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Tour Auto 2018 : les classements de la 4ème étape

L’avant dernière étape du Tour Auto est toujours un moment particulier. Les concurrents commencent à sentir l’odeur de l’arrivée mais les hommes et les machines commencent à montrer des signes de faiblesse. Il est encore trop tôt pour se relâcher mais il faut trouver le juste équilibre entre attaque et sauvegarde des positions acquises. Au programme de ce vendredi, deux spéciales disputées sur route fermées entrecoupée d’une épreuve sur le circuit Paul Ricard au Castellet.

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Compétition
Coup de théâtre dans la première spéciale du jour disputée aux pieds du Mont Ventoux. Pour la première fois depuis le départ du Tour Auto 2018, Andrew Smith et James Cottingham ne s’imposent pas mais terminent à la seconde place. La victoire de spéciale revient à Chris Ward au volant de sa Jaguar Type E, il devance de 6 secondes l’équipage de la GT40. Le podium est complété par Jean-Pierre Lajournade qui concède tout de même 20 secondes, montrant si besoin en était que les deux équipages britanniques évoluent dans une autre dimension.
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L’euphorie sera de courte durée pour Chris Ward, après avoir connu la victoire, il sera contraint à l’abandon quelques heures plus tard sur le circuit de Lédenon. La GT40 de Smith / Cottingham reprend ses bonnes habitudes et signe une nouvelle victoire avec 47 secondes d’avance sur le second. Les V8 Ford sont à l’honneur puisque la rarissime Shelby Cobra Daytona de Olivier Ellerbrock se classe deuxième seulement trois secondes devant l’AC Cobra de Jousset / Miliotis.

Débarrassés de la menace de la plus rapide des Jaguar Type E, Smith / Cottingham profitent de la spéciale du Grand Caunet pour signer une nouvelle victoire. Quinze secondes derrière l’intouchable GT40 on retrouve deux voitures ex aequo, la Porsche 911 2.0L de Gaby Von Oppenheim et Andreas Middendorf ainsi que la Jaguar Type E de Jean-Pierre Lajournade et Christophe Bouchet. Les deux équipages concèdent 15 secondes aux vainqueurs de l’épreuve spéciale.

Au terme d’une nouvelle journée presque parfaite, la Ford GT40 d’Andrew Smith et James Cottingham conforte encore un peu plus son leadership. Débarrassés de leur premier concurrent suite à l’abandon de Chris Ward, la victoire finale est désormais en ligne de mire si l’équipage est épargné par les soucis mécaniques. A près de sept minutes de l’équipage de tête, la Lotus Elan de Favaro / Badan continue de miser sur la régularité. Sur la troisième marche du podium provisoire on retrouve désormais l’AC Cobra de Jousset Milliotis.

  1. Andrew Smith / James Cottingham – Ford GT40 MkI – 1h22m38s
  2. Raphaël Favaro / Yves Badan – Lotus Elan – 1h29m35s (+6m57s)
  3. Frédéric Jousset / Pau Milliotis – Shelby Cobra 289 – 1h29m57s (+7m19s)

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Périodes G1 et G2
Le duo Matthieu Perrot / Eric Excoffier confirme sa bonne forme dans les épreuves matinales en remportant pour la troisième journée consécutive la spéciale d’ouverture. Leur Corvette devance de 8 secondes la GT40 des leaders du classement général (Hautot / Cantrel). La troisième marche du podium revient à Alexandre Delaye et Jean-Baptiste Repelin sur BMW 2800CS. Ces derniers concèdent 14 secondes à l’équipage vainqueur.

Les grandes lignes droites du Castellet laissaient imaginer un cavalier seul des deux Ford GT40 MkII et celui-ci a bien eu lieu. Philippe Hautot s’impose avec seulement une seconde d’avance sur Philipe Vandromme. Derrière les deux puissants V8 de 7 litres c’est un véritable gouffre car Richard Depagneux prend une lointaine troisième place au volant de sa BMW 2800 CS a 1m11s du vainqueur de l’épreuve.

Lors de la dernière spéciale du jour, c’est de nouveau une GT40 s’impose, celle de Philippe Vandromme les écarts sont cette fois-ci très serrés. Il devance de seulement deux secondes la Chevrolet Corvette de Perot / Excoffier et l’Alfa Romeo 1750 GTAM de Meinrenken / Schroder. Ce trio se tient en seulement 5 secondes et les six premier de l’cette épreuve spéciale ont moins de 10 secondes de retard.
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Au classement général provisoire, le Ford GT40 MkII réalisent le doublé, Patrick Hautot devançant de plus de deux minutes Philippe Vandromme. Richard Depagneux est désormais classé troisième, le circuit du Castellet lui a couté cher, tout comme la pénalité de 20 secondes dont il a écopé en début de Tour Auto. Avec seulement 3 secondes d’écart entre le second et le troisième, l’issue s’annonce particulièrement indécise lors de la dernière étape du Tour Auto.

  1. Patrick Hautot / Sylvain Cantrel – Ford GT40 MkII – 1h29m31s
  2. Philippe Vandromme / Frédéric Vivier – Ford GT40 MkII – 1h31m59s (+2m28s)
  3. Richard Depagneux / Eric Joyau – BMW 2800 CS – 1h32m02s (+2m31s)

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Périodes H1, H2 et I
Les américains Cooper Mac Neil et Gunnar Jeanette continuent leur marche en avant en remportant une nouvelle épreuve spéciale. Ils se sont d’ailleurs autoproclamés team America, n’hésitant pas à faire un détour au Mc Donald lorsque la faim les tiraille entre deux spéciales. La seconde place revient à la Ferrari 308 de Jean / Talabard, après des soucis au début de cette édition 2018 du Tour Auto, l’équipage de la Ferrari 308 évolue désormais dans le peloton de tête. Didier Sirgue prend la troisième place de cette spéciale de la Gabelle à seulement 7 secondes de la Porsche de tête.

La surprise de l’épreuve du Castellet provient de la quatrième place des leaders Mac Neil / Jeanette qui concèdent 15 secondes. L’épreuve est remportée par la duo Narac / Lecourt qui devance de cinq secondes une autre Porsche, celle du belge Christophe Van Riet. La troisième marche du podium revient à une De Tomaso Pantera Gr.IV, non pas celle de Didier Sirgue mais celle de Maillet-Avenel / Ianetta.

La Ferrari de Florent Jean confirme ses bonnes dispositions et remporte l’épreuve. Il devance de cinq secondes la Porsche 911 Carrera RSR 3.0L de Cooper Mac Neil et Gunnar Jeanette. Philippe Ancelin se rappelle au bon souvenir de tous avec sa Ford Escort 1600 RS. Cette auto et son pilote démontrent une fois de plus leurs qualités sur les épreuves spéciales. Comme pour les périodes G1 et G2 les écarts sont très faibles et ne génèrent pas de bouleversements au classement général.
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Cooper Mac Neil et Gunnar Jeanette conservent la tête de la catégorie mais les écarts relativement faibles ne leur permettront pas de se relâcher lors de la dernière journée entre Aix en Provence et Nice. Christophe Van Riet se classe second au volant de sa Porsche avec plus d’une minute d’avance sur la De Tomaso Pantera Gr. IV de Didier Sirgue.

  1. Cooper Mac Neil / Gunnar Jeanette – Porsche 911 RSR 3.0L – 1h24m39s
  2. Christophe Van Riet / Caroline Grifnee – Porsche 911 RSR 3.0L – 1h25m25s (+0m46s)
  3. Didier Sirgue / Jean-Michel Carriere – De Tomaso Pantera Gr.IV – 1h26m29s (+1m50s)

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Régularité
La première spéciale du jour permet à des équipages que nous n’avions pas encore vu en tête des classements de s’illustrer. Avec seulement 4 secondes de pénalité par rapport au temps idéal, le duo Escat / Brincat sur BMW 3.0 CSI remporte cette épreuve de la Gabelle. Ils devancent Eric et Ugo Andre sur Volvo 122S et Philippe et Annie Peculier sur une berlinette Alpine A110. Les écarts dans cette épreuve de régularité sont relativement faibles puisque les quatre premiers se tiennent en une seconde.

L’épreuve du Castellet n’a semble-t-il pas posé de difficultés aux concurrents de la catégorie régularité. Les cinquante premiers équipages écopent de moins de six secondes de pénalité. Tomas Hinrichsen et Solange Mayo réalisent le score parfait en bouclant les trois tours exactement dans le temps imparti à la seconde près. Les argentin apprécient le Castellet puisque le second équipage Vukojicic / Daly nous vient également d’Amérique du Sud. Ils écopent d’une seconde de pénalité, tout comme les troisièmes, Hugues de Beauregard et Michel Buzzi au volant d’une Lotus Elan.

Jean Rigondet et Olivier Souillard reviennent tout en haut de la feuille des temps lors de l’épreuve du Grand Caunet. Ils terminent à trois secondes du temps idéal au volant de leur CG 1200 S. La Ferrari 275 GTB de Baccanelli / Salimei se classe deuxième à une seconde de l’équipage de tête. Crédités exactement du même temps Philippe et Sophie Peculier hissent leur Alpine A110 1600S sur la troisième marche du podium.

Cette quatrième étape du Tour Auto 2018 n’a pas apporté de changement dans le trio de tête de la catégorie régularité. Les écarts sont toujours faibles et tout reste jouable lors de l’étape finale de samedi. Avec seulement 20 secondes d’écart entre les deux équipages de tête, la victoire finale n’est pas encore jouée. Entre la seconde et la quatrième position, les écarts sont encore plus faibles avec moins de dix secondes. Il faudra avoir les nerfs solides lors des dernières spéciales pour s’imposer dans la catégorie régularité.

  1. Jean Rigondet / Olivier Souillard – CG 1200 S – 0m52s
  2. Nicolas Pagano /Michel Périn – Alfa Romeo 1750 GTV – 1m12s (+0m20s)
  3. Philippe Fichet / Xavier Malenfer – Lancia Fulvia 1600 HT – 1m21s (+0m29s)

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Demain, c’est déjà l’épreuve de clôture du Tour Auto 2018. Les concurrents s’élanceront depuis Aix en Provence pour disputer deux épreuves spéciales étant donné qu’il n’y a pas d’épreuve sur circuit au programme. Il sera ensuite temps de rejoindre les bords de la Mer Méditerranée pour l’arrivée à Nice ou les mots d’ordre seront célébration et repos.

On vous emmène à Rétromobile 2018

Comme chaque année au début du mois de Février, on vous emmène à Rétromobile. En raison des conditions météorologiques et d’un contre temps de dernière minute cette visite a failli ne jamais avoir lieu. En voyant les photos du salon sur les différents réseaux sociaux, difficile de ne pas avoir envie de faire le déplacement pour admirer les plus belles carrosseries. C’est finalement le dimanche, dernier jour de l’édition 2018, que nous nous sommes rendus porte de Versailles pour visiter l’édition 2018 du salon Rétromobile.

Se rendre au salon Retromobile c’est un peu comme rendre visite à un ancien membre de la famille, on passe toujours un bon moment, on est rarement déçus mais c’est relativement sans surprise. Au fil des éditions, les organisateurs nous ont habitués aux expositions de haut vol et Retromobile 2018 ne fait pas exception avec entre autres une magnifique exposition en hommage à Abarth venant compléter les modèles d’exceptions présents sur les stands des négociants.
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L’engouement des constructeurs automobiles continue de se confirmer avec des stands dont les superficies se rapprochent de plus en plus de celles du Mondial de l’Automobile. Renault célébrait comme il se doit la marque Alpine au moment ou la nouvelle A110 fait son apparition sur le marché. La marque au losange n’oubliait pas les autres véhicules en particulier les youngtimers avec notamment la présence peu attendue d’un Espace et d’une Mégane Scenic de première génération. Du coté de Peugeot et Citroën, le coup de projecteur était mis sur les clubs qui font vivre la mémoire des marques et permettent à de nombreux modèles de pouvoir encore circuler. Jaguar et Land Rover mettaient en avant le savoir faire de leurs programmes de restauration ou de reconstruction. Le stand des constructeurs britanniques présentait une Jaguar Type E et un Range Rover entièrement restaurés ainsi qu’une Jaguar Type D, premier exemplaire d’une série de reconstructions à venir.

Comme chaque année les grands marchand internationaux ne sont pas en reste et présentent toujours à Rétromobile des automobiles exceptionnelles. Les habituels JD Classics, Fiskens ou William l’Anson ont amené des pièces de musée avec notamment une Jaguar Type E low drag, une Jaguar XK120 ex Coupe des Alpes ou encore une Lotus de Formule 1 des années 70. Cette année, notre coup de cœur ne porte pas sur des automobiles britanniques et revient au stand de Lukas Hüni. Celui-ci a réussi le tour de force de présenter une sélection de dix Ferrari 250 GT châssis court. Lorsque l’on connait la rareté et la cote de cette Ferrari d’exception, cela laisse imaginer des efforts entrepris pour réunir une telle collection sous les yeux des spectateurs au cœur de Paris.
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En ce qui concerne les voitures vendues, bien que notre visite se soit déroulée le dernier jour du salon, le nombre de panneaux « vendus » ou « sold » présents sur les voitures nous a semblé moins importants que les années précédentes. Il s’agit simplement d’un ressenti personnel mais la fièvre acheteuse semble moins importante que par le passé. Les acheteurs français et internationaux sont toujours présents en nombre dans les allées du salon Rétromobile 2018 mais leurs achats semblent plus raisonnés que par le passé.

A vous de vous faire votre propre avis sur l’édition 2018 du salon Rétromobile avec les photos que nous vous avons ramené de notre visite :
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Une visite de Rétromobile 2017 en photos #1

Le salon Rétromobile grandi d’années en années au point d’occuper désormais les halls 1, 2 et 3 du parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Le salon s’agrandissant, il faut de plus en plus de temps pour visiter ce véritable musée éphémère de l’automobile de collection. Prévoyez quasiment une journée pour visiter tous les stands ou quelques minutes par le biais des photos que nous vous avons rapporté.

L’organisation du salon est relativement rationnelle avec dans le Hall 1 les constructeurs, les négociants automobiles mais également les artistes ainsi que les vendeurs de pièces. Dans le Hall 2 on retrouve les voitures de la vente aux enchères Artcurial Motorcars ainsi que d’autres marchands mais également les motos. Le Hall 3 utilisé pour la première fois cette année regroupait les clubs ainsi que la magnifique exposition des 70 ans de Ferrari.
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Malgré cette logique d’organisation, les visiteurs se perdent avec plaisir dans le dédale d’allées et de contre allées du salon. On tourne à droite pour voir une voiture, puis à gauche pour en voir une autre, on s’arrête un instant pour discuter avec des amis et repartons en sens inverse … ainsi se déroule une visite du salon Rétromobile. On revient voir une voiture qui nous plait et on en découvre une autre en allant de surprises en surprises.

C’est ce type de visite que nous vous proposons, suivez-nous dans les allées de Rétromobile pour une visite totalement désordonnée mais fonctionnant au coup de cœur. Et qui dit salon Rétromobile dit obligatoirement coup de cœur tant il est difficile de rester de marbre face à la qualité et au nombre de véhicules proposés. Dans ce premier article, on vous propose dans le désordre les Formule 1 originales, les Groupe B, le stand Alpine, quelques Mercedes 300 SL, un stand aux couleurs de l’écosse ou encore de belles Jaguar :
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Rendez-vous dans quelques heures pour la suite et la fin de notre visite de Rétromobile 2017 en photos.

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Vidéo de la semaine #266

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
JD Classics est un spécialiste des voitures de collection renommé outre-manche. Leur catalogue s’apparente à une véritable liste de Noël pour gagnants de l’Euromillions tant il regorge de trésors inaccessibles pour le commun des mortels. Le département compétition de JD Classics a remporté des courses partout à travers l’Europe, notamment au Grand Prix Historique de Monaco, au Mans Classic où encore à Goodwood. La Jaguar Type E pilotée par Chris Ward et Gordon Shedden a ainsi réalisé le tour de force de remporter deux années consécutives le très réputé et disputé RAC TT Celebration lors du Goodwood Revival. Replongeons avec JD Classics dans la course 2016 :

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Pour revivre la course du RAC TT Celebration 2016 en intégralité, c’est par la :
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Mille Miglia 2016

A peine remis des émotions du Grand Prix de Monaco Historique, il est temps pour le gotha mondain de l’automobile de collection de mettre le cap sur l’Italie et plus précisément sur Brescia pour les Mille Miglia 2016.
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Mille Miglia 2016

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Sobrement baptisée la corsa più bella del Mondo, ce qui se passe facilement de traduction, les Mille Miglia dans leur version historique célèbrent l’épreuve originelle qui s’est déroulée en Italie de 1927 à 1957. Cette course d’une longueur de 1000 miles (1600 km) disputée sur route ouverte a forgé la légende de certains pilotes mais également de certaines marques comme Alfa Romeo, Ferrari ou encore Mercedes. La course a toutefois été marquée par plusieurs accidents dramatiques, ce qui a précipité la fin de l’épreuve en 1957. En un peu moins de 30 ans, les Mille Miglia sont entrée dans la mythologie automobile et l’épreuve historique est l’une des plus prisée au monde.

L’édition 2016 se tiendra du 19 au 22 juin, l’arrivée le dimanche dans la journée étant désormais entrée dans les habitudes. Le parcours est bien évidement d’une longueur proche des traditionnelles 1000 miles et colle le plus possible au tracé d’antant. Les concurrents des Mille Miglia 2016 s’élanceront de Brescia, ils feront étape à Rimini, Rome et Parme avant de revenir à Brescia :

  • Jeudi 19 mai : Brescia – Rimini
  • Vendredi 20 mai : Rimini – Rome
  • Samedi 21 mai : Rome – Parme
  • Dimanche 22 mai : Parme – Brescia
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Parcours Mille Miglia 2016.

Si vous souhaitez plus de détails sur les routes empruntées par les concurents, les organisateurs des Mille Miglia 2016 mettent à disposition des cartes détaillées sur le site de l’épreuve.

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Avec environ 400 véhicules au départ, les places sont très disputées et mieux vaut disposer d’une voiture d’exception ou à l’historique unique pour avoir ses chances de découvrir l’Italie par le biais des Mille Miglia 2016. Chaque année le plateau regroupe des raretés avec évidement de nombreuses voitures italiennes appartenant aux concurrents venus du monde entier.

Les anglaises ne sont toutefois pas en reste, notamment depuis que JD Classics est partenaire de l’épreuve et engage chaque année plusieurs Jaguar (XK120 et Type C). Aux cotés de ces félins de Coventry on retrouvera des Austin Healey 100, MG A, des Bentley ainsi que des Triumph dans leur déclinaisons Sport.

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Retrouvez ici la liste complète des participants aux Mille Miglia 2016

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Vidéos et résultats du Goodwood Revival 2015 partie 2

Après un premier article consacré aux courses du vendredi et du samedi, place au dernier jour et aux dernières courses de l’édition 2015 du Goodwood Revival.
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Earl of March Trophy

La première course de la matinée n’est pas la moins animée. Longtemps neutralisée, la course est finalement rallongée de trois minutes afin de permettre aux pilotes de s’exprimer. La lutte entre les deux premiers est acharnée et se termine malheureusement par une impressionnante sortie de route dans le dernier virage et une collision face au mur des stands. Celle-ci est heureusement sans gravité pour le pilote, si ce n’est un amour propre et une voiture froissée.

  1. Peter de la Roche – Cooper Norton Mk5 1951
  2. David Woodhouse – Cooper Norton Mk9 1955
  3. Gordon Russell – Mackson Norton 1952

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Richmond and Gordon Trophies

La Scarab de Julian Bronson rapidement éliminée sur ennuis mécaniques, les monoplaces d’origine britanniques se sont retrouvées seules en tête de cette course. Hormis une frayeur au moment ou un incident est survenu juste devant lui à la chicane entre deux retardataires, la course de Rod Jolley au volant de sa Cooper Climax a été relativement calme, celui-ci augmentant petit à petit son avance.

  1. Rod Jolley – Cooper Climax T45/51 1958
  2. Gary Pearson – BRM Type 25 1958
  3. Joe Twyman – Cooper Climax T45/51 1958

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Barry Sheene Memorial Trophy – Part II

Une superbe course avec une lutte de tous les instants entre les deux premiers à partir de la mi-course. Les deux pilotes vont jusqu’à se taper dans le dos en pleine ligne droite ou encore emmener quelques morceaux de la chicane. Cette course annimée s’est quasiment jugée à la photo finish tellement les deux premiers étaient proches au moment de franchir la ligne d’arrivée.

  1. Edward / Shaydon – Matchless G50 1962
  2. Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
  3. Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962

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Résultats agrégés des courses I et II :

  1. Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
  2. Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962
  3. Grant / Johnson – Manx Norton 1962

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St Marys Trophy – Part II

Après les pilotes professionnels, c’est au tour des propriétaires des voitures de tourisme d’en prendre le volant. La course est de nouveau remportée par la Ford Fairlane Thunderbolt pilotée cette fois ci par Henry Mann. La bataille se passe un peu plus loin dans le peloton notament avec la lutte entre les Cortina de Neal et Jordan ou encore la fantastique course de Nick Swift (Swiftune) au volant de sa Mini. Comme lors de chacune des ses apparitions à Goodwood, le pilote préparateur a ravi le public en ne lâchant pas le pare choc arrière de l’Alfa Romeo d’Alex Furiani.

  1. Henry Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
  2. Matt Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
  3. Mike Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965

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Résultats agrégés des courses I et II :

  1. Kristensen / Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
  2. Shedden / Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
  3. Jordan / Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965

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Royal Automobile Club (RAC) TT Celebration

Assurément l’événement phare du weekend qui oppose les AC Cobra, Jaguar Type E et autres Ferrari 250 GTO. La course de tous les superlatifs où les voitures sont toutes plus rares et plus chères les unes que les autres. Si vous êtes sensibles aux impacts sur les carrosseries ne regardez pas cette vidéo car nombre de ces bijoux sur 4 roues vont finir plus ou moins cabossés. Après un départ prudent, la Jaguar Type E de JD Classics aux mains de Ward / Shelden va petit à petit construire son avantage, laissant la meute de Cobra s’expliquer pour les places d’honneur.

  1. Ward / Shelden – Jaguar Type E 1963
  2. Smith / Bryant – AC Cobra 1964
  3. Squire / Stippler – AC Cobre 1964

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Glover Trophy

Cette course de monoplace est restée fidèle au fil rouge du Goodwood Revival 2015, à savoir les têtes à queue et excursions sur la pelouse du Sussex. Malgré toutes ces animations, la victoire d’Andy Middlehurst n’a pas été menacée et celui-ci établi un record en remportant le Glover Trophy pour la 5ème année consécutive.

  1. Andy Middlehurst – Lotus Climax 25 1962
  2. James King – Brabham Climax BT7 1963
  3. Andrew Beaumont – Lotus Climax 24 1962

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Sussex Trophy

Alors que l’on s’acheminait vers un nouveau cavalier seul de Chris Ward sur Lister Jaguar « Costin » la mécanique en a décidé autrement. Bloqué sur le quatrième rapport, la Lister n’a pas pu résister au retour de la Ferrari 246S Dino pilotée par Bobby Verdon-Roe. Le podium est complété par le très sympathique Sam Hancock sur Lister Jaguar « Knobby ».

  1. Bobby Verdon-Roe – Ferrari 246S Dino 1960
  2. Chris Ward – Lister Jaguar « Costin » 1959
  3. Sam Hancock – Lister Jaguar « Knobby » 1958

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Ainsi s’achève le Goodwood Revival 2015, il faudra malheureusement patienter 12 longs mois pour un autre magical step back in time concocté par Lord March et ses équipes. Si vous souhaitez assister à l’édition 2016, rendez vous dès le mois de novembre au moment de la mise en vente des billets.

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Goodwood RAC TT

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Vidéos et résultats du Goodwood Revival 2015 partie 1

Le Goodwood Revival 2015 s’est terminé hier soir aux alentours de 19h heure française et celui-ci a encore une fois était une totale réussite avec des courses particulièrement disputées. En lieu et place de la traditionnelle vidéo de la semaine, Morrissette vous propose les meilleurs moments de toutes les courses ainsi que les différents podiums. Débutons avec la course du vendredi soir et celles du samedi.
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Freddie March Mémorial Trophy

Une course dominée de la tête et des épaules par le duo de pilote JD Classics Hood / Ward. Ils ont peu a peu pris l’avantage sur leurs adversaires et les averses en milieu de course n’ont pas ralenti leur progression. Au final ils finissent la course d’endurance de 80 minutes disputée à la tombée de la nuit avec un tour d’avance sur tous leurs concurrents.

  1.  Hood / Ward – Cooper Jaguar T33 1954
  2. Nuthall / Wood – RG5 Jaguar Atalanta 1952
  3. Kyvalova / Keen – Cooper Jaguar T33 1954

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Goodwood Trophy

La victoire de Mark Gilles n’a souffert d’aucune contestation, celui-ci imposant son ERA A-Type R3A avec plus de 15 secondes d’avance sur les autres concurrents. Cette victoire fait de Mark Gilles le premier à s’imposer 5 fois au Goodwood Revival dans la même catégorie.

  1. Mark Gilles – ERA A-Type R3A 1934
  2. Calum Lokie – Maserati 6CM 1938
  3. Nicholas Topliss – ERA A-Type R4A 1935

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Fordwater Trophy

Deuxième victoire du weekend pour l’équipe JD Classics grace à John Young qui impose sa Jaguar XK 120 devant la Porsche 356 pilotée par Chris Harris. Le présentateur britanique rendu célèbre par ses vidéos sur YouTube travaille désormais pour Goodwood, cependant sa connaissance du circuit n’a pas été suffisante pour s’imposer.

  1. John Young – Jaguar XK120 1950
  2. Chris Harris – Porsche 356 1953
  3. Philip Champion – Frazer Nash Mille Miglia 1951

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Barry Sheene Memorial Trophy – Part I

Première apparition des acrobates sur deux roues qui se conclue par un triplé des Manx Norton 500. Cette course à deux pilotes avec changement obligatoire en milieu de manche donne toujours des courses très disputées du fait des différences de vitesses entre les premiers et deuxièmes pilotes.

  1. Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
  2. Bain / Brogan – Manx Norton 500 1962
  3. Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962

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St Marys Trophy – Part I

Si vous ne devez regarder qu’une seule vidéo c’est celle-ci. La course la plus disputée du weekend et l’une des plus disputée de l’histoire du Revival a en croire les commentateurs. Les pilotes professionnels ont fait étalage de tous leurs talents aux volants des voitures de tourisme. Tom Kristensen parti en fond de grille impose au final sa Ford Fairlane Thunderbolt devant un peloton de Lotus Cortina et Alfa Romeo.

  1. Tom Kristensen – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
  2. Gordon Shedden- Ford Lotus Cortina Mk1 1965
  3. Frank Stippler – Alfa Romeo 1600 GTA 1965

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Lavant Cup

Même si la course était placée sous le signe du rouge Ferrari, c’est au final une voiture jaune qui s’impose. James Cottingham (DK Engineering) remporte la victoire au volant de sa 500 TRC devant la 750 Monza pilotée par Carlos Monteverde. La lutte entre les deux pilotes a été âpre et s’est soldée par une touchette dans le virage de Woodcote. Carlos Monteverde a écopé d’une pénalité de 10 secondes pour départ anticipé mais conserve la seconde place.

  1. James Cottingham – Ferrari 500 TRC 1957
  2. Carlos Monteverde – Ferrari 750 Monza 1955
  3. Max Girardo – Ferrari 250 GT Tour de France  1957

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Brooklands Trophy

Voir évoluer la Frazer Nash de Patrick Blakeney-Edwards mérite assurément le détour. Cette voiture qui semble tout droit sortie d’un dessin animé ou d’une bande dessinée a pourtant donné bien du fil a retordre a des autos plus puissantes et plus performantes. La lutte pour la première place a été très serrée, Neil Twyman imposant de peu son Alfa Romeo devant une Talbot.

  1. Neil Twyman – Alfa Romeo 8C 2600 Muletto 1932
  2. Gareth Burnett- Talbot AV105 1931
  3. Patrick Blakeney-Edwards – Frazer Nash Saloon « The Owlet » 1928

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Whitsun Trophy

La traditionnelle course la plus rapide du weekend a été fidèle a sa réputation. Les Lola-Chevrolet T70 Spyder ont imposé leur puissance au terme d’une course très mouvementée, d’abord neutralisée par un Safety Car avant de finalement être interrompue au drapeau rouge. Nick Padmore l’emporte devant Oliver Bryant, deux habitués des courses et des podiums à Goodwood.

  1. Nick Padmore – Lola Chevrolet T70 Spyder 1966
  2. Oliver Bryant – Lola Chevrolet T70 Spyder 1966
  3. Jay Esterer – Chinook Chevrolet Mk2 1966

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Rendez vous demain pour la suite de cette rétrospective avec les courses du dimanche dont l’incontournable Royal Automobile Club TT Celebration remporté par une voiture anglaises devant une armada de Cobra …

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Goodwood Results 2015

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Vidéo de la semaine #168

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
La Jaguar Type E est la voiture préférée du pilote de Morrissette et celui-ci ne s’en est jamais caché malgré son affection pour les MG. En plus d’être belle, une Jaguar Type E aux spécifications FIA peut être extrêmement rapide lorsqu’elle est mise entre les mains de pilotes de talent. La vidéo que nous vous présentons à été tournée lors de l’AvD Oldtimer Grand Prix sur le circuit du Nurburgring, la Jaguar Type E est pilotée par Alex Buncombe pilote renommé dans le monde du VHC et la voiture est préparée par JD Classics. Bouclez bien votre harnais car cela va vite, très vite et les dépassements sont nombreux, gentlemen start your engines ! 

 

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