
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Ce que l’on sait à ce jour
A partir du 1er juillet 2016, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 ne seront plus autorisés à rouler dans les rues de la capitale la semaine entre 8h et 20h. En dehors de cette plage horaire et le weekend les véhicules pourront toujours librement circuler dans les rues parisiennes. Cette mesure ne remet donc pas en cause la tenue d’événements organisés le weekend comme la Traversée de Paris ou autres rassemblement d’anciennes dans la capitale.
Cette mesure risque donc plus de toucher les youngtimers que les voitures plus âgées. En effet, nombre de youngtimers sont utilisées comme moyen de transport au quotidien alors que les voitures plus anciennes sont souvent utilisées comme véhicule de loisir justement le soir et le weekend.
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La jurisprudence des poids lourds et autocars
Le principe de restriction de circulation dans les rues de la capitale s’applique d’ores et déjà aux poids lourds et autocars immatriculés avant le 1er octobre 2001. Les plages horaires durant lesquelles les véhicules peuvent ou ne peuvent pas rouler sont les mêmes que celles qui impacteront les voitures à partir du 1er janvier 2016. La FFVE (Fédération Française des Véhicules d’Epoque) a cependant obtenu que tous les poids lourds et autocars qui roulent en carte grise de collection soient exemptés de ces restrictions de circulations, ceux-ci peuvent donc rouler librement.
Rappelons toutefois que la carte grise de collection empêche toute utilisation commerciale des poids lourds et autocars. Ceux-ci sont alors exclusivement considérés comme des véhicules de loisirs.
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Ce que tous les collectionneurs espèrent
La FFVE fait du lobbying pour obtenir que les voitures circulant en carte grise de collection soient, au même titre que les poids lourds et autocars, exemptées des restrictions de circulation qui entreront en vigueur au 1er juillet 2016. La FFVE met en avant l’impact quasi nul des véhicules de collection sur l’environnement car ceux-ci roulent très peu comparés à leurs homologues modernes.
Là encore, les victimes des restrictions de circulation seraient les youngtimers qui ne peuvent être immatriculées en véhicules de collection (véhicules âgés de moins de 30 ans), il n’existe à ce jour malheureusement pas de solution pour eux.
Autre point important, a aujourd’hui, de nombreux véhicules de collection circulent en carte grises « normale » et leurs propriétaires ne souhaitent pas en changer. Les cartes grises « normales » ou de collections ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients pour les voitures anciennes et chaque collectionneur décide de celle qui convient le mieux à l’usage qu’il fait de sa voiture de collection.
Rappelons qu’à ce jour, même si des tractations sont en cours, aucun accord n’a été trouvé et dans l’état actuel des choses, toutes les voitures immatriculées avant le 1er janvier 1997 qu’elles soient ou non en carte grise de collection ne pourront plus circuler dans les rues de la capitale en journée la semaine à compter du 1er juillet.
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Que risque le collectionneur téméraire ?
L’éventail des sanctions face au non-respect des limitations de circulations est relativement large, celui-ci va d’une simple amende de 35€ jusqu’à l’immobilisation du véhicule et la mise en fourrière de celui-ci. Si aucun accord n’est trouvé, les voitures de collection seront une cible facile pour les forces de l’ordre, en effet il est plus aisé de repérer une MG B, Jaguar Type E, Peugeot 404 ou Citroën DS dans le flot de circulation plutôt que d’arrêter une Renault Clio pour savoir si celle-ci a été immatriculée avant ou après le 1er janvier 1997.
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La résistance s’organise sur internet
Plusieurs associations et collectifs se sont créés pour faire barrage à ces restrictions de circulation et faire pression sur les pouvoirs publics. Si les actions étaient jusqu’alors quelque peu décousues, une pétition a été mise en ligne via le site www.change.org pour regrouper tous les opposants. Celle-ci a déjà reçu plus de 8000 signatures en seulement quelques jours, si vous souhaitez prendre connaissance de la pétition ou y apporter votre signature, c’est par ici.
Le bras de fer entre la FFVE soutenue par les signataires de la pétition et les pouvoirs publics devrait donc continuer dans les prochaines semaines. Espérons qu’un accord raisonnable sera trouvé entre les différentes parties.
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