Le Classic Heritage s’annonce

Il y a quelques semaines, au moment de tirer le bilan du Classic Festival de Nogaro, les organisateurs avaient laissé entendre qu’une nouvelle manifestation était en préparation sur le circuit d’Albi. C’est désormais officiel, les Classic Days de Nevers Magny-Cours et le Classic Festival de Nogaro vont accueillir en 2016 un petit frère dans la famille Classic avec la naissance du Classic Heritage sur le circuit d’Albi. La première édition de la manifestation albigeoise se déroulera sur le circuit du Séquestre le weekend du 4 et 5 juin 2016.
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Logo Classic Heritage

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Du coté du programme, tous les détails ne sont pas encore dévoilés mais on retrouvera les différents éléments qui ont fait le succès des Classic Days et du Classic Festival :

  • Classic Track : roulage sur la piste d’Albi par plateaux : Avant Guerre, Old, Old Compétition, Monoplace, F1 & Protos, GT Young.
  • Paddock Rouge : Exposition de voitures anciennes dans les paddocks.
  • Heritage Tour : Rallye touristique dans la région autour d’Albi.
  • Parade Autosur Classic : Parade où tous les véhicules (circuit, rallye, exposition) sont invités à participer afin d’avoir le maximum de voitures en piste et de recueillir des fonds pour une noble cause.
  • Village marchand : De nombreux exposants et marchands accueilleront les participants et les spectateurs de la première édition du Classic Heritage.

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Nous profitons de l’occasion pour vous rappeler le programme 2016 des événements dédiés aux voitures de collection organisés par M3 :

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Pour en savoir plus sur le Classic Heritage : www.classicheritage.fr

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Vive la France (et l’automobile française)

Comme de coutume, nous aurions dû parler automobile de collection, le verbe léger avec une mauvaise fois assumée et une préférence marquée pour les voitures anglaises. Oui mais voilà, les évènements de vendredi soir ont enlevé toute légèreté aux propos et d’un coup savoir si une Jaguar Type E est plus rapide qu’une TVR V8 devient totalement futile.

En ces jours particuliers, nous avons décidé de mettre à l’honneur la France et son automobile symbole national s’il en est :

  • La voiture française est comme la France souvent laborieuse voir besogneuse mais parfois géniale, ses éclairs de génie compensant largement ses petits défauts.
  • L’automobile française est, tout comme la France, généralement raillée et méprisée sur le territoire nationale mais adorée à l’étranger.
  • La France et l’automobile française ont parfois des défaillances et des moments de faiblesses mais elles sont réparables et repartent généralement rapidement de l’avant.
  • Si la France a été l’un des berceaux des droits de l’homme, elle a également était l’un des berceaux de l’automobile au début du 20ème siècle, ce qui donna ses lettres de noblesse à l’automobile française.
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Vendredi soir la France a subi un terrible accident, réparer la France au lendemain de ses événements sera certainement long mais indispensable.
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2CV France.

Toutes nos pensées vont aujourd’hui aux victimes, à leurs proches et à leurs familles. N’oublions pas non plus les personnels des différentes forces de polices et des services de secours qui sont en première ligne face à ces événements.

Dans les médias, on entend beaucoup parler de courage, de ne pas avoir peur, mais chacun adoptera l’attitude qui lui semble la plus appropriée et il n’y a pas de modèle prédéfini. Pour notre part nous allons profiter du soleil pour nous balader en ancienne et reprendrons dans quelques jours nos discussions sans fin sur l’automobile de collection.

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Les premières stars de la vente Rétromobile

A quelques mois du salon Rétromobile et de sa désormais célèbre vente aux enchères, Artcurial Motorcars dévoile quelques unes des stars de la vente aux enchères de Rétromobile 2016. A en croire les premiers modèles présentés, la vente du 5 février 2016 sera aux couleurs Rosso Corsa même si aucune des Ferrari qui seront sous le marteau de maitre Hervé Poulain n’est rouge.

Le premier modèle est une Ferrari 250 GT châssis court (250 GT SWB Berlinetta selon l’appellation officielle) que Morrissette considère comme l’une des plus belles Ferrari jamais construites avec la 275 GTB. D’un magnifique bleu, la Ferrari 250 GT de la vente à la particularité d’avoir été le dernier modèle de ce type produit à Maranello. Elle est dans la famille d’un grand collectionneur Suisse (Antoine Midy) depuis 1989 et n’a donc pas changé et rechangé de mains comme de nombreuses Ferrari 250 GT. Ce modèle très rare et ce pedigree ont cependant un prix qui est estimé entre 9 et 12 millions d’euros.
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Ferrari 250 GT.
La seconde voiture est toujours une Ferrari, mais un modèle un peu plus récent en l’occurrence une Testarossa de 1986. Cette Testarossa est unique puisqu’il s’agit d’un modèle Spider spécialement créé pour Gianni Agnelli l’ex tout puissant patron du groupe Fiat. Rappelons qu’en dehors de ce modèle unique, la Testarossa n’a jamais été déclinée en version roadster. Rien n’est toutefois impossible pour un milliardaire, d’autant plus lorsque celui-ci est patron du groupe Fiat qui détient une bonne partie de l’Italie dont Ferrari.

La Testarossa Spider est de couleur argent car, dans la table de classement périodique des éléments, l’argent se nomme « Ag », Agnelli commandait la plupart de ses voitures de cette couleur correspondant a ses initiales. Il s’agit donc probablement de la seule Ferrai pouvant se vanter d’être plus bling bling que la célèbre Testarossa de Miami Vice. Si vous voulez jouez les playboys au volant de cette Spider, il vous faudra cependant un solide compte en banque puisqu’elle est estimée entre 680 000 et 900 000€.
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Testarossa Agnelli.

La vente Rétromobile 2016 par Artcurial Motorcars se déroulera le vendredi 5 février 2016 dans le cadre du Salon Rétromobile.

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Une Type E remporte le Jaguar Heritage Challenge 2015

Le Jaguar Heritage Challenge vient tout juste de clôturer sa première saison d’existence avec le meeting d’Oulton Parc. Rappelons que cette série regroupe les voitures de course de la marque de Coventry des années 50 et 60, on y retrouve donc les différentes XK, les incontournables Type E, les berlines Mk1 et Mk2 mais également les barquettes d’endurance Type C et Type D.

Pour la saison 2015, le Jaguar Heritage Challenge se déroulait dans le cadre des courses organisées par le HSCC (Historic Sports Car Club) et avait lieu sur 5 meetings : Donington, Silvestone, Brands Hatch, Nurburgring et Oulton Parc. La saison terminée, il est désormais temps de faire les comptes et d’annoncer qui remporte les lauriers.
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SSN 300

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Les premiers lauréats du Jaguar Heritage Challenge sont Mike Wilkinson et John Bussell qui l’ont emporté au volant de leur Jaguar Type E roadster. Cette Type E rouge immatriculée SSN 300 est bien connue des amateurs puisqu’il s’agit de la première voiture de course de Sir Jackie Stewart. Près de 50 ans après ses débuts en compétition, cette Type E au pedigree impressionnant semble toujours aussi rapide.

La première saison du Jaguar Heritage Challenge a été particulièrement disputée puisque cinq équipages différents se sont imposés lors des cinq manches du championnat. En terme de performance pure, les Type E ont été les plus rapides mais les plateaux offraient toutefois une belle diversité au départ comme le souhaitaient les organisateurs.

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Spectre 007 : Sixties ou 2015 ?

Après être sorti dans quasiment tous les pays du monde, le dernier opus de la saga 007 sort enfin en France en ce 11 novembre 2015. Le calendrier français étant bien fait, un jour férié a été spécialement créé pour que tout le monde puisse se rendre au cinéma pour découvrir Spectre.

Le 24ème film de James Bond est également le 4ème dans lequel l’agent secret britannique est incarné par Daniel Craig après Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall. Après avoir posé les bases d’un James Bond nouveau, plus sensible, plus libre, plus affranchi, il est désormais temps pour 007 de retrouver des aventures plus classiques et bien évidement de sauver le monde.
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Affiche Spectre

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Pour certaines critiques de cinéma, la scène d’ouverture de Spectre qui se déroule au Mexique pendant la fête des morts est exceptionnelle et fera date dans l’histoire des James Bond. On avoue être quelque peu restés sur notre fin avec une scène d’ouverture typique des James Bond mais pas particulièrement innovante.

On retrouve dans Spectre les nouveaux M, Q et Moneypenny que l’on avait entrevu à l’issue de Skyfall. La complicité avec Money Penny est beaucoup plus moderne et moins sexiste que celle des années 60. Le duo entre James Bond et le nouveau Q fonctionne parfaitement et ils manient aussi bien les gadgets propres à 007 que l’humour et le second degré. On retrouve la même autodérision dans l’utilisation que fait Bond de sa fidèle Aston Martin.

Le style des James Bond incarnés par Daniel Craig s’affine peu à peu et Spectre est la passerelle idéale entre les précédents opus et les films des années 60. Comme l’indique le titre du film, James Bond retrouve le Spectre, la célèbre organisation terroriste au cœur de la plupart des James Bond des années 60. Qui dit Spectre dit Blofeld ? Ce secret a été bien gardé par la production et nous ne vous dévoilerons pas ici si le meilleur ennemi de 007 est de retour ou non.

D’un point de vue automobile, de nombreux articles de presses, reportages (Auto Moto, Turbo …) ont présenté le nombre de voitures détruites ainsi que le montant de celles-ci. La course poursuite entre l’Aston Martin DB10 (modèle spécialement conçu pour le film) et la Jaguar CX-75 (Concept mort né de supercar hydride devant concurrencer les McLaren P1, Ferrari LaFerrari et Porsche 918) n’a pourtant rien d’exceptionnel.
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GoodToBeBad

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Depuis quelques années, d’un point de vue automobile, les films de l’agent 007 se résument à une suite de contrats publicitaires. James Bond roule en Aston Martin ou bien en Jaguar ou Land Rover lorsque les conditions l’exigent. Les méchants quand à eux roulent également au volant de voitures du groupe Jaguar Land Rover qui exploite ainsi au maximum son slogan #GoodToBeBad. Nouveauté de Spectre, l’apparition de quelques modèles AMG, faut-il y voir un lien avec le rapprochement Aston Martin / AMG ?

Si l’action se déroule bien de nos jours avec une indéniable influence post affaire Edward Snowden, la vitesse du film nous ramène au cœur des années 60. Le scénario et l’action de Spectre prennent du temps pour se mettre en place et certains plans de coupe semblent s’éterniser. Les amateurs des premiers James Bond retrouveront cette alternance de lenteur et de scène d’action propre aux films anciens pour les autres il s’agira simplement de longueurs.

Plusieurs scènes rappelleront aux passionnés des passages mythiques de précédents films de la saga. Ainsi lorsque Bond se rend chez son ennemi à visage découvert et que celui-ci lui donne rendez vous en milieu d’après midi, on se remémore immédiatement une scène identique dans Goldfinger. De même, un voyage en train, un diner romantique suivi d’une intense lutte au corps à corps et nous voici immédiatement revenu au temps de Bons baisers de Russie.
.Goldfinger.
La James Bond Girl de Spectre est jouée par Léa Seydoux qui tient parfaitement le rôle et semble particulièrement troubler 007. Après Eva Green dans Casino Royal, il semble que les actrices françaises exercent un magnétisme particulier sur le plus célèbre des citoyens de sa Majesté.

En résumé, Spectre est un James Bond plus convenu que ne l’était Skyfall. L’agent 007 lutte de nouveau contre la tentaculaire organisation du Spectre dans un film d’action réussi et rehaussé de l’inégalable charisme propre à James Bond. Le conseil de Morrissette, ne partez pas avant les dernières secondes du film, vous manqueriez un incontournable de la saga 007.

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Vidéo de la semaine #245

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Lorsque l’on pense à la Mercedes 300 SL on ne pense pas en premier lieu à une voiture de rallye. Le puissant coupé allemand n’est pas réputé des plus maniables et ses freins ont toujours été son talon d’achille en cas d’utilisation soutenue. La Mercedes 300 SL a d’avantage été conçue pour la Jet Set américaine a qui elle offrait une arrivée spectaculaire grâce à ses portes papillon. Pourtant, bien conduite, la Mercedes 300 SL peut également se montrer redoutable dans une spéciale de rallye a flanc de montagne comme en témoigne cette vidéo :
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Morrissette dans Auto Hebdo

Pour la deuxième semaine consécutive Morrissette, ou plus précisément Claire a les honneurs de paraitre dans Auto Hebdo, l’un des magazines de référence du sport automobile en France. Les organisateurs du Championnat de France Historique des Circuits ont en effet décidé de faire paraitre une page de communication présentant les lauréats des différentes catégories de l’Historic Tour’ 2015.
.AutoHebdo 2015

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Motul et HVM Racing ont choisi une photo de Claire pour illustrer l’encart consacré aux Motul Awards. Ce trophée reçu à Nogaro venait récompenser la première saison de Claire au volant de Morrissette dans le Challenge ASAVE / GT Tourisme.

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Motul Awards 2

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Ouverture de la billetterie pour le Goodwood Revival 2016

Nous vous avions révélé les dates du Goodwood Revival et du Festival of Speed 2016 il y a quelques semaines. Le Festival of Speed 2016 se tiendra du 23 au 26 juin dans le parc du château de Goodwood alors que le Goodwood Revival 2016 se tiendra quant à lui du 9 au 11 septembre sur le circuit de Goodwood. Ces dates sont toujours annoncées comme provisoires et seront définitivement confirmées avant la fin de l’année.

Les billets pour ces deux événements sont d’ores et déjà en vente. En début de semaine la billetterie était réservée aux membres du GRRC (Goodwood Road & Racing Club), elle est désormais ouverte au grand public.

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Goodwood Tickets 2016

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Chaque année, aussi bien le Festival of Speed que le Goodwood Revival se tiennent à guichets fermés et les billets sont tous vendus plusieurs mois avant l’événement. Si vous souhaitez assister à ces événements ne tardez pas, nous avons d’ores et déjà pris nos places pour l’édition 2016 du Goodwood Revival.

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Pour plus de renseignements ou pour prendre vos billets pour l’un de ces deux événements : http://www.goodwood.co.uk/revival/welcome.aspx

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Le Marathon de New York en 26 points clés … et un peu plus

Comme vous l’avez certainement constaté, Morrissette était absente d’internet et des réseaux sociaux ces derniers jours et ce pour une bonne raison : le Marathon de New York City 2015, plus précisément le TCS New York City Marathon 2015 (les sponsors sont importants aux Etats Unis).

Dès 5h du matin, un flot ininterrompu de bus quitte Manhattan en direction de Staten Island. Les bus déchargent leurs cargaisons de coureurs multicolores au village de départ. Suite à l’attentat au marathon de Boston, les mesures de sécurité ont été renforcées, les bagages doivent être transparents et passage au détecteur de métaux obligatoire pour tout le monde.

Une fois le contrôle de sécurité passé, un immense village de départ attend les coureurs, on se voit offrir un bonnet en polaire aux couleurs de Dunkin’ Donuts. Ce cadeau s’avèrera le plus utile que je n’ai jamais eu au départ d’une course à pied. Les volontaires distribuent donc des donuts mais également du café, du thé, de l’eau ou encore des boissons énergétiques.
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Depart Marathon

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Chacun s’occupe comme il peut en attendant le départ. Les américains faisant tout dans la démesure, le nombre de toilettes installées est impressionnant, les demoiselles habituées aux interminables queues lors des courses parisiennes apprécieront l’effort. J’apprécie également car le froid et le stress me donnent une autonomie de moins de 30 minutes entre deux passages aux toilettes.

Tout le monde se met en place dans le SAS une bonne heure avant le départ, j’y croise de nombreux français puisqu’ils sont en nombre les coureurs les plus représentés derrière les américains. Après avoir donné les vêtements inutiles à une œuvre de charité, Il est temps d’avancer jusqu’à la ligne de départ : Ladies and gentleman start your baskets !
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Mile 0 : Oh, say can you see …
La procédure débute par l’incontournable hymne américain. Un moment particulièrement solennel pour lequel les plus de 50 000 coureurs présents enlèvent tous leurs chapeaux bonnets et casquettes colorés. Je retiens mes larmes, ce n’est pas le moment de se déshydrater !

Le départ est donné par deux véritables coups de canons, impossible de ne pas l’avoir entendu. La célèbre chanson New York New York accompagne alors le départ des coureurs. Je passe la ligne pile sur les phrases « It’s up to you New York New York ».
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Mile 1 : Le pont du Marathon de New York en vrai, pas à la télé
Ça en fait du monde sur le pont de Verrazano ! Celui-ci semble d’un coup bien étroit pour accueillir le flot des coureurs de l’édition 2015 du Marathon de New York, juste le temps de jeter un coup d’œil à la statue de la Liberté. Pour corser le tout, ce premier pont représente la plus grosse ascension du parcours. Résultat du trafic et de la montée, j’accuse déjà un retard de plus de 35 secondes sur le temps idéal à l’issue du premier kilomètre.

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Mile 2 : On lâche les chevaux
Une belle et grande descente s’annonce, celle du pont de Verrazano, c’est le moment de lâcher les chevaux et les jambes pour rattraper les précieuses secondes perdues sur la première moitié du pont.

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Mile 3 : Donner le sourire à un enfant
A la sortie du pont, on rencontre les premiers spectateurs venus encourager les participants au Marathon. J’en profite pour donner mon bonnet Dunkin’ Donuts à un enfant de Brooklyn car il commence à faire chaud sous le bonnet violet et orange.

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Mile 4 : Un peu de réflexion après l’effervescence du départ
Il est temps de regarder la montre avec attention et de se caler au bon rythme. C’est également le moment idéal pour trouver des compagnons de route qui vont à la même allure que moi et me serviront de repères. Je pars sur un rythme de Marathon en 3h20 sachant que je faiblirai forcément sur la fin pour viser un chrono de 3h30.

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Mile 5 : Un public incroyable
Les spectateurs sont très nombreux tout au long du parcours et particulièrement bruyants et enthousiastes. Beaucoup sont venus en famille avec des panneaux d’encouragements faits à la main avec des messages originaux et drôles. Les américains sont biens les rois du marketing et de la communication.

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Mile 6 : 20 miles to go, on gère
Le 10ème kilomètre approche, tout se déroule bien, le rythme est correct. Je gère l’allure bien aidé par ma montre GPS (merci Papa Noël). Je me ravitaille avec application et bois régulièrement. C’est le moment de laisser gentiment les kilomètres se dérouler sans forcer l’allure.

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Mile 7 : Happy Birthday et respect messieurs dame
Je découvre à ma gauche un couple de runneurs américains qui fêtent aujourd’hui leurs 60 ans et courent le marathon avec un ballon « Happy Birthday ». Les encouragements du public ne manqueront pas pour eux tout au long du parcours. Etre capable de finir un marathon à 60 ans c’est beau mais à cette allure c’est magnifique !

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Mile 8 : Brooklyn encore et encore
C’est grand en fait Brooklyn ! La majeure partie du Marathon de New York se déroule dans le quartier de Brooklyn peu connu par les touristes français. Les spectateurs y sont chaleureux et adorent le Marathon, on est loin de l’image de ghetto généralement associée au quartier.

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Mile 9 : Bonjour Empire State Building
Sur votre gauche Manhattan, je commence enfin à apercevoir les grattes ciels et les tours les plus célèbres de New York. Même s’il n’y a aucun guide touristique pour nous indiquer les points d’intérêt de la ville, on se rapproche petit à petit.

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Ravitaillement

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Mile 10 : Attention où on met les pieds

Oulala que de gobelets par terre à chaque mile, lors de points ravitaillement. Malgré les efforts des volontaires, un tapis de gobelets verts jonche la chaussée. Il faut bien penser à éviter les gobelets et à ne surtout pas taper dedans avec les pieds, ça peut faire mal, j’en ai déjà fait la douloureuse expérience.

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Mile 11 : Tous les dix miles la pause s’impose
Un arrêt aux toilettes et ça repart, là encore l’organisation américaine est irréprochable. A chaque mile on trouve de la boisson énergétique (Gatorade), de l’eau et des toilettes. De quoi gérer parfaitement son marathon, ses ravitaillements et ses pauses obligatoires. Rien à dire, tout est bien, très bien organisé.

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Mile 12 : Une pointe d’ennui
C’est moi ou on tourne en rond ? Ah ben non pas du tout c’est juste une impression, la succession de quartiers résidentiels et de zones industrielles rend cette partie du Marathon moins attrayante. Je commence à cogiter sur l’allure à tenir après avoir parcouru un peu plus de 20 kilomètres.

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Mile 13 : Passage au semi
Un petit panneau magique apparait au mile 13,2, celui du Semi-marathon. On entre dans la deuxième moitié du Marathon, celle de la ligne d’arrivée mais aussi des souffrances garanties. Une cote juste après le passage au semi met un terme à toute réflexion, il faut courir on réfléchira après.

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Mile 14 : Welcome to the Queens
Rien à voir avec la reine Elisabeth ou le groupe de rock. Il s’agit simplement du 3ème des 5 quartiers visités par le Marathon de New York. On y passe peu de temps et je commence déjà à ressentir les effets des kilomètres cumulés.

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Mile 15 : Queesnboro bridge : ici laissez toute espérance
Un point stratégique du Marathon : le pont de Queensboro ramène les coureurs vers Manhattan. En plus de monter avant de descendre comme la plupart des ponts, les coureurs ne courent pas sur le pont mais dans le tablier. Grand moment de solitude assuré, je n’échappe pas à la règle et attends avec impatience la fin du pont.

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Mile 16 : La foule en délire nous accueille
Après le silence du pont de Queensboro, la foule est massée en nombre à la sortie de celui-ci. Le parcours effectue une boucle et la foule en délire donne l’impression d’entrer dans un stade de football chauffé à blanc.

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Marathon.
Mile 17 : Manhattan here we are !

Enfin une tête connue dans le public 🙂 La 1ère avenue c’est tout simple, tout droit et en plus ça descend légèrement, un bon moment pour en profiter une dernière fois avant d’entamer les kilomètres les plus durs.

Je me fais doubler par un coureur aveugle accompagné de ses différents guides. Là encore immense respect pour ce coureur qui va boucler le Marathon en moins de 3h30 malgré son handicap mais également chapeau à ses accompagnants qui auraient très certainement pu signer des chronos impressionnants mais ont préféré se dévouer à la cause de leur ami.

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Mile 18 : United Nations of Marathon
Devant moi un coureur en slip aux couleurs du drapeau US (sans autre vêtement) salue un coureur en slip aux couleurs du Royaume Uni. Une illustration pour le moins originale des Nations-Unies du Marathon. Les coureurs déguisés sont relativement nombreux sur le Marathon et reçoivent en retour de nombreux encouragements des supporters.

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Mile 19 : Je ressemble à rien
C’est long la 5ème avenue. D’après les spectateurs « I look great », merci pour leur soutien et leur compassion mais je sais que je look pas great du tout du tout. Je vois que ma foulée se désagrège petit à petit tout comme mon visage.

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Mile 20 : Au mur du Marathon tu n’échapperas pas
Ah tiens encore un pont, à non finalement c’est un mur. La pente n’est pas très marquée mais j’ai l’impression de gravir l’Alpe d’Huez et il faut se faire violence pour ne pas marcher. Le mental entre en action, il est beaucoup trop tôt pour marcher, je garderais ça pour plus tard.

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Mile 21 : Retour à Manhattan
Après une courte visite dans le Bronx, retour à Manhattan pour le final du Marathon, plus les kilomètres passent plus c’est dur. Encore une fois l’adage selon lequel un Marathon commence réellement au 30ème kilomètre se vérifie ici.

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Mile 22 : Depuis quand il y a des cols à Manhattan ?
J’attaque la 5ème avenue et celle-ci prend des allures d’un immense faux plat montant. Les coureurs qui me précédent semblent loin et beaucoup plus haut. Je me fixe des objectifs block par block puis mètre par mètre pour rester motiver et ne pas marcher.

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Mile 23 : Ca monte encore et toujours …
Je marche à deux reprises et il faut réellement se faire violence pour reprendre la course. Seul l’objectif du chronomètre, celui de passer sous la barre des 3h30 me pousse à lever les jambes et à reprendre la course.

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Mile 24 : Central Park enfin !
Entrée dans Central Park et sa succession de montagnes russes. Il est temps pour moi de réviser mes tables de calcul mental et d’estimer la moyenne à tenir pour tenir les objectifs. Cette gymnastique cérébrale permet de ne plus trop réfléchir à la course et je continue d’avancer pendant que je fais mes savants calculs.

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Marathon 2

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Mile 25 : Cours, tu réfléchiras plus tard …

Les mathématiciens sont formels, si je tiens le 5min30 par kilomètre jusqu’à la fin du parcours ça doit passer et la barre des 3h30 doit tomber. Ayant des doutes sur mes capacités de calculs après plus de 40 km de course à pied, je décide de tout donner et de voir ce qu’il restera à l’arrivée.

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Mile 26 : C’est encore loin l’arrivée ?
Mais elle est ou cette p***** de ligne d’arrivée, ils ont rallongé les 0,2 derniers miles ou quoi ? Toujours à fond et focalisé sur la ligne j’en oublie de regarder autour de moi et me dirige machinalement vers les tapis de chronométrage. Ne me demandez pas à quoi ressemble la ligne d’arrivée je n’en ai aucun souvenir. Je sais juste que le chrono s’est arrêté à 3h28’26, l’objectif de moins de 3h30 est donc atteint. Grosse satisfaction et grosse, très grosse fatigue.
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Mile 26 et plus : Heureux mais complètement mort

Une fois la ligne d’arrivée passée on n’a qu’une envie se poser dans un coin et se laisser aller. Les jambes font mal, la tête tourne, l’estomac a envie de renvoyer tout ce qu’il a absorbé en 42 kilomètres … Impossible de s’arrêter car des centaines de bénévoles vous surveillent et guettent tout signe de défaillance. Je fais donc un minimum semblant que tout aille bien pour ne pas terminer au PC Médical. J’arrive quand même à faire deux petits arrêts pour récupérer un peu, mais que la terre est basse pour s’asseoir.

Merci madame UPS de m’avoir ramené mon petit sac avec mes affaires, je me change et continue ma lente procession vers la sortie. Les différentes zones restreintes au public obligent les coureurs à marcher plus de deux kilomètres après l’arrivée pour sortir de l’espace réservé au Marathon. Cela peut paraître peu mais après plus de 40 kilomètres de course cela semble absolument interminable.

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Medaille Marathon.
Pour résumer, le Marathon de New York est mythique et il mérite largement sa réputation de par le monde. On le mentionne moins souvent, le Marathon de New York est également dur mais la ferveur et le soutien du public compensent largement cette difficulté. Si vous avez l’occasion de le faire un jour n’hésitez pas, vous ne le regretterez absolument pas.

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Automobiles sur les Champs 9

La fin de l’automne est généralement une saison propice aux ventes aux enchères et 2015 ne dérogera pas à la règle puisque plusieurs ventes aux enchères seront organisées en France au début du mois de Novembre.

Parmi les rendez vous traditionnels on retrouve Automobiles sur les Champs organisé par l’étude Artcurial Motorcars. La 9ème édition se tiendra le dimanche 1er Novembre à 18 heures au sein même des locaux d’Artcurial situés Avenue Montaigne à deux pas des prestigieux Champs-Elysées.

Contrairement à d’autres ventes, il n’y a pas véritablement de voiture superstar au catalogue. Il y a de nombreuses très belles autos mais pas de candidates à des records de plusieurs millions. On peut donc qualifier le catalogue d’Automobiles sur les Champs 9 de catalogue raisonné, toutes proportions gardées étant donné la cote de certaines voitures.
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Catalogue Artcurial 9

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Exposition des voitures dans le Garage Privé d’Artcurial :

  • Samedi 31 octobre de 11h à 18h
  • Dimanche 1er novembre de 11h à 17h

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La vente Automobiles sur les Champs 9 sera précédée en début d’après midi (14h) par une vente d’Automobilia avec de nombreux objets dédiés à l’automobile et notamment des affiches de films et de courses. Comme de coutume, Morrissette a fait son choix parmi les différents modèles proposés à la vente et vous dévoile ses deux coups de cœurs :

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Bentley S1 berline H.J. Mulliner 1955

Vivant souvent dans l’ombre de leurs cousines Rolls Royce, les Bentley sont pourtant des autos très désirables, particulièrement les versions carrossées par H.J. Mulliner. Si les coupés Bentley sont incontestablement les plus réussis, leurs cotes stratosphériques les rendent inaccessibles. Dans cette optique la berline S1 H.J. Mulliner apparait comme un choix intéressant.
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Bentley Artcurial.
Avec seulement 27 exemplaires produits, cette déclinaison est particulièrement rare. La voiture proposée à la vente à notamment séjourné à Dubaï ou comme la majorité des voitures elle a été peu ou pas utilisée. Cette immobilité obligera le futur acquéreur à faire réviser entièrement la voiture avant son usage. Il pourra ensuite profiter du confort ouaté de la belle anglaise et du souffle inépuisable du six cylindres en ligne. La voiture est estimée entre 150 000 et 200 000 €.

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BMW 3.0 CSL Gr.2 Heidegger 1973

Les BMW 3.0 CSL deviennent de plus en plus prisées et il est très rare de trouver une 3.0 CSL Gr.2 préparée à l’époque et encore dans sa configuration d’origine. La voiture est présentée comme étant 100% d’origine avec son châssis, sa carrosserie allégée (vitres arrière en plastique, carrosserie plus fine reconnaissable à son toit plus souple…) ainsi que son moteur d’origine. La voiture est vendue avec un certificat BMW Tradition attestant de l’authenticité de celle-ci.

En 1973, trois 3.0 CLS ont été préparées en configuration Groupe 2 par Max Heidegger ce qui en fait une auto très rare. Cette voiture est de fait éligible à de nombreuses compétitions historiques de prestige comme le Tour Auto où une auto identique à participé en 2015 ou encore au Mans Classic où les BMW Heidegger ont un joli palmarès. La voiture est accompagné d’un passeport FIA ainsi que de son passeport technique FFSA. Cette Heidegger est estimée entre 220 000 et 260 000 €.
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BMW Artcurial

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Si les enchères semblent quelque peu se tasser, notamment selon l’index Hagi en cette fin d’année. La vente Automobiles sur les Champs 9 sera un bon baromètre pour confirmer si cette tendance perdure ou si les cotes continuent à s’envoler.

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Cliquez ici pour accéder au catalogue complet de la vente Automobiles sur les Champs 9

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