Archives du Tag Austin Healey

Tour Auto 2013 : Les photos du Grand Palais

Lundi 22 avril, Grand Palais, Paris

L’exposition des voitures au Grand Palais est un incontournable pour les amateurs d’automobile ancienne, les plus belles voitures du monde sont rassemblées sous la coupole du Grand Palais, ancien lieu du Salon Automobile de Paris. Ne nous y trompons pas, le Tour Auto est désormais un événement mondain où il est important d’être vu, les marques multiplient les soirées privées et les people sont de plus en plus nombreux à s’aligner au départ. Cette évolution permet une plus grande médiatisation du Tour Auto mais elle écarte aussi peu à peu les passionnés dont le porte monnaie ne peut pas suivre l’évolution.

Dans ce sens, la présentation de LaFerrari, dernière supercar de la marque de Maranello au Grand Palais ne semblait pas indispensable à Morrissette. Le Tour Auto n’avait pas besoin de cette avant première française pour se faire connaitre, la seule présence des automobiles de collection étant largement suffisante.

TA 2013 Alpine

En ce qui concerne les voitures exposées, on retrouve évidement des Aston Martin et des Porsche mises cette année à l’honneur par l’organisation mais également les incontournables Jaguar, Ferrari, Cobra, Alpine, Austin Healey … Les voitures les plus prestigieuses sont présentes, et l’on constate que les voitures luttant pour la victoire seront nombreuses. Plusieurs Cobra, une importante colonie de Jaguar Type E, sans oublier les agiles Lotus Elan, chacune tentera de s’imposer au classement général. Les incontournables Mini seront également de la partie, seul regret pour Morrissette : le faible nombre de MG au départ avec une MG A et une MG B inscrite en régularité. Demain à l’aube, toutes ces voitures quitteront le Grand Palais en direction du Circuit Bugatti du Mans avant de rejoindre Orléans.

Morrissette vous a rapporté de nombreuses photos du Grand Palais :

Tour Auto 2013 :
Les anglaises
Tour Auto 2013 :
Les italiennes
Tour Auto 2013 :
Les allemandes
Tour Auto 2013 :
Reste du monde

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Morrissette sur Pinterest

Morrissette continue d’étendre sa présence sur les différents réseaux sociaux, Pinterest est le dernier d’entre eux.  Le site permet de partager des thèmes et centres d’intérêt par le biais d’albums de photographies.

Morrissette a décidé d’utiliser Pinterest comme un musée virtuel dédié à l’automobile anglaise, vous y retrouverez des albums photos des principales marques d’anglaises de collection. L’industrie et l’artisanat automobile ayant été très prolifiques en Angleterre, il est impossible de dresser une liste exhaustive des marques britanniques. Les constructeurs retenus sont donc le résultat de choix personnels de Morrissette et pourront être amenés à évoluer au cours du temps.

Pinterest blog

Vous trouverez également une séction consacrée à l’actualité de Morrissette afin de pouvoir suivre en image les dernières péripéties de la MG B. Vous n’avez maintenant plus aucune excuse pour ne pas suivre les aventures de Morrissette, et ce quelque soit votre réseau social préféré.

Pour découvrir le profil de Morrissette et la suivre sur Pinterest : http://pinterest.com/morrissettemg
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Logo Pinterest

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Rallye Monte-Carlo Historique 2013 : Les photos

Dimanche 27 janvier, Reims

Cap à l’est en ce dimanche de janvier pour assister au départ du Rallye Historique de Monte-Carlo 2013 depuis la ville de Reims. Contrairement aux autres années, le départ est organisé durant un weekend, ce qui permet à des spectateurs n’habitant pas la Champagne de venir assister à l’événement. Les vérifications techniques se tenaient au Parc des expositions de Reims samedi et dimanche jusqu’en milieu d’après midi, les concurrents prenaient ensuite la direction de l’hôtel de ville pour un dernier regroupement avant le grand départ donné place du Forum.

Le départ de la place du Forum s’est tenu devant une foule impressionnante de passionnés qui s’étaient déplacés pour l’occasion. Les quatre berlinettes Alpine A110 réunies pour fêter les 40 ans de la victoire du duo Andruet / Biche et la renaissance de la marque dieppoise ont attiré tous les regards mais aussi de nombreux curieux. Il y avait cependant bien d’autres autos à admirer au départ, notamment des anglaises (Austin Cooper S, MG B, Austin Healey, Triumph TR4) les voitures étaient accessibles au public et leurs pilotes / propriétaires particulièrement disponibles.
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Alpine Monte Carlo 2013

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Morrissette retiendra particulièrement deux rencontres, l’une avec le propriétaire de l’Alpine n°1 pilotée par le célèbre duo Jean-Vinatier / Jean-François Jacob qui prête sa berlinette par pure passion pour le simple plaisir de la voir évoluer aux mains d’un grand pilote. Autre rencontre moins médiatique, celle de l’équipage de la CX Gti n°96 nous racontant les préparatifs du rallye et les reconnaissances dans le froid et la neige de certaines zones de régularité.

Morrissette vous a bien évidement ramené des photos du départ du Monte-Carlo Historique depuis Reims, la foule présente fait qu’il était difficile de prendre de belles photos du podium de départ, celles-ci retranscrivent cependant l’ambiance qui régnait sur la place du Forum de Reims :

Monte-Carlo Historique 2013 : Parc fermé
Monte-Carlo Historique 2013 : Départ

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Rallye Monte-Carlo Historique 2013

La 16ème édition du Rallye de Monte-Carlo Historique se déroulera du 25 janvier au 1er février 2013. Cette grande épreuve internationale a connu quelques modifications de réglement mais reste fidèle aux fondamentaux du rallye de Monte-Carlo en conservant notamment la mythique épreuve de concentration avant d’entamer les épreuves de classement.

Plaque Monte Carlo 2013

Les concurrents s’élanceront depuis 5 villes de départ différentes : Barcelone, Copenhague, Glasgow, Reims et Monte-Carlo. Au terme d’une à deux journées de concentration en fonction de la distance, tous les concurrents se retrouveront à Valence le lundi 28 janvier dans la mâtiné afin d’entamer le parcours de classement. Au terme de trois journées de compétition et 15 épreuves de régularité les concurrents arriveront sur le quai Albert 1er à Monaco dans la nuit du 31 janvier au 1er février. Morrissette vous donne les grands étapes du rallye si vous souhaitez suivre celui-ci.

  • Samedi 26 janvier : Départ des concurrents de Copenhague et Glasgow
  • Dimanche 27 janvier : Départ des concurrents de Barcelone, Reims et Monte-Carlo
  • Lundi 28 janvier : Regroupement à Valence, Etape Valence – Aire du Blod
  • Mardi 29 janvier : Valence – Saint-Agrève – Tournon sur Rhône – Valence
  • Mercredi 30 janvier : Valence – Gare de Clelles – Curbans – Gap
  • Jeudi 31 janvier : Gap – La Turbie – Monaco
  • Vendredi 1er février : Monaco – Monaco
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Plus de 300 concurrents seront au départ au volant de voitures qui ont fait les grandes heures du rallye, mais également de voitures plus originales qui font la saveur des épreuves historiques. Parmi les célébrités qui participeront à l’édition 2013, on notera la présence de Daniel Elena qui passera pour l’occasion dans le baquet de gauche au volant d’une 104 ZS. Autre pilote de renom Craig Lowndes, ancien champion de V8 Supercar, viendra d’Australie pour disputer l’épreuve au volant d’une Holden 48-215, 60 ans exactement après la première participation de la voiture.

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Morrissette suivra tout particulièrement ses sœurs issues du Morris Garage, la liste des engagés laisse apparaître deux MG B, une de 1969 et une de 1972, une MG A Coupe, une MG C GT et une MG Midget. N’oublions pas les nombreuses autres anglaises qui seront au départ, parmi lesquelles des Triumph TR4, Austin Healey 3000, Jaguar Type E ou encore de nombreuses Mini Cooper S dont la légende n’est plus à faire sur le tracé du Monte Carlo.

Si vous souhaitez avoir plus de détail sur le Rallye Monte-Carlo Historique 2013, Morrissette vous conseil la lecture du Guide du Rallye édité par Echappement Classic et vendu avec le magazine des mois de janvier-février, vous pouvez également consulter le site de l’Automobile Club de Monaco.

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2012 en 10 coups d’oeil dans le rétro #4

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Rencontre d’une Austin-Healey Sprite

L’Austin-Healey Sprite est une voiture qui sourit, il est donc normal que celle-ci donne le sourire à son pilote et aux spectateurs. Morrissette a rencontré lors de Sport & Collection une sympathique Austin-Healey Sprite pilotée par un tout aussi sympathique pilote anglais. En plus d’être dans un magnifique état, la Sprite est très rapide et fait un bruit unique qui permet de la différencier de toutes les autres voitures présentes sur le circuit. Son pilote n’hésite pas à participer aux sessions de roulage de nuit, se retrouvant au milieu des protos modernes pour jouer un remake de David contre Goliath.

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L’automobile de collection, objet fashion

L’automobile de collection est de plus en plus à la mode, elle dépasse désormais largement le cercle des initiés auquel elle se limitait il y a encore quelques années. Les manifestations de voitures historiques, que ce soit des compétitions, des expositions ou de simples rassemblements attirent de plus en plus de monde.

Les prix lors des ventes aux enchères ne cessent de croitre, cette hausse semble relativement saine et constante, contrairement à la bulle spéculative qui avait put se créer au cours des années 90. Les vendeurs spécialisés avouent avoir du mal à se procurer certains modèles pour satisfaire la demande toujours plus importante de leurs nouveaux clients.

Plus récemment, les voitures de collection ont envahit les publicités de vêtements et de parfums ce qui les a définitivement intronisé comme objet de mode et de luxe. Dans leurs dernières campagnes, les parfums Daniel Hechter font apparaitre une Austin Healey, Paco Rabanne a quand à lui choisit une Jaguar Type E et Dior a décidé de mettre Jude Law au volant d’une Mercedes 190 SL.

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Comment expliquer un tel engouement ?
Le vintage est à la mode ce qui profite directement au monde de l’automobile de collection mais ce seul argument n’explique pas tout. Les voitures de collection sont par définition des véhicules relativement chers et un simple effet de mode n’entraine pas l’achat d’une voiture de plusieurs milliers d’euros.

Les français semblent de plus en plus nostalgiques, l’automobile de collection leurs rappel souvent un souvenir lié à l’enfance ou à la petite enfance. En achetant un véhicule de collection ou plus simplement en se rendant à une manifestation dédiée, ils cherchent à revivre ce souvenir et à raviver l’émotion de leur enfance. L’automobile occupe une place prépondérante dans notre société depuis les années 60, de nombreux souvenirs lui sont donc attachés.

La politique du tout répressif en ce qui concerne la sécurité routière et les limitations de vitesses à également pesé en faveur des voitures de collection. Il devient en effet de plus en plus difficile de prendre du plaisir au volant de voitures modernes. Celles-ci sont tellement sophistiquées qu’elles ne donnent que très peu de sensations si l’on respecte les limitations de vitesses. Les voitures de collection permettent de s’amuser à leur volant à des vitesses raisonnables.

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Que pense Morrissette de ce phénomène ?
Ce phénomène est nécessairement bénéfique pour l’univers de l’automobile de collection car il lui permet de se développer de manière exponentielle. Il faut toutefois veiller à ne pas tomber dans une bulle spéculative, les prix du marché semblent quelques peu surestimés aux yeux de Morrissette.

Rouler en ancienne exige un certain art de vivre, il faut savoir accepter une fiabilité relative et se satisfaire d’un confort souvent spartiate. Conduire une voiture de collection ne demande pas uniquement un portefeuille bien fourni mais dans certains cas de réels talents de pilote, les berlinettes Alpine A110 par exemple devraient se mériter plus que s’acheter. L’automobile de collection doit rester un univers de passionné et ne doit pas sombrer dans le faire valoir ou le paraitre. Morrissette se réjouira toujours de l’augmentation du nombre d’amateurs d’automobile ancienne tant que ceux-ci resteront de réels passionnés.

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Morrissette back on track !

Vendredi 1er juin, Circuit du Val de Vienne

Après ses péripéties survenues lors des Classic Days, Morrissette a été contrainte à l’immobilité pendant plusieurs semaines. Son arbre à came ayant enfin été livré, Morrissette était de retour en piste, ce vendredi dans le cadre de la 18ème édition de Sport et Collection.

La première manche se déroule sans encombre, le plateau VHC comporte peu de voitures pour cette première séance de roulage matinale. Après avoir repris ses marques, Morrissette augmente le rythme petit à petit et passera la deuxième moitié de la séance à se battre avec une Austin Healey 3000. Le temps de roulage sera écourté par un drapeau rouge en raison d’une grande quantité d’huile répandue sur la piste.

Les séances de roulage étant pour le moins espacées (10h et 20h), cela a laissé à Morrissette le temps de profiter du soleil limousin et de bronzer dans le paddock du circuit du Val de Vienne. Le temps libre permet également de voir tourner d’autres plateaux en piste parmi lesquels Le Mans 1 et Le Mans 2.

La deuxième séance se déroule donc en soirée, mais la température de l’air et de la piste n’ont pas diminué, bien au contraire. Rapidement l’épreuve se transformera en une course à élimination, la chaleur mettant à l’épreuve aussi bien les mécaniques que les pilotes. Morrissette parviendra au bout des 35 minutes sans encombre, seulement quelques émanations de fumée lors des virages à droite dues aux frottements de la roue arrière gauche dans le passage de roue.

La journée s’achève par une séance de roulage nocturne, Morrissette n’y participe pas mais il est toujours impressionnant de voir les voitures s’élancer sur le circuit de nuit à la simple lueur de leurs phares. Pour les véhicules les plus anciens, l’éclairage est plus proche de la bougie que des projecteurs au xénon.

Morrissette sera de nouveau en piste demain pour la seconde journée de Sport & Collection.

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Shakedown à Dijon

Vendredi 6 avril, Circuit de Dijon Prenois

Avant de débuter, Morrissette vous propose une petite devinette : lors d’un weekend de course, où le pilote passe-t-il le plus de temps ? Certains répondront en piste, d’autres au garage ou bien encore au bar ; sachez que la bonne réponse est au volant du camion d’assistance. En effet, lors de ce weekend de Dijon, pour 2h30 de temps de piste cumulé, Bob aura passé plus de 10 heures au volant du camion d’assistance attelé de la remorque transportant Morrissette. Si vous envisagez de devenir pilote, en plus des traditionnelles leçons de karting, pensez également à passer votre licence de manoeuvres et de transports d’objets encombrants.

Revenons plus en détail sur l’HistoRacing Festival de Dijon 2012, pour Morrissette, cette journée d’essais libres était consacrée à la découverte de la piste et au shakedown. Qu’est ce que le shakedown ? Rassurez vous, nous n’avons pas passé Morrissette au shaker, et nous ne l’avons pas non plus secouer outre mesure. Le shakedown est un anglicisme qui désigne le premier roulage apres des modifications importantes sur un véhicule ou après une longue période d’inactivité. Il s’agit pour résumer, d’une séance d’essai au cours de laquelle on s’assure que tout fonctionne correctement sur la voiture.

La séance d’essais libres du matin ayant été consacrée au shakedown, celle de l’après midi sera dédiée à l’optimisation de la pression des pneumatiques et au calcul de la consommation de carburant. Sachez que du fait de son tracé, le circuit de Dijon-Prenois sollicite davantage les pneumatiques gauches de la voiture, ceux-ci montent donc plus en température et il est nécessaire de moins les gonfler. En ce qui concerne la consommation de carburant, le but n’est pas ici de réduire la consommation mais simplement d’embarquer juste la quantité de carburant nécessaire pour les courses.

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Pour Morrissette, les deux séances d’essais libres se sont parfaitement déroulées, seulement une petite frayeur avec une Austin Healey partie en glisse au cours de la journée. Rendez vous demain pour les essais qualificatifs et un anniversaire surprise …

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L’Austin-Healey du Mans 1955 à vendre

L’Austin Healey 100 S pilotée par Lance Macklin lors des 24 heures du Mans 1955 est devenue tristement célèbre, en effet, celle-ci était impliquée dans l’accident qui a coûté la vie à plus de 80 personnes. Elle sera mise en vente prochainement en Angleterre par la maison Bonhams lors d’une vente aux enchères.

Revenons sur les circonstances de l’accident :
Le 11 juin 1955, un peu après 18h, Lance Macklin est au volant de son Austin-Healey 100 S dans la ligne droite des stands au Mans, Mike Hawthorn, alors en tête avec sa Jaguar Type D le double puis se rabat brusquement pour rentrer à son stand.  Surpris par la manoeuvre, Lance Macklin freine brusquement, bloquant une roue de son Austin-Healey, à ce moment deux Mercedes 300 SL pilotées par Pierre Levegh et Juan Manuel Fangio arrivent derrière lui. Le français ne peut éviter l’Austin-Healey en perdition et escalade l’aile arrière de la 100 S avant de s’envoler dans le public. Cette accident fera plus de 80 victimes parmi les spectateurs et de nombreux blessés, le pilote français Pierre Levegh y laissera également la vie.

A la suite de cet accident, l’Austin-Healey sera consignée pendant de nombreuses semaines pour les besoins de l’enquête judiciaire. La voiture sera ensuite réparée à la hâte par Austin- Healey avec des pièces en acier alors que la voiture était à l’origine en aluminium. NOJ393 (son immatriculation) sera revendue à un jeune pilote débutant, elle courera encore quelques années avant de disparaître.

Un voiture particulière offerte à la vente :
La voiture se présente actuellement dans un état « sortie de grange », son futur acheteur devra donc également lui offrir une restauration intégrale avant de pouvoir l’utiliser sur route ou en compétition. La vente aux enchères aura lieu le 1er décembre au Mercedes Benz World de Brooklands, celle-ci sera orchestrée par la maison Bonhams. La voiture est estimée à plus de 550 000€, nuls doutes que les potentiels acquéreurs seront nombreux pour posséder ce monument de l’histoire automobile et de l’histoire au sens large.

Une voiture impliquée dans un accident aussi tragique doit-elle continuer de courir, être restaurée et exposée ? Le même dilemme se posait pour la récente restauration de la Jaguar Type E « Linder » qui avait été impliquée dans un accident à Monthlery. Morrissette laisse le soin à chacun de décider si l’on doit ou non restaurer ces voitures au passé tragique.
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Pour en savoir plus : http://www.bonhams.com/eur/auction/19293/

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En route pour Goodwood

Jeudi 15  septembre 2011, Tours

Réveil à 7h en ce jeudi matin car un programme très dense nous attend tout au long de la journée. Bien que chargé ce programme tient en une phrase : destination Goodwood. Dès 8h30, cap sur Tours pour y retrouver d’autres équipages en voitures anciennes qui feront la route avec nous. Le groupe sera composé en majorité d’Austin Healey avec deux 3000 et une 100/6 mais également d’une Triumph TR250 et de notre Jaguar MK2. Ce joyeux convoi composé exclusivement de voitures anglaises prend la route cap au nord. Près de 6h de routes nous attentent pour rejoindre Ouistreham et embarquer sur le ferry qui nous emmènera en direction de l’Angleterre.

Après une pause café, le premier moment marquant est le passage dans la ligne droite des Hunaudières. Pour rappel, cette portion du circuit des 24h du Mans est en fait la route nationale reliant Le Mans à Tours. En dehors des compétitions, cette route est ouverte à la circulation. Bien que notre vitesse de passage n’ait rien à voir avec celles des bolides du Mans (90 km/h contre plus de 300 km/h), il est toujours particulier de rouler sur ce ruban d’asphalte qui est à lui seul un pan de l’histoire de la compétition automobile.

Le route jusqu’à Ouistreham sera ensuite marquée par les différents arrêts ravitaillements, nos chères anglaises étant relativement gourmandes. Il faut dire que dans les années 60 les consommations et le rendement énergétique ne faisaient pas partie du cahier des charges des constructeurs. En revanche les lignes de la carrosserie et le plaisir de conduite étaient alors des sujets prépondérants dans la conception des véhicules.

Aux alentours de 16h, les voitures s’engouffrent dans le ferry. Ce monstre d’acier transporte voitures, camions, caravanes, remorques, bateaux et bien évidement des véhicules de collection. La traversée durera 6h, laissant le temps à la fois les hommes et aux mécaniques de souffler. La mer très calme aujourd’hui rendra ce trajet d’autant plus reposant.

L’arrivée en Ferry dans le port de Portsmouth de nuit est magnifique, les lumières de la ville se reflétant dans la mer. Après cette vision de carte postale, retour à la réalité et à la conduite, une fois les portes du bateau ouvertes et les formalités douanières accomplies, un feu tricolore vous accueil en Grande Bretagne. Dès ce feu franchi, vous vous retrouvez directement sur une quatre voies, de nuit (vu l’heure de notre arrivée), seulement éclairé par des phares de plus 50 ans et en conduite à gauche : Welcome in England ! Après quelques minutes on s’habitue un petit peu à cette conduite et le trajet jusqu’à Chichester, notre lieu de résidence, se fera sans encombre.

Il est temps d’aller se coucher, demain, premier jour sur le circuit de Goodwood pour les essais libres. Rendez vous demain soir pour les essais et les photos de cette journée.

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