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Vente RM Sotheby’s lors de Rétromobile 2017

La semaine dernière en vous présentant la vente d’une collection de Porsche, nous évoquions la vente RM Sotheby’s qui se tiendra dans le cadre du salon Rétromobile 2017. Le catalogue de la vente ayant été publié, il est temps de le feuilleter pour découvrir quels sont les trésors qui s’y cachent.

Exposition des voitures :

  • Mardi 7 février de 12h à 18h (entrée libre)
  • Mardi 7 février de 18h à 21h (sur présentation du catalogue vendu 70€)
  • Mercredi 8 février de 10h à 12h (entrée libre)
  • Mercredi 8 février de 12h à 16h (sur présentation du catalogue)

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Comme lors des éditions précédentes, RM Sotheby’s fait l’effort d’ouvrir l’exposition des voitures sur entrée libre à certains créneaux. Si vous êtes dans la capitale à cette période, ne manquez pas le spectacle des voitures présentées qui vaut toujours le déplacement.

La vente se déroulera le mercredi 8 février à partir de 18h, près de quatre-vingt lots seront mis aux enchères au cours de celle-ci. Nous ne savons pas qui officiera derrière le marteau puisque le réputé commissaire-priseur polyglotte Max Girardo a quitté RM Sotheby’s pour fonder son entreprise de négoce de voitures de prestige à Londres.

Avant d’explorer le catalogue de la vente parisienne, une petite digression concernant les Alfa Romeo Giulietta et Giulia Sprint Speciale. Ces voitures réputées très rares figurent pourtant au catalogue de la plupart des ventes aux enchères. Les cotes de ces modèles étant devenues stratosphériques, la plupart des Sprint Speciale toujours existantes sont constamment en ventes. On constate exactement le même phénomène sur les Porsche Carrera RS 2.7 dont un modèle figure d’ailleurs au catalogue.
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Alfa SS

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La star de la vente sera très certainement la Porsche 917/10 prototype. Les 917 ont toujours déclenché la frénésie des acheteurs même s’il s’agit ici d’une version prototype. L’estimation située entre 4 600 000€ et 5 500 000€ confirme la folie qui entoure les Porsche 917 et leur légende aux 24 heures du Mans.

Le phénomène des Youngtimer continue de prendre de l’ampleur et RM Sotheby’s propose l’un des modèles les plus emblématiques de la période la Renault 5 Turbo. Deux voitures seront proposées à la vente, l’une en version routière estimée entre 75 000€ et 95 000€ et une autre plus exclusive, une version Group B débordant de chevaux et estimée entre 200 000€ et 250 000€.
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Du coté des anglaises, on notera la présence d’une Lotus Elite, d’une incontournable Jaguar Type E, d’une magnifique Aston Martin DB4 Série IV accompagnée d’une DB6 Vantage ainsi qu’une Austin-Healey 100M Le Mans qui avait déjà été présentée l’an dernier.

Toujours en ce qui concerne les Austin-Healey, une 3000 MKIII BJ8 Works de rallye ayant remporté le Rallye de Spa-Liège-Spa en 1964 sera mise aux enchères. La voiture a été entièrement restaurée et est estimée entre 340 000€ et 450 000€. Il sera intéressant de suivre les enchères concernant cette voiture, malgré son intérêt historique, les estimations nous semblent quelque peu optimistes. Les Austin-Healey Works ont toujours était en retrait en ce qui concerne les cotes par rapport à d’autres modèles britanniques comme par exemple Jaguar ou Aston Martin.

Notre coup de cœur de la vente s’est porté sur une Jaguar SS100 2 ½ litre roadster. Ce modèle a fait basculer Jaguar qui s’appelait alors encore SS (Standard Swallow) Jaguar dans le monde des constructeurs de voitures de sport.
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La SS100 dans sa version 2 ½ litres développait un peu plus de 100 chevaux, une puissance qui peut paraître dérisoire aujourd’hui mais qui à la fin des années 30 en faisait une voiture de sport. La voiture proposée à la vente est toujours équipée de son moteur d’origine et tous les numéros concordent, ce qui est relativement rare pour une voiture de plus de 70 ans.

Produite en 1941, cela en fait une des dernières SS100 fabriquées, l’assemblage des voitures cessant quelques mois après en raison de la seconde guerre mondiale. L’historique de cette SS100 est connu depuis les années 50 et la voiture est annoncée comme étant en très bon état avec un compteur affichant seulement 52000 miles. La voiture étant rare elle est évidemment très chère et est estimée entre 385 000€ et 445 000€.
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Retrouvez ici l’intégralté du catalogue de la vente RM Sothebys Paris 2017

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Lettre au Père Noël #1

Cette série d’articles auraient très bien pu s’intituler « ah si j’étais riche » mais en cette période de fin d’année on a préféré s’en référer à notre cher Père Noël plutôt qu’à notre banquier. L’automobile ancienne est indéniablement de plus en plus à la mode et le marché des voitures d’exception se rapproche de plus en plus de celui des œuvres d’art. Ainsi, des voitures uniques, au palmarès ou à l’histoire exceptionnelle sont de plus en plus régulièrement proposées à la vente et atteignent bien souvent des records. Nous avons sélectionnés quelques modèles qui seront vendu fin 2015 ou tout début 2016.
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Austin Healey 100 Coupe

Pour les amateurs d’anglaises, la marque Austin Healey est indissociable des roadsters virils dans la plus pure tradition britannique. Que ce soit avec la 100/4 puis la 100/6 et enfin les différentes déclinaisons de la 3000, la recette de Donald Healey a toujours été la même : un gros moteur, un châssis très largement dimensionné et une carrosserie roadster pour rouler cheveux aux vents. Bien évidement l’option du hard top était disponible et permettait de rouler avec un peu plus de confort l’hiver ou en cas de mauvais temps mais celle-ci ne s’est jamais réellement démocratisée.
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Austin Healey Coupe

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Pour affronter le climat de la région de Warwick ou étaient situées les usines de la marque et dans le but de potentiellement élargir sa gamme, Healey a fait réaliser sur commande spéciale un coupé sur base d’Austin Healey 100. Au total, deux élégants coupés ont été produits avant d’en envisager la production à plus grande échelle. La voiture proposée à la vente est celle qu’a utilisé personnellement Donald Healey. Le coupé étant considéré comme une voiture de développement, il a ultérieurement bénéficié des améliorations techniques propres à la 100 S, notamment au niveau du moteur et des freins à disques.
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Austin Healey Coupe Interieur

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Ce coupé unique immatriculé ONX 113 sera proposé par Bonhams lors de la vente aux enchères Bond Street qui se déroulera le samedi 6 décembre. Aucun rapport avec le célèbre agent secret, il s’agit d’une rue très connue dans le centre-ville de Londres. Aucune estimation officielle n’est disponible de la part de Bonhams, les acheteurs potentiels devant contacter la maison de ventes aux enchères pour en savoir plus. Est-ce par pudeur ? Ou bien car, comme toutes les voitures uniques, son prix peut être extrêmement variable ? Nous en saurons plus en fin de semaine.

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Un Tour Auto pour les vacances : Intro

En guise de vacances d’été nous avons décidé de refaire le parcours du Tour Auto Optic 2000 qui s’était déroulé au mois d’Avril dernier. Ayant eu la chance de récupérer le roadbook officiel de l’épreuve, nous pouvons facilement suivre la route du Tour Auto en liaison comme lors des épreuves spéciales. Bien évidement les routes des spéciales sont ouvertes à la circulation alors que celles-ci étaient fermées en Avril lors du Tour Auto et les différents circuits ne nous sont pas accessibles.
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RoadBookTA

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Qui dit parcours du Tour Auto dit bien évidement vacances en anciennes car les petites routes françaises et les chemins de traverse ont peu d’intérêt avec une voiture moderne. La voiture sera donc une Austin Healey 3000 MkIII (BJ8 pour les connaisseurs). La dernière des Big Healey offre de nombreux avantages pour cette virée au long cours : l’allonge et la souplesse de son six cylindres trois litres, le relatif confort pour une voiture des années 60 et un système de capote simple et rapide en cas d’averses.

Du coté des points faibles on notera un volume de coffre minimal, celui-ci étant largement occupé par la roue de secours. Voyager en ancienne, cela implique de voyager léger ! Le poids conséquent de l’auto peu également être handicapant notamment lors des manœuvres ou des virages sérrés.
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BJ8

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En plus du parcours officiel du Tour Auto et ses 2 000 kilomètres entre Paris et Biarritz, nous décidons d’ajouter à notre programme la Traversée de Paris estivale ainsi que le retour depuis Biarritz par la route. Une balade d’une dizaine de jours à travers la France nous attend donc en ce début de mois d’Août.
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Rendez vous demain pour les premiers tours de roue …

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Vidéo de la semaine #163

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Après avoir visité la semaine dernière le circuit des 24 heures du Mans, Morrissette vous propose cette semaine un autre grand classique, le circuit de Spa-Francorchamps. Changement de monture puisque la Jaguar Type-D laisse place à une Austin Healey 3000. Celle-ci s’élance du fond de la grille et remonte un à un tous les concurrents. Le pilote est pour le moins généreux car les vibreurs sont copieusement escaladés et certains dépassements osés doivent autant au « gros cœur » du pilote qu’à la bonne volonté des autres concurrents. Merci à Really Fast pour l’idée de cette vidéo (www.reallyfast.fr).

 

 

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Leçon de marketing

Love at first Sprite

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En découvrant cette publicité de 1960 pour l’Austin Healey Sprite sur le site Chromjuwelen on se rend compte à quel point le marketing et la communication ont peu évolué depuis les années 60. Tout est présent dans cette publicité, un slogan impactant « Love at first Sprite » qui est un jeu de mot entre le nom de la voiture et le célèbre « Love at first sight » qui signifie l’amour au premier regard. La photo représente un couple heureux au volant de la Frogeye que l’on qualifierait aujourd’hui de CSP+ (Catégorie sociaux professionnelle supérieure). La différence notable avec les publicités actuelles est la mise en avant des performances et du palmarès sportif de la marque dans le texte de l’annonce. Quoi qu’il en soit, pour Morrissette cette publicité a beaucoup plus de classe que celles que l’on peut voir actuellement.

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En route pour Goodwood

Jeudi 15  septembre 2011, Tours

Réveil à 7h en ce jeudi matin car un programme très dense nous attend tout au long de la journée. Bien que chargé ce programme tient en une phrase : destination Goodwood. Dès 8h30, cap sur Tours pour y retrouver d’autres équipages en voitures anciennes qui feront la route avec nous. Le groupe sera composé en majorité d’Austin Healey avec deux 3000 et une 100/6 mais également d’une Triumph TR250 et de notre Jaguar MK2. Ce joyeux convoi composé exclusivement de voitures anglaises prend la route cap au nord. Près de 6h de routes nous attentent pour rejoindre Ouistreham et embarquer sur le ferry qui nous emmènera en direction de l’Angleterre.

Après une pause café, le premier moment marquant est le passage dans la ligne droite des Hunaudières. Pour rappel, cette portion du circuit des 24h du Mans est en fait la route nationale reliant Le Mans à Tours. En dehors des compétitions, cette route est ouverte à la circulation. Bien que notre vitesse de passage n’ait rien à voir avec celles des bolides du Mans (90 km/h contre plus de 300 km/h), il est toujours particulier de rouler sur ce ruban d’asphalte qui est à lui seul un pan de l’histoire de la compétition automobile.

Le route jusqu’à Ouistreham sera ensuite marquée par les différents arrêts ravitaillements, nos chères anglaises étant relativement gourmandes. Il faut dire que dans les années 60 les consommations et le rendement énergétique ne faisaient pas partie du cahier des charges des constructeurs. En revanche les lignes de la carrosserie et le plaisir de conduite étaient alors des sujets prépondérants dans la conception des véhicules.

Aux alentours de 16h, les voitures s’engouffrent dans le ferry. Ce monstre d’acier transporte voitures, camions, caravanes, remorques, bateaux et bien évidement des véhicules de collection. La traversée durera 6h, laissant le temps à la fois les hommes et aux mécaniques de souffler. La mer très calme aujourd’hui rendra ce trajet d’autant plus reposant.

L’arrivée en Ferry dans le port de Portsmouth de nuit est magnifique, les lumières de la ville se reflétant dans la mer. Après cette vision de carte postale, retour à la réalité et à la conduite, une fois les portes du bateau ouvertes et les formalités douanières accomplies, un feu tricolore vous accueil en Grande Bretagne. Dès ce feu franchi, vous vous retrouvez directement sur une quatre voies, de nuit (vu l’heure de notre arrivée), seulement éclairé par des phares de plus 50 ans et en conduite à gauche : Welcome in England ! Après quelques minutes on s’habitue un petit peu à cette conduite et le trajet jusqu’à Chichester, notre lieu de résidence, se fera sans encombre.

Il est temps d’aller se coucher, demain, premier jour sur le circuit de Goodwood pour les essais libres. Rendez vous demain soir pour les essais et les photos de cette journée.

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