Après une journée sous la canicule, changement radical de météo pour cette troisième étape puisque nous partons sous la pluie et la fraicheur. L’occasion de tester l’étanchéité toute relative de la capote, les entrées d’eau sont nombreuses ; chaque virage à droite arrose le passager, chaque virage à gauche inonde le conducteur.
Sous la pluie et le brouillard le système électrique Lucas commence à se montrer fidèle à sa réputation de King of darkness. L’overdrive commence à montrer des signes de faiblesse et les essuie glaces décident de fonctionner ou de s’arrêter selon leur envie sans tenir compte de la présence ou non de pluie.
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Il nous faut donc composer avec le brouillard et la buée pour les premiers cols auvergnats. Dans ces conditions, difficile de tenir les moyennes imposées par le road book et nous aurions pointé avec un retard de 5 minutes à l’entrée de la spéciale d’Augerolles. Une première spéciale typiquement montagnarde au cœur des sous bois avec un beau revêtement. La circulation et les conditions météo nous incitent à redoubler de vigilance et nous parcourons celle-ci à allure modérée.
Malgré les conditions météo peu clémentes, les routes sont superbes : en parfait état, vallonnées avec de nombreux virages. Mention spéciale pour le conseil général d’Auvergne qui doit investir un budget conséquent dans l’entretien des routes, celles-ci resteront incontestablement comme les plus belles de notre Tour Auto estival. On découvre également la magie du road book du Tour Auto qui vous fait traverser un petit village, prendre des chemins minuscules pour tout d’un coup se retrouver sur une petite route superbe serpentant en lacets à flanc de montagne.
Après la pause déjeuner, le compteur de vitesse et le totaliseur kilométrique décident de ne pas reprendre du service. On tente une réparation mais il s’agit probablement du câble d’entrainement. Nous devrons donc nous passer de cet instrument pour le reste du parcours.
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La spéciale de Montbrison est relativement large et incite à rouler vite, cependant certains virages sont piégeux et se referment subitement. Les vidéos des voitures sorties de la route dans cette spéciale lors du vrai Tour Auto nous incitent à garder une marge de sécurité. Nous prenons ensuite la direction du circuit de Charade.
Après un ravitaillement en essence, une pause s’impose à hauteur du Château de Parentignat. Non pas pour déjeuner mais parce que des goutes d’huile arrivent sur le pare brise. Plus de peur que de mal, après vérification il s’agit uniquement de trop plein d’huile des carburateurs SU qui coule le long du capot et finit par être projeté sur le par brise.
Les routes en direction de Charade et de Clermont Ferrand sont superbes comme celles empruntées au cours de la matinée avec en bonus le Puy de Dôme en toile de fond. Après une pause photo à l’entrée du circuit, nous entamons la descente sur Clermont Ferrand qui nous mènera au pied du Stade Marcel Michelin, antre des joueurs de rugby de Montferrand. Nous profitons de la proximité géographique pour visiter le musée de l’aventure Michelin qui est d’ailleurs très bien fait.
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Nous bouclons ainsi une nouvelle étape de près de 10 heures, 377 kilomètres et quelques milliers de virages. Demain cap au sud avec l’étape entre Clermont Ferrand et Toulouse.
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