Salon de Genève 2011 : Les concepts cars

Qui dit salon automobile dit concepts cars, le 81ème salon international de l’automobile de Genève n’échappait pas à cette règle. Les constructeurs ont donc apportés à Genève de nombreux concepts cars, on notera que pour beaucoup il s’agissait de modèles voués à être commercialisés ou proche de la série. Le temps des concepts cars futuristes et sans lien direct avec les gammes des constructeurs semble résolu en raison de la crise et de la rationalisation des budgets.

Le concept Bulli présenté par Volkswagen est la ré-interpretation moderne du célèbre combi qui a fait la réputation de la marque dans les années 60. Si le nom et le concept évoquent le passé, le design se veut résolument moderne tout comme la technologie embarquée puisque le Bulli est propulsé par un moteur entièrement électrique. Le concept Bulli fait donc le trait d’union entre le passé et le futur de la marque allemande. Dans les jours suivant le salon de Genève, Volkswagen a annoncé de manière officielle que le concept Bulli serait produit en série dans les années à venir.

Passons maintenant chez nos às avec l’Alfa Romeo 4C, le lien avec le groupe Volkswagen est plus étroit qu’il n’y parait à première vue. En effet, l’Alfa Romeo 4C pourrait recevoir une mécanique d’origine Porsche, il s’agirait en l’occurrence de la motorisation du futur Boxter. Cette annonce relance les rumeurs d’un possible rachat d’Alfa Romeo par le groupe Volkswagen. Avant cela, l’Alfa Romeo 4C se veut résolument italienne dans sa livrée rouge et arborant le logo 150 sur les rétroviseurs pour célébrer les 150 ans de l’unification de l’Italie. Cette Alfa Romeo 4C fait penser à une Lotus italienne, espérons que ce véhicule sera produit en série

Du coté de BMW, on ne présentait pas un réel concept car mais plutôt une nouvelle technologie avec le BMW Connect Drive. Ce concept présente les futurs technologie du constructeur Bavarois en terme de communication internet mais également entre les véhicules. Le BMW Connect Drive permet ainsi aux véhicules de communiquer entre eux en cas de croisement « en aveugle » mais aussi de freiner automatiquement les véhicules. En terme de confort, le GPS se veut beaucoup plus précis et est désormais capable de localiser des places de parking, de les réserver et de vous guider avec précision jusqu’a celles-ci. Toutes ces technologies sont complétées par un usage des smartphones en lien étroit avec l’automobile.

 

Le coup de coeur de Morrissette en terme de concept car va au Nissan Esflow, cette petite sportive à l’arrière tronqué est très racée. Les lignes sont fluides, ce qui le démarque clairement des sportives actuelles qui sont de plus en plus agressives tant par leurs lignes que par leurs motorisations. L’Esflow pourrait donner naissance à un petit coupé sportif qui viendrait se positionner dans la gamme Nissan en dessous de la Nissan 370Z. Morrissette ne reviendra pas sur la Mini Rocketman Concept déjà évoquée dans un article précédent et dans la partie consacrée aux anglaises au salon de Genève 2011.

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Salon de Genève 2011 : Les concepts cars

Salon de Genève 2011 : Les anglaises

« Messieurs les anglais, tirez les premiers », comme le veut l’adage, débutons ce tour d’horizon du Salon de l’automobile de Genève 2011 par les anglais. Ce choix s’explique pour deux raisons : la nationalité et les origines de Morrissette mais également le fait que cette année les marques anglaises étaient présentes en force à Genève et présentaient de nombreuses nouveautés.

Morrissette a particulièrement retenu les stands de Jaguar et de Mini. Saluons l’initiative de Jaguar d’exposer la Type E qui avait été présentée ici même il y a exactement 50 ans. Actuellement de nombreux constructeurs surfent sur la vague néo rétro mais bien peu osent présenter leur histoire lors des salons internationaux automobiles. Jaguar ne vit pas uniquement dans le passé et se tourne vers le futur comme en témoigne la XK-RS qui se veut l’héritière moderne de la Type E et s’apprête à partir à la chasse aux Corvette et Aston Martin, l’histoire étant un éternel recommencement.

Du coté de Mini on apprécie l’ambiance toujours particulièrement jeune et décontractée qui règne sur le stand, Dj et danseurs faisant désormais parti des incontournables du stand Mini. De plus, cette année Mini exposait un concept particulièrement intéressant, la Mini Rocketman Concept, renouant avec les gènes de la Mini. La marque anglaise n’oubliait pas non plus le sport en présentant la Mini WRC qui sera alignée en championnat du monde des rallyes prochainement.

En revanche, Morrissette n’a pas du tout aimé les concepts présentés par Bertone sur base de Jaguar XJ et l’on comprend mieux la fin de non recevoir de Jaguar face à ces deux concepts très particuliers. Autre déception l’Aston Martin Virage, celle-ci traduit une fois encore la diversification à outrance en vogue chez les constructeurs de luxe. Rien ne ressemble plus à une Aston Martin qu’un autre Aston Martin, alors pourquoi multiplier ainsi les modèles sans réelle différenciation.

Le coup de coeur de Morrissette va au Three Wheeler de Morgan, un engin moderne mais complètement décalé dans la circulation actuelle. Morgan poussant l’originalité jusqu’à apposer des peintures de guerre sur le Three Wheeler. Vivement que l’on croise les premiers exemplaires sur les routes anglaises, probablement bien avant que le Three Wheeler envahisse le continent.

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Salon de Genève 2011 : Les anglaises

Vidéo de la semaine #12

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Cette semaine, Morrissette a sélectionné une vidéo présentant les Classic Days, en 2011, ce sera la 4ème édition  de cette manifestation sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Les Classic Days prennent de plus en plus d’ampleur chaque année et comprennent notamment des plateaux de roulage sur le circuit F1, une grande parade et un rallye dans la Nièvre. Pour l’édition 2011, les organisateurs ont choisi de mettre à l’honneur trois anniversaires : les 50 ans du circuit de Nevers Magny-Cours, les 50 ans de la Jaguar Type E, les 100 ans de Chevrolet. Cette années les Classic Days auront lieu les 30 avril et 1er mai, Morrissette participera normalement à cet événement.

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Don d’organe pour Morrissette

Certains d’entre vous le savent, Morrissette est en convalescence depuis plusieurs semaines, elle entrevoit aujourd’hui enfin la fin de ses malheurs et en profite pour revenir sur les événements qui l’ont contraint à l’immobilisation depuis des mois.

Rappel des faits : en fin d’année, au moment des fêtes, comme beaucoup d’entre nous, Morrissette a abusé des bonnes choses : excès d’huile de liquide de refroidissement et d’essence… Les artères de Morrissette n’ont pas résisté à un tel traitement, une bielle a déclaré forfait entraînant dans son sillage piston et vilebrequin. Bien que réputé très fiable, la 4 cylindres MG fonctionne beaucoup moins bien lorsqu’il ne reste plus que trois cylindres valides.

Le retour au garage a été particulièrement épique, Morrissette générant un énorme nuage de fumée mélangeant eau et huile pour donner une couleur blanchâtre et une note olfactive huilée particulièrement tenace. Peut être que Morrissette trouvait le climat français bien trop sec à son goût et souhaitait re-créer à sa manière un épais brouillard typiquement britannique. Cet épisode vaudra au conducteur de Morrissette, le surnom de « Bob la fumée ». Une fois la voiture de retour au garage, le jugement est sans appel : hospitalisation et intervention à coeur ouvert.

Tous ceux qui ont la joie de posséder une anglaise de collection connaissent la disponibilité aléatoire et les délais interminables pour obtenir certaines pièces. Les pistons et bielles ne mettront que quelques jours pour arriver en France, à peine le temps de digérer le pudding après les fêtes. Le cas du vilebrequin sera beaucoup plus compliqué, d’abord annoncée « en fin de mois », Morrissette pensait recevoir celui-ci fin Janvier. Il semble que le terme de fin de mois ne s’appliquait pas au mois de Janvier mais plutôt à celui de Février. Finalement le vilebrequin tant attendu quittera les cotes anglaises début Mars pour enfin arriver en France.

Toutes les pièces enfin arrivées, en France, le remontage du moteur est prévu pour la fin du mois de Mars, Morrissette devrait donc être de retour sur les routes prochainement pour entamer sa convalescence et son rodage. Après quelques centaines de kilomètres sur les routes de traverses françaises,  lorsque Morrissette aura retrouvé la pleine possession de ses moyens, elle pourra envisager sereinement son retour sur circuit tel une grande sportive.

Le grand retour de Morrissette sur les pistes est prévu le weekend du 30 avril et 1er mai sur le circuit de Nevers Magny-Cours dans le cadre des Classic Days.

Mini Rocketman plus proche de l’originale

Depuis son lancement, la Mini version BMW n’a cessé de grandir, la gamme s’étend de plus en plus mais les modèles sont toujours plus imposants. Actuellement, la Mini BMW mesure 3,72 m de long, ce qui n’en fait pas particulièrement une petite voiture. Rappelons que la Mini originelle mesurait seulement 3,05m.

La Mini Clubman (Break 3 portes), la Mini Countryman (SUV) sont encore plus longues, les modèles annoncés ne prévoient pas une réduction puisque les Roadster et Coupé seront construits sur la base de l’actuelle Mini et le futur Paceman sera lui basé sur le châssis du Countryman.Partant de ce constat l’actuelle gamme n’a de Mini que le nom et s’éloigne de plus en plus du concept original d’Alec Issigonis basé sur une habitabilité record dans un petit véhicule.

Avec la Mini Rocketman Concept, dévoilée au salon de Genève, Mini se rapproche du concept fondateur de la marque : loger quatre personnes dans un encombrement minimum. La Mini Rocketman Concept mesure 3,42 m, ce qui au regard des standards actuels en fait un véhicule très compact. Dans la production automobile récente, seule la Smart Fortwo ou la Toyota iQ sont plus compactes mais ne peuvent emporter que respectivement 2 ou 3 personnes. L’accent a été mis sur l’aménagement intérieur afin d’offrir une habitabilité maximale dans un minimum d’espace.

La Mini Rocketman Concept a été conçue sur un concept 3+1 avec 3 places permanentes et éventuellement une place d’appoint située derrière le conducteur. Les points les plus originaux du concept sont les ouvrants, les portes se décalent par rapport à l’habitacle pour laisser entrer les passagers sans réellement s’ouvrir comme des portières « classiques ». En ce qui concerne le coffre celui-ci s’ouvre en deux parties, l’originalité réside dans la partie basse qui s’ouvre tel un tiroir et coulisse vers l’arrière de la voiture.

La Mini Rocketman Concept arbore fièrement l’Union Jack sur son toit vitré, mais elle est pour le moment très éloignée des contraintes industrielles liées à la production. Cependant ce concept ne se veut pas seulement un showcar destiné au salon de Genève.  La Mini Rocketman Concept donnera naissance à une petite citadine en 2013, celle-ci devrait être équipée d’un moteur trois cylindres essence développé en collaboration avec PSA.

Pour présenter son concept Mini a réalisé une vidéo extrêmement bien faite, partant du cahier des charges originel d’Alec Issigonis et présentant toutes les astuces d’habitabilité de la Mini Rocketman Concept.
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50 ans de la Jaguar Type E : Ré-interpretation moderne

Il semble que pour les puissants de ce monde, la mode soit à la commande d’un modèle unique évoquant une icône de l’histoire de l’automobile. Ce phénomène a débuté avec la ré-interprétation de la Ferrari P4/5 présentée en 2006 et plus récemment celle de la mythique Lancia Stratos. On connaissait déjà les versions modernisées de la Jaguar Type E réalisées par quelques spécialistes anglais afin de pouvoir les utiliser au quotidien, un riche client suisse associé au designer Bo Zolland ont décidé d’aller plus loin et proposant leur ré-interprétation moderne de la Type E.

Bo Zolland, créateur du studio Vizualtech est spécialisé dans le design de bateaux et de voitures, il a notamment déjà réalisé une évocation des Corvette des années 60. Sur commande d’un riche homme d’affaire Suisse souhaitant s’offrir un modèle unique à l’occasion des 50 ans de la Jaguar Type E, le designer suédois a travaillé en collaboration avec le designer Robert Palm sur une ré-interprétation moderne de l’icône britannique.

Baptisé Growler E 2011, la filiation avec la Jaguar Type E originelle est indéniable et le dessin est plutôt réussi. On retrouve la forme de la calandre originelle, le long capot moteur, l’arrière éfilé, la forme des pare chocs ainsi que la forme générale du véhicule. Le concept apporte une touche finale par l’adoption de jantes à rayon typique des années 60. Sur le plan mécanique la base du projet est d’origine Jaguar puisqu’il s’agit du châssis et du moteur d’une Jaguar XKR, le V8 suralimenté ayant pour l’occasion était poussé à 600 ch. La carrosserie est réalisée principalement en fibre de carbone ce qui permet de contenir le poids de l’auto et d’afficher seulement 1550kg sur la balance soit 100kg de moins qu’une XKR de série.

Beaucoup d’observateurs attendait à Genève un nouveau modèle de la part de Jaguar pour célébrer les 50 ans de la Type E. Le constructeur anglais s’est contenté de présenter une version plus sportive de la Jaguar XKR, ce qui semble faible au regard du poids de la Type E dans l’histoire de la marque. Le projet privé de la Growler E 2011 permet de combler ce manque et d’offrir un vrai modèle anniversaire. La Growler E 2011 est destinée à demeurer un modèle unique, mais comme tous les projets de ce type, elle pourra éventuellement être produite en petite série par Vizualtech si d’autres clients se manifestaient.

50 ans de la Jaguar Type E : Vidéo de la semaine #11

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Cette semaine Morrissette a sélectionné pour vous une vidéo mettant à l’honneur la Jaguar Type E dont nous fêtons cette année et plus particulièrement ce mois-ci les 50 ans. Cette vidéo réalisée par le magazine Auto Live pour les 40 ans de la Type E fait toujours référence et à l’immense avantage d’être dans la langue de Molière. Reprenant de nombreuses images d’époque cette vidéo nous replonge dans l’ambiance des années 60 où la Jaguar Type E était déjà l’icône qu’elle est toujours 50 ans plus tard. Morrissette en profites pour souhaiter une nouvelle fois un Joyeux Anniversaire à sa compatriote.
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50 ans de la Jaguar Type E : Ouvrage collector

Le salon de Genève 2011 à ouvert ses portes il y a quelques jours et marque le cinquantième anniversaire de la Jaguar Type E, de nombreuses manifestations et célébrations sont prévues par le constructeur britannique au cours de l’année pour rendre hommage à cette voiture mythique.

A son lancement, la Jaguar Type E se caractérisait avant tout par son style et par sa ligne signés de Sir William Lyons qui dirigeait alors la destinée de la marque Jaguar. Au cours des années 60, la Type E avait été désignée « plus belle voiture au monde » par Enzo Ferrari lui même. Près de 50 ans après, le design de la Type E est toujours une référence et sa ligne est restée intemporelle. D’un point de vue technique la Type E n’apportait en 1961 rien de révolutionnaire mais s’imposait comme un modèle exceptionnel de performance.

 

Pour mettre en avant le design de la Jaguar Type E, fêter les 50 ans du modèle et compléter la bibliothèque de tous les passionnés, un ouvrage sera prochainement édité par Jaguar. Baptisé « 50 years of design icon », cet ouvrage de 144 pages, regroupe des photos d’époque, des interviews ainsi que des documents en provenance des archives de Jaguar pour certains inédits. L’ouvrage qui peut être considéré comme la bible de la Jaguar Type E retrace l’histoire du modèle ainsi que ses performances exceptionnelles pour l’époque. Rappelons que lors de son lancement, la Jaguar Type E atteignait les 240 Km/h en vitesse de pointe, ce qui en faisait alors la voiture de série la plus rapide au monde.

Edité en deux versions « classique » et « VIP », l’ouvrage sera livré à partir du mois de mars pour les personnes l’ayant pré-commandé. La version « classique » coûtera 58 euros alors que la version « VIP » coûtera 350 euros. « 50 years of design icon » sera disponible uniquement en anglais.

 

Si vous souhaitez pré-commander cet ouvrage : http://www.fpcreative.com/sales/etypebook/

50 ans de la Jaguar Type E : Happy Birthday miss E

6 cylindres en ligne double arbre, structure monocoque, suspensions arrières indépendantes, 4 freins à disques, 240 km/h en vitesse de pointe … le tout pour la moitié du prix d’une Ferrari, c’est ainsi que la Jaguar Type E se présente aux journalistes du monde entier lors du Salon de Genève 1961. Ce matin, le 81ème Salon International de l’Automobile de Genève à ouvert ses portes, la Jaguar Type E fête donc aujourd’hui officiellement ces 50 ans.

A son lancement la Jaguar Type E bénéficie directement de l’expérience acquise en compétition grâce notamment aux cinq victoires obtenues aux 24h du Mans avec les Types C et D. Elle remplace au catalogue Jaguar la XK 150 lancée en 1957 dont elle reprend le moteur 3,8 litres, 6 cylindres en ligne, double arbre à cames en tête.

Jusqu’à son lancement le secret de la Jaguar Type E a été très bien gardé, les études ont commencé dès 1957, ce sont poursuivies avec la Jaguar E2A pour aboutir à la version définitive présentée en 1961. Le véhicule présenté à Genève sera prêt au dernier moment et convoyé jusqu’au salon de Genève par la route, Norman Davis, pilote d’essai Jaguar traversant l’Angleterre et la France de nuit et dans le brouillard pour acheminer la voiture à temps.

La Type E est présentée par Sir William Lyons en personne à Genève et elle est incontestablement la star du salon. Le public plébiscite la voiture et la presse ne tarit pas d’éloge à l’égard de la dernière création de Jaguar. La voiture allie qualités esthétiques et mécaniques et elle est proposée à un prix défiant toute concurrence. Son prix est deux à trois fois inférieur à celui de ses concurrentes (Ferrari, Aston Martin) et pratiquement équivalent à celui d’une Porsche 356 qui est cependant nettement moins performante.

Le succès auprès de la presse et du public se traduira rapidement par un immense succès commercial notamment aux Etats-Unis ou sera écoulée une grande partie de la production de la Jaguar Type E.

Les grandes évolutions de la Jaguar Type E :

La série 1 (1961 – 1967)

Présentée en mars 1961 au salon de Genève, sa commercialisation se fait à partir du printemps 1961, l’usine ayant du mal à satisfaire toutes le grand nombre de commandes. Les premiers modèles se caractérisent par un plancher plat, celui-ci sera rapidement abandonné pour des questions d’habitabilité. Les premiers modèles sont équipés de sièges baquets et la console centrale est en aluminium bouchonné.

A partir de 1964, le bloc XK est réalésé et passe de 3,8 litres à 4,2 litres, la puissance reste inchangée mais le couple augmente légèrement. Cette évolution du moteur s’accompagne d’un changement de boite de vitesse, une boite Jaguar entièrement synchronisée remplace la boite Moss. L’habitacle est également modifié avec des sièges plus confortables et une console centrale entièrement recouverte de vinyle noir.

 

En 1966, une version 2+2 offrant plus de places aux passagers arrières vient s’ajouter au catalogue. Elle se caractérise par un pare brise plus vertical et un pavillon de toit plus haut. La Jaguar Type E est désormais disponible en trois versions : coupé, cabriolet et 2+2.

Début 1968, la type E évolue de manière importante, cette série sera officieusement baptisée série 1,5 retrospectivement car elle reprend une grande partie des évolutions de la future série 2 qui sortira quelques mois plus tard (phares, habitacle, carburateurs). Cette version ne sera produite que durant quelques mois.

La série 2 (1968 – 1970)

La Jaguar Type E évolue en profondeur , principalement pour se mettre en conformité avec la législation américaine. Les phares sont désormais plus gros et n’ont plus de bulle de protection, les feux arrières sont également modifiés et beaucoup plus gros. L’entrée d’air à l’avant du véhicule est élargie afin d’améliorer le refroidissement, problème récurent sur la Type E. Les pare-chocs sont modifiés et implantés plus haut, ceux-ci sont plus gros et plus enveloppants.

Pour se mettre en conformité avec les normes antipollution américaines, les trois carburateurs SU sont remplacés par deux carburateurs Stromberg ce qui entraîne une baisse significative de la puissance moteur.
A l’intérieur, la console est modifiée et de gros interrupteurs basculants remplacent les fins basculeurs de la première série. La Jaguar Type E série 2 est la dernière équipée du moteur 6 cylindres en ligne XK.

La série 3 (1971 – 1973)

La principale évolution de la série 3 est le changement de moteur, le 6 cylindres en ligne de 4,2 litres est remplacé par un V12 de 5,3 litres. Ce changement de moteur entraîne des évolutions esthétiques, notamment l’agrandissement de l’ouverture à l’avant du capot pour alimenter le V12 en air frais. Les voies sont également élargies ce qui permet d’améliorer l’habitabilité de la Type E qui était il est vrai peu adaptée au gabarit du conducteur américain moyen qui constituait pourtant le gros des ventes de la Jaguar Type E.

La production de la Type E s’achèvera par une série limitée de 50 cabriolets, tous noirs et porteurs d’une plaque commémorative en cuivre. En 1975 la XJ-S est lancé mais celle-ci ne remplace pas officiellement la Type E et ne la remplacera jamais dans le coeur des fans.

Depuis 50 ans, la Jaguar Type E est l’icône de l’automobile britannique, et des gentleman driver, si ses performances sont désormais dépassées, elles ne sont pas pour autant ridicules et aucune sportscar moderne ne peut se prévaloir d’avoir la classe de miss E. Happy Birthday Miss E !

Aston Martin, retour possible au 6 cylindres en ligne

L’actualité d’Aston Martin se concentre actuellement autour du lancement de la Cygnet et de la présentation au salon de Genève de la Virage. Cependant, dans une interview accordée récemment à la presse britannique, Ulrich Bez, président d’Aston Martin évoquait un possible retour au moteur 6 cylindres en lignes.

Depuis le début des années 2000, la mode était au néo-retro en matière de design, il semble désormais que cette tendance s’étende à l’architecture moteur. Il y a quelques semaines, Porsche annonçait un possible retour au moteur 4 cylindres à plat, architecture mécanique originelle de la marque allemande. C’est aujourd’hui au tour d’Aston Martin d’évoquer un possible retour aux sources d’un point de vue mécanique. Rappelons que le moteur 6 cylindres en ligne équipait l’Aston Martin DB2 lancée en 1950 et n’a cessé d’évoluer depuis mais est resté au catalogue jusqu’à la DB7 de 1999.

 

Ce choix, s’inscrit dans la politique de réduction des émissions de CO2 et de downsizing du constructeur de Gaydon. Le projet semble plus avancé qu’une simple idée puisque Ulrich Bez évoque un moteur d’environ 2,5 litres de cylindrée, doté de l’injection directe et d’une suralimentation. Un tel moteur trouverait difficilement sa place dans la gamme actuelle d’Aston Martin et relance la rumeur d’une « baby Aston » qui viendrait compléter la gamme par le bas en se placent en dessous de l’actuelle V8 Vantage.

Toujours selon le président d’Aston Martin, il s’agit d’un projet à moyen terme, ce qui laisse encore de beaux jours aux V8 et V12 équipant actuellement la gamme Aston Martin.

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