L’ASAVE dévoile son programme 2012

Le challenge ASAVE est devenu depuis quelques années une épreuve incontournable dans le paysage de l’automobile ancienne de compétition. L’ASAVE n’a peut être pas le prestige de certaines épreuves internationales mais il peut compter sur de nombreux autres atouts : il s’agit d’un championnat disputé par des passionnés où bonne humeur et bonne ambiance sont de rigueur ; le plateau regroupe des marques et des modèles variés et l’on retrouve des véhicules que l’ont voit rarement en compétition ; les courses se déroulent sur les plus beaux circuits de France et d’Europe. Pas besoin de plus d’arguments pour donner envie à Morrissette de participer au challenge ASAVE en 2012.

Chaque année le challenge ASAVE comprend 6 à 7 meetings, les weekends se composent généralement de deux courses sprint d’une durée d’une trentaine de minutes. Sur certains meetings, les deux courses de sprint sont remplacées par une course d’endurance d’une durée plus longue. Pour 2012, les concurrents auront droit à sept weekends de course, de quoi donner à chacun l’occasion de s’exprimer et de s’amuser. Voici le détail du calendrier prévisionnel 2012 :

  • 7 & 8 avril : Circuit de Dijon-Prenois
  • 5 & 6 mai : Circuit de Nevers Magny-Cours
  • 19 & 20 mai: Circuit du Val de Vienne
  • 16 & 17 juin : Circuit de Spa Francorchamps (dans le cadre de Spa Summer Classic)
  • 8 & 9 septembre : Circuit de Nogaro
  • 29 & 30 septembre : Circuit de Charade
  • 13 & 14 octobre : Circuit de Ledenon

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Morrissette tient à préciser qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un calendrier provisoire donné à titre informatif, celui-ci est donc susceptible d’être modifié. Puisque nous parlons de calendrier, Morrissette vous dévoilera prochainement son calendrier pour la saison 2012, restez connectés afin de savoir où retrouver Morrissette l’an prochain.

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Pour en savoir plus sur le challenge ASAVE : http://www.challenge-gt-tourisme.eu/

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Vidéo de la semaine #47

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
2011 est l’année du centenaire de Chevrolet, pour fêter cet anniversaire, la marque américaine use et abuse des techniques de marketing : campagnes de presse, vidéos virales sur internet, élection de la Chevrolet du siècle sur Facebook, vidéos retraçant l’histoire de la marque aux Etats-Unis. Morrissette doit reconnaître que dans l’ensemble les communications sont bien réalisées et mettent en avant le riche patrimoine de la marque. La dernière vidéo relate l’histoire de deux frères qui se sont mis en tête de retrouver la voiture de leur jeunesse mais surtout la voiture que leur père aimait plus que tout : une Chevrolet Impala SS de 1965. Après des années de recherche ils ont retrouvé la voiture dans un parfait état et l’ont offert à leur père. Préparez vos mouchoirs et admirez la vidéo …

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Bonjour la vieille

Derrière ce titre, qui pourrait à première vue sembler irrespectueux, se cache en réalité un site internet comme les aime Morrissette. Le concept est simple, chaque matin, une photo d’une voiture de collection est publiée sur le site, celle-ci s’accompagne généralement d’un descriptif du véhicule.

La particularité de Bonjour la vieille est de proposer des photos inédites qui sont envoyées par les lecteurs du site. On évite ainsi les photos officielles ou d’époques vue et revues dans de nombreux sites ou magazines spécialisés. De plus, la contribution des lecteurs permet de mettre à l’honneur des véhicules peu connus ou boudés par les spécialises.

Le slogan est : Le site qui vous fera dire « Bonjour la vieille ! » Force est de constater qu’il ne s’agit pour une fois pas de publicité mensongère, mais bien de ce que l’on se dit chaque matin en se connectant au site. Vous pouvez également envoyer une photo de votre ancienne qui sera peut être sélectionnée et publiée sur le site : contact@bonjourlavieille.com

Pour découvrir les vieilles : www.bonjourlavieille.com

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Morrissette.fr fête son premier anniversaire

Le site morrissette.fr a été créé il y a tout juste un an. Pour fêter cet anniversaire avec vous chers lecteurs, Morrissette vous propose de découvrir comment sont créés les articles en remontant au commencement de l’aventure.
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Comme vous vous en doutez certainement, si Morrissette inspire tous les articles de ce site, elle ne les écrit pas elle même. Il est en effet très compliqué de tapper sur un clavier d’ordinateur avec des jantes de 14 pouces ! Morrissette est donc assistée par son pilote Bob la Fumée dans la rédaction de ses différents articles. Pour fêter ce premier anniversaire, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir comment Bob s’est passionné pour l’automobile de collection.

Il était une fois, au cours d’une longue après midi d’hiver en février 2000, le petit Bob alors âgé de 15 ans, entre dans une librairie pour acheter un magazine. Son choix de porte alors sur un magazine qu’il ne connait pas : Rétroviseur. Pourquoi un tel choix ? Nul ne le sait vraiment. La lecture de ce nouveau magazine passionne le jeune Bob qui tombe littéralement en arrêt devant un article dédié à la Jaguar Type E lightweight, ainsi naquit sa passion pour l’automobile de collection et plus particulièrement pour les voitures anglaises.

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Certaines phrases de l’article resteront gravées à jamais dans la mémoire de Bob « Les échappements sont les pots « courses » d’origine ; ils répandent un vacarme assourdissant à travers la campagne » ; « Un nouveau rond-point nous saute au visage et déjà l’auto rebonbit comme une balle vers l’horizon ». Guy de Royère se doutait il en écrivant ses mots dans Rétroviseur qu’il donnerait naissance à une passion qui entraineraît quelques années après l’achat de plusieurs voitures et la naissance de ce site internet ?

Hasard des rencontres et de l’histoire, Bob et la Jaguar type E lighteweight de l’article (châssis S8 50660) se sont retrouvés lors du dernier Goodwood Revival. Une façon originale de boucler la boucle et de poursuivre une aventure débutée il y a plus de 10 ans.

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5 raisons de se réjouir du retour de la baby Jag’

La rumeur enflait depuis quelques semaines déjà et a été confirmée aujourd’hui par le site internet anglais Autocar. Si aucune annonce officielle n’a été faite de la part du groupe Jaguar Land Rover, le site Autocar peut être considéré comme une référence, particulièrement en ce qui concerne l’automobile anglaise. La nouvelle de la mise à l’étude d’une berline d’entrée de gamme par le constructeur au félin est donc à prendre très au sérieux.

Les données dont nous disposons pour l’instant sont relativement peu nombreuses, la future Jaguar serait construite sur la récente plate forme du Range Rover Evoque, les dimensions se situeraient aux alentours de 4,50 m. La berline serait équipée de mécaniques de petites cylindrées et peu puissantes : moteurs 3 cylindres essence où 4 cylindres diesel pour des puissances ne dépassant pas les 200 ch. En ce qui concerne la transmission, les informations divulguées font état d’une traction avant et de boites automatiques à 8 ou 9 rapports. Faibles cylindrées, faibles puissances, nombreux rapports de boites : il s’agit à n’en pas douter d’un véhicule orienté vers l’écologie.

La présentation de cette baby Jag’ est prévue en 2014 pour une commercialisation à l’horizon 2015. Jaguar ne devrait pas se limiter à une berline mais également en proposer des dérivés : break, coupé trois portes ou encore roadster.

Une telle voiture à-elle sa place dans la gamme Jaguar ?
Pour Morrissette, la réponse est on ne peut plus claire, absolument,  une petite berline traction d’entrée de gamme à sa place dans l’offre Jaguar. Après cette affirmation, place aux explications :

1/ N’oublions pas que la philosophie de Sir Wiliams Lyons (fondateur de la marque) était d’offrir des voitures de qualité à un prix défiant toute concurrence. La type E qui est aujourd’hui une voiture mythique, coûtait lors de son lancement deux à trois fois moins chère que ses principales concurrentes. Une berline d’entrée de gamme viendrait inévitablement se positionner en dessous de la grande routière XF et diminuerait par conséquence le prix du ticket d’entrée de la marque Jaguar, perpétuant ainsi la philosophie de son fondateur.

2/ A peine la rumeur de l’étude d’une Jaguar traction avant d’entrée de gamme apparaissait sur Internet, que l’ensemble de la presse et des blogs bien pensants de l’automobile critiquaient le projet. Ceux-ci ne manquent pas de rappeler l’épisode de la X-Type, berline d’entrée de gamme des années 2000, décrite comme une Jaguar du pauvre ou encore comme une Ford Mondeo rebadgée. Malgré cette mauvaise presse, la X-Type s’était relativement bien vendu lors de se commercialisation. Jaguar à toujours eu pour habitude de bousculer les conventions, il n’y a pas de raisons que cela change à l’horizon 2015. De plus, Morrissette adore tout ce qui est pour déplaire à la presse automobile bien pensante.

3/ Une Audi A3 n’est-elle pas une Volkswagen Golf ou une Seat rebadgée ? Mercedes ou encore BMW ne proposent-ils pas dans leurs gammes des berlines d’entrée de gamme avec les Classe A, B ou Séries 1 ? Actuellement, tous les concurrents de la marque de Coventry proposent des berlines de faibles cylindrées dans leurs gammes, sans que personne ne trouve à y redire. Récemment, c’est même la prestigieuse marque Rolls Royce, joyau de la couronne britannique, qui a commercialisé une « baby » Rolls. La descente en gamme des constructeurs les plus luxueux est dans l’air du temps, il est donc normal que Jaguar suive le chemin emprunté par tous ses principaux concurrents.

4/ Jaguar est certes un constructeur d’automobiles de luxe, mais il doit, comme toute entreprise faire face à des réalités économiques. Il est donc nécessaire de produire des volumes importants afin de réaliser des économies d’échelles et de rester compétitif face aux concurrents toujours plus nombreux et exotiques. Tout le monde apprécie les XK, XJ ou XF qui sont de magnifiques automobiles, malheureusement ces modèles ne génèrent pas d’importants volumes et il est donc obligatoire que Jaguar se diversifie afin de pouvoir survivre. De plus, une berline prestigieuse d’entrée de gamme ouvre des débouchés non négligeables sur les marchés émergents que sont la Chine et l’Inde, marchés devenus incontournables pour tout constructeur automobile.

 5/ Que l’on soit d’accord où non, l’écologie et devenu un critère déterminant dans la conception des véhicules. Jaguar n’échappe pas à la règle et doit réduire au maximum les émissions de CO2 moyennes de sa gamme de véhicules pour se conformer aux législations aussi bien européennes que nord-américaines. En 2016, la norme CAFE entrera en vigueur aux Etats-Unis imposant à chaque constructeur de vendre un nombre conséquent de voitures consommant peu (capables de parcourir plus de 50 miles par galon). La future berline Jaguar permettra à la firme de Coventry de réduire ses émissions moyennes de CO2 et ainsi de pouvoir nous proposer de fabuleux V6 ou V8 sur les futures XE ou XK. Comme dans les années 50, Jaguar doit exporter vers les Etats Unis ou mourir, en 1950 c’était pour obtenir des devises étrangères et donc de l’acier, en 2015, ce sera toujours pour obtenir des devises étrangères et pouvoir continuer à produire des voitures de sport.

Pour toutes ces raisons qui sont, Morrissette le concède, plus ou moins objectives, une berline d’entrée de gamme est donc indispensable dans la future offre de Jaguar. En plus de celles déjà évoquée, voici quelques raisons plus personnelles, propres à Morrissette :

  • Plus il y a de voitures anglaises mieux c’est,
  • Une Jaguar restera quoi qu’il arrive une Jaguar,
  • God save the Queen and the Jag’ !

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Vidéo de la semaine #46

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Comme nous l’avons évoqué à plusieurs reprises, la marque Jaguar est actuellement en plein renouveau, ce qui n’est pas pour déplaire à Morrissette. L’une des étapes importantes de ce renouveau est le concept C-X75 présenté au Mondial de l’Automobile de Paris en 2010 et qui initie la future supercar de la marque au félin. Jaguar nous propose une vidéo expliquant que l’inspiration de la C-X75 provient de la Jaguar XJ13. Cette fabuleuse barquette de compétition propulsée par un moteur V12 a été produite à un unique exemplaire en raison d’un très grave accident survenu avec le prototype et de l’évolution de la législation des voitures de sport.

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Une Ford Mustang neuve, mais de 1965

Ne vous inquiétez pas, Morrissette n’a pas abusé des vapeurs d’essence ou consommé de l’huile sans modération, le titre de cet article est bien réel. Ford commercialise désormais aux Etats-Unis des caisses et des carrosseries de Mustang neuves. Il ne s’agit cependant pas de la version 2011 des Mustang mais bel et bien des premières versions dites 64 1/2 à 66.

Lors du SEMA Show se tenant à Las Vegas, Ford a officialisé la commercialisation de cette caisse nue de Ford Mustang Cabriolet (modèle 64 1/2 à 66). Ces éléments de carrosseries viennent s’ajouter au catalogue de pièces Ford Restoration déjà très fourni et qui fait le bonheur des amateurs de la marque à l’ovale bleu. La Mustang est le modèle emblématique de l’histoire de Ford, il s’agit également d’une des voitures de collection les plus prisées et donc les plus restaurées outre atlantique. C’est pour cela que Ford a décidé de remettre en production des caisses neuves car nombreuses étaient les voitures immobilisées en raison de la corrosion de leur châssis.

La caisse proposée est fabriquée par la société Dynacom sous licence Ford et est certifiée conforme par le constructeur américain. Les pièces sont fidèles à la forme originelle des Mustang, cependant la carrosserie sera même meilleure que l’originale grâce a des aciers plus résistants, des soudures faisant appel à des techniques modernes et un traitement anti-rouille bien plus efficace que l’original. Le prix de la caisse neuve incluant les portières et la malle de coffre est d’environ 15 000 $, ce qui reste relativement raisonnable. A cela il faudra ajouter le capot et les ailes vendues séparément afin d’obtenir une voiture complète.

Grâce à la commercialisation des caisses nues,  il est désormais quasiment possible de reconstruire entièrement une Ford Mustang en piochant dans le catalogue Ford Restauration. Seuls quelques éléments de finition et de carrosserie ne sont pas commercialisée, obligeant à chiner ou à faire appel à un carrossier spécialisé pour former les pièces comme par le passé.

Morrissette se réjouit de cette annonce qui prouve que l’un des principaux constructeurs sur la scène internationale se souci de son passé et des collectionneurs fidèles à la marque. Ford va même plus loin qu’une simple mise en lumière de son histoire et propose des réponses concrètes aux besoins des collectionneurs de Ford Mustang. Cependant, la commercialisation des caisses nues pose la question de la limite de la restauration : Où s’arrête la restauration et ou débute la reconstruction ? Quelles pièces ne doivent pas être changées sur une voiture pour que l’on puisse encore parler de modèle original ? Morrissette laisse chacun répondre à ses questions mais pense pour sa part qu’un changement de châssis entraîne inévitablement la naissance d’une nouvelle voiture et qu’il ne s’agit plus à proprement parler d’une voiture de collection.

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Senna

Le DVD du film « Senna » réalisé par Asif Kapadia est sorti le 25 octobre dernier, celui-ci est disponible en deux versions : classique (DVD ou Blu Ray) et collector (film accompagné d’un livre richement illustré). Lors de sa sortie en salle, le film avait été encensé par les critiques aussi bien cinématographiques qu’automobiles et primé au festival de Sundance. Malheureusement le film a été très peu diffusé en France à l’exception de quelques salles et sa sortie en DVD permettra à tous les passionnés de pouvoir enfin le visionner.

Le documentaire retrace la carrière en formule 1 d’Ayrton Senna après avoir évoqué très rapidement ses débuts en karting. Morrissette a visionné récemment le film et vous donne son avis sur celui-ci. Avant tout commentaire, il est nécessaire de dissocier le film Senna de l’homme Ayrton Senna. Le pilote brésilien ayant depuis longtemps été élevé au rang de légende, il est en quelque sorte devenu impossible de le critiquer sans soulever un tollé parmi de ses fans et de ses défenseurs.

Nous nous concentrerons donc uniquement sur le film en lui même. Premièrement, « Senna » nous dévoile relativement peu d’images inédites, la vie d’Ayrton ayant été comptée par de nombreux documentaires, il est difficile de dénicher des images inédites. Le plus gros reproche que l’on puisse faire au film est sa partialité, Asif Kpadia prend clairement partie pour Ayrton et tente de l’ériger en chevalier blanc de la formule 1. La FIA, Jean Marie Ballestre, Alain Prost ou encore Michael Schumacher y sont présentés comme des tricheurs prêts à tous pour s’imposer face au grand et innocent pilote brésilien.

Selon le film, la victoire du Grand Prix de Monaco 1984 lui a été volé par la FIA, tout comme le titre de Champion du monde 1989. Il a été battu en 1992 et 1993 par une voiture aux suspensions électroniques avantageuses et non par un pilote. Enfin, en début de saison 1994, les victoires de Benetton et de Michael Schumacher ne sont dues qu’a un supposé contrôle de la traction électronique. A l’inverse, l’accrochage de 1990 au Japon offrant le titre à Senna est traité de manière très rapide, le réalisateur préférant les images de la remise des prix à un ralenti de l’accrochage avec Alain Prost. Au final, cette prise de position ne sert ni le film, ni Ayrton Senna lui même, la grandeur du personnage tenait autant à ses zones d’ombres qu’à ses succès en piste.

L’autre reproche que l’on peut faire au film et de se concentrer uniquement sur les résultats en piste sans réellement approfondir la personnalité complexe d’Ayrton. De nombreux aspects de sa personnalité sont évoqués sans que ceux-ci ne soit pour autant réellement étudiés : l’importance de la religion, ses relations avec Alain Prost, son rapport unique avec son pays, sa sensibilité aux accidents arrivant aux autres pilotes. Une étude de ces différents aspects de sa personnalité semblait plus intéressante pour Morrissette qu’une simple évocation des résultats d’Ayrton en piste

Le film reste cependant un excellent témoignage unique de ce qu’était la formule 1 dans les années 80 et 90 : un cocktail détonnant de vitesse et de danger. Les courses étaient alors bien différentes de celles que l’on connaît en 2011, les monoplaces laissaient des gerbes d’étincelles à chaque compression et se battaient roues contre roues pendant plusieurs virages. Le film Senna montre également des pilotes bien plus accessibles qu’ils ne le sont aujourd’hui vivant leur passion simplement sans un aréopage de managers, attachés de presses et autre phisio-thérapeutes.

Le documentaire montre la ferveur du peuple brésilien pour son champion ; Senna offrait tous les dimanches du rêve à un peuple qui manquait de beaucoup de choses au quotidien mais qui s’unissait pour soutenir le pilote pauliste. Les scènes de sa victoire lors du Grand Prix de Sao Paulo ou plus de 300 000 personnes chantent « Ole, Ole, Ole, Senna, Senna » sont particulièrement touchantes, tout comme les images montrant son cercueil traverser la ville au milieu de millions de personnes venues lui rendre un dernier hommage.

La meilleure partie du film se trouve dans les bonus,où différents acteurs du monde de la formule 1 (pilotes, chefs d’écuries, journalistes) livrent leur vision personnelle  d’Ayrton Senna. Ces interviews permettent de se rendre compte à quel point le mythe Senna est toujours vivant, chacun essaye de s’approprier une part du mythe, de se déclarer plus proche de Senna qu’il ne l’était réellement, cela contribue à faire perdurer la légende du pilote brésilien disparu trop tôt un jour de mai 1994.

Voici la bande annonce du film :

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Vidéo de la semaine #45

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
L’actualité des constructeurs automobiles français n’est pas joyeuse en ce moment avec notamment les annonces de suppressions de postes faites par PSA cette semaine. Malgré tout, les constructeurs français restent parmi les plus importants au niveau européen et demeurent compétitifs au niveau mondial. Pour cela, ils misent en particulier sur l’innovation et la créativité comme les gammes DS chez Citroën ou encore le nouveau ton des campagnes de communication Renault. Morrissette vous propose cette semaine la version longue de la dernière publicité de la Renault Mégane qui parodie une publicité Opel mais également toute la chronologie qui a amené à ce spot.

Publicité Renault :

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Voici la publicité Opel diffusée il y a quelques mois et qui est à l’origine de la parodie par Renault :

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Evidement Opel n’est pas resté insensible à la parodie de Renault et a décidé de répondre au constructeur Français pas voie de presse. La publicité informait les lecteurs que des imitations de publicités Opel étaient apparues à la télévision française :

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