Archives du Tag Le Mans Classic

Le Mans Classic 2018 : les photos de la Porsche Classic Race

Pour fêter les 70 ans de Porsche, une course dédiée aux véhicules de la marque était organisée en lever de rideau de l’édition 2018 du Mans Classic. Baptisée Porsche Classic Race Le Mans, elle réunissait des véhicules couvrant une période assez large, allant des 356 jusqu’au 911 des années 70 sans oublier les prototypes qui ont fait la légende de la marque en endurance : 904, 906, 908 et 910.
.

.

La pole position de la Porsche Classic Race revient à Raymond Narac, un grand habitué des courses en Porsche et des 24 heures du Mans. Il boucle le tracé de 13 kilomètres en 4 minutes 54 au volant de sa 911 Carrera RS 3.0 de 1974. Il devance un autre français Ewens Stievenart au volant d’une rarissime Porsche 908 LH. L’écart entre les deux français n’est que de 0,2 secondes, autant dire rien du tout étant donné la longueur du tracé. Toujours dans la même seconde on retrouve sur la troisième place de la grille de départ Maxence Maurice au volant d’une Porsche 911 Carrera RSR 2.8L de 1973. Saluons l’excellente performance d’Oliver Bryant qui parvient à hisser sa Porsche 911 2.0L châssis court de 1964 en 6ème position, devançant de nombreuses voitures beaucoup plus récentes et donc plus performantes.

La course de la Porsche Classic Race Le Mans sera neutralisée dès le premier tour, un pilote ayant perdu de l’huile sur le circuit lors du tour de formation. La course sera émaillée de plusieurs neutralisations et drapeaux jaunes qui engendreront de très nombreuses pénalités et modifieront profondément le classement final.

Au terme des 55 minutes de course c’est la 908 longue queue de Ewens Stievenartqui franchi en tête le drapeau à damiers devant Raymond Narac et Marc de Siebenthal. Une pluie de pénalités va s’abattre sur les leaders au point de profondément modifier le classement final. La voiture de tête écope de 8 minutes de pénalité. La 911 de Raymond Narac est pénalisée de 2 minutes et celle de Marc de Siebenthal de 5 minutes.

La victoire de cette Porsche Classic Race Le Mans revient à la Porsche 910 de Uwe Bruschnik. Raymond Narac parvient à conserver sa seconde place malgré la pénalité. Le podium est complété par la Porsche 911 Carrera 2.8L RSR de Karsten Le Blanc. Les amoureux de Porsche auront surement été affectés par l’impressionnante casse moteur qui a interrompu la course de Gérard Larousse à quelques minutes du drapeau à damiers.

Voici les photos de la course Porsche Classic Race Le Mans 2018 :

Le Mans Classic 2018 : les photos du Jaguar Classic Challenge

Sur le papier, le Jaguar Classic Challenge regroupait différents modèles de Jaguar pré 66. On devait notamment y retrouver des XK120, 140 ou 150, des Type C, D et E ainsi que des berlines Mk I et Mk II. Dans les faits, le Jaguar Classic Challenge qui se tenait en lever de rideau du Mans Classic 2018 s’est plutôt apparenté à une course monotype de Jaguar Type E agrémentée de quelques autres modèles.
.

.

Les résultats des qualifications en attestent puisque la pole position revient à Martin O’Connell au volant d’une Jaguar Type E. Derrière lui, on retrouve pas moins de quinze voitures du même modèle avant de voir apparaitre une Type D. En bouclant son tour de qualification en 4 minutes et 51 secondes il reléguait le reste du peloton a plus de 8 secondes, de quoi voir venir lors de la course du samedi. La majorité des pilotes du Jaguar Classic Challenge venaient directement d’outre manche. Ils étaient, à l’occasion de la course du Mans, accompagnés par quelques pilotes Européens et Français.

La course d’une durée de 55 minutes confirme l’hégémonie des Type E puisqu’elles monopolisent les 21 premières places du classement final. Tout en haut du classement on retrouve Martin O’Connell. Sa victoire n’a cependant pas été un long fleuve tranquille comme le laissait craindre les temps de qualification. Au final il devance de 16 secondes Marcus Von Oeynhaussen. Le podium est complété par le duo Vincent Gaye / Antony Reid qui accusent 46 secondes de retard sur le vainqueur.

Les écarts sont au final relativement importants mais la course a donné lieu a de belles batailles notamment pour les places d’honneur. Plusieurs voitures ont effectué leurs arrêts aux stands au même moment et se sont notamment doublées dans la voie de décélération.

Au-delà des résultats, voici les photos du Jaguar Classic Challenge disputé en ouverture du Mans Classic 2018 :

On vous emmène au Mans Classic 2018

Nous avons décidé de ne pas traiter le record d’affluence de 135 000 spectateurs lors de l’édition 2018 ou encore les 12,6 millions d’euros obtenus lors de la vente Artcurial. La cuvée 2018 du Mans Classic a incontestablement été un succès, mais plus que les chiffres, nous avons décidé de vous faire vivre le Mans Classic du coté spectateur. Nous entendons par spectateur, la grande majorité des gens qui ne disposent pas de pass VIP ou d’accès privilégié mais simplement de son entrée enceinte générale, agrémentée de suppléments paddock et tribune dans notre cas.

Dès le vendredi matin, ça bouchonne un petit peu aux abords du circuit, rien de bien grave, juste le signe que les spectateurs seront au rendez-vous tout le long du weekend. Le vendredi, les tribunes sont en accès libre, on en profite donc pour explorer de nouvelles tribunes, et en particulier la Dunlop située en face de la chicane du même nom.

Avantage des tribunes ce weekend, celles-ci offrent un peu d’ombre bienvenue par ces températures caniculaires. Lorsqu’il y a un peu de vent on se sentirait presque VIP tant la chaleur est plombante dès que l’on quitte l’ombre pour rejoindre le bitume. Pour tout voir au Mans Classic, les trois jours ne sont pas de trop car entre la piste, les paddocks, les différentes expositions et les clubs il y a largement de quoi occuper weekend. On commence par regarder les premiers essais avant de faire un tour dans le village et une première visite des paddocks.
.

.

Les paddocks sont relativement calmes, les voitures n’ayant pas roulé il n’y a pas encore réellement de mécanique mais plutôt des nettoyages ou des réglages de dernière minute. Avec les premiers essais qualificatifs du vendredi, on distingue déjà la hiérarchie des plateaux, certains s’annoncent plus disputés que d’autres.

En fin de soirée, les températures descendent légèrement permettant de déambuler plus librement au bord du circuit et dans les tribunes. On quitte le circuit avant la fin des essais de nuit, il y aura encore du temps pour voir les autos en piste.

Le samedi tout s’accélère, les spectateurs se multiplient autour du circuit pour atteindre le chiffre record que l’on évoqué en introduction. Les essais libres et qualificatifs deviennent des courses et les pilotes prennent plus de risques pour défendre leur position ou en conserver une. La course du Jaguar Classic Challenge donne le ton du weekend : des batailles acharnées mais également beaucoup de drapeaux jaunes et de slow zones qui hacheront quelque peu les courses. Après cette première course c’est au tour des Group C et de la démonstration Global Endurance Legends de prendre la piste.

La seconde course réservée aux Porsche se verra longtemps neutralisée, plusieurs voitures ayant perdu de l’huile sur la piste. La légendaire fiabilité de Porsche est mise à mal lors de cette course et de nombreux 6 cylindres à plats rendent l’âme avant de voir le drapeau à damiers.
.

.

Après ces premières courses, il est temps de faire place aux courses habituelles du Mans Classic. C’est d’abord les plus jeunes qui prennent le départ. Tout se déroule bien pour Little Big Mans et aucun faux départ n’est à signaler cette année. On ne pourra pas en dire de même le lendemain lorsque les adultes prendront le départ type Le Mans du plateau 4.

Pour assister aux différents départs et aux animations qui les entourent, le meilleur endroit est incontestablement d’avoir une place en tribune. Faute de place en tribune, le spectateur du Mans a quasiment en permanence la vue gênée par les innombrables grillages qui entourent le circuit. Les plateaux se succèdent sans interruption jusqu’à la tombée de la nuit.

Petit à petit les tribunes se vident. A partir de 20 heures, les personnes qui possèdent un pass tribune peuvent se placer dans n’importe laquelle . Une excellente initiative qui permet de varier les points de vue au bord du circuit. Une fois la nuit installée on en profite pour faire une pause diner dans le village. La tente installée avec ses lampes vintage n’est pas sans rappeler le Goodwood Revival. En écoutant les conversations autour de nous on se rend compte que l’heure avançant, le public est de plus en plus passionné. Les VIP qui viennent au Mans Classic uniquement pour être vus ont disparus depuis longtemps. Il reste un public amateur, souvent averti qui apprécient l’automobile.

Côtoyer de tels spectateurs est rassurant dans un pays que l’on nous présente comme de plus en plus autophobe et où les conversations automobiles sont depuis des mois réduites à une distance symbolique de 13 mètres. Au milieu de la nuit, nous quittons à notre tour le circuit pour reprendre quelques forces avant la journée de dimanche.
.

.

Nous avions quitté le circuit lorsque le plateau 2 évoluait, le lendemain matin c’est de nouveau le plateau 2 qui est en piste. Comme si le temps s’était arrêté au Mans Classic, le temps de nos quelques heures de repos. Plus l’heure avance plus les tribunes se remplissent mais il y a incontestablement moins de monde que le samedi.

Les courses continuent de s’enchainer inlassablement en piste. Un petit tour dans les paddocks permet de se rendre compte que la course a éprouvé aussi bien les machines que les hommes. Les abandons sont très nombreux, particulièrement dans les plateaux les plus récents (plateaux 5 et 6). Visages et pilotes ont les traits tirés après une courte nuit voire une nuit blanche.
.

.

Le point d’orgue en terme de compétition est incontestablement le plateau 4 qui fait la part belles aux GT40 qui se livrent un combat très rapproché. Les écarts sont très faibles jusqu’à l’arrivée et plusieurs voitures peuvent l’emporter à quelques minutes du drapeau à damiers.

A 16 heures, comme à l’époque le directeur de course est au milieu de la piste pour agiter le drapeau et clôturer cette édition 2018 du Mans Classic. Même après 3 jours, on a l’impression que le temps est passé trop vite et que l’on n’a pas eu le temps de tout voir.

Afin de rester dans la magie du Mans, chaque jour nous vous referons vivre les courses par le biais de galeries photos. Pour revoir des courses historiques sur le grand circuit des 24 heures du Mans il faudra attendre l’édition 2020 qui se déroulera très certainement au mois de juillet.

.

Le Mans Classic 2018 Live

Vous ne pouvez pas vous rendre au Mans Classic 2018 ? Vous craignez la chaleur ? Vous hésitez entre Le Mans Classic, le départ du Tour de France où encore le Grand Prix de Formule 1 de Silverstone ? Nous avons la solution pour vous pour ne rien rater de l’action en piste au Mans Classic. Les équipes de Peter Auto proposent un live streaming renforcé par rapport aux éditions précédentes, sur le principe de ce qui est fait à Goodwood pour le Members Meeting ou le Revival.

Le live streaming sera disponible en français ou en anglais. Les commentaires français seront assurés par Marc Minari et Gilles Della Posta. Pour ceux qui préfèrent la langue de Shakespeare, ils retrouveront Bruce Jones, Jim Roller et Martin Haven qui officient habituellement sur Radio Le Mans.

Il vous suffira donc simplement d’une connexion internet pour pouvoir suivre Le Mans Classic depuis votre canapé comme si vous y étiez. Retrouvez ici le programme complet de l’édition 2018 du Mans Classic pour retrouver rapidement la course où la période qui vous intéresse.

Voici le streaming vidéo qui débutera à 10h15 le samedi 7 juillet avec la course du Jaguar Classic Challenge :

.

 

.
Samedi 7 juillet

  • 10:00-11:10 – Jaguar Classic Challenge (course)
  • 11:20-12:20 – Group C Racing (course)
  • 13:22-13:57 – Global Endurance Legends
  • 14:02-15:17 – Porsche Classic Race Le Mans (course)
  • 16:16-16:59 – Plateau 1 (course 1)
  • 17:55-18:38 – Plateau 2 (course 1)
  • 19:34-20:17 – Plateau 3 (course 1)
  • 20:54-21:37 – Plateau 4 (course 1)
  • 22:11-22:54 – Plateau 5 (course 1)
  • 23:26-00:09 – Plateau 6 (course 1)

.
Dimanche 8 juillet

  • 00:40-01:23 – Plateau 1 (course 2)
  • 01:59-02:42 – Plateau 2 (course 2)
  • 03:14-03:57 – Plateau 3 (course 2)
  • 04:29-05:12 – Plateau 4 (course 2)
  • 05:44-06:27 – Plateau 5 (course 2)
  • 06:59-07:42 – Plateau 6 (course 2)
  • 08:14-08:57 – Plateau 1 (course 3)
  • 09:33-10:16 – Plateau 2 (course 3)
  • 10:48-11:31 – Plateau 3 (course 3)
  • 12:26-13:09 – Plateau 4 (course 3)
  • 14:01-14:44 – Plateau 5 (course 3)
  • 15:17-16:00 – Plateau 6 (course 3)

.

Le Mans Classic 2018 : Demandez le programme !

L’édition 2018 du Mans Classic débute aujourd’hui sur le circuit des 24 heures du Mans. Rappelons que c’est, en dehors des 24 heures du Mans, la seule épreuve à utiliser le grand circuit de la Sarthe et ses plus de 13 km de pistes. Le programme du Mans Classic 2018 est particulièrement riche, nous vous en proposons ici un aperçu.
.

Les compétitions
Le programme du Mans Classic 2018 sera comme de coutume composé autour des plateaux 1 à 6 qui regroupent par époque successives les légendes des 24 heures du Mans. Le plateau 1 opposera des modèles ayant participé à l’épreuve entre 1923 et 1939, le plateau 2 celles allant de 1949 à 1956, le plateau 3 s’étendra de 1957 à 1961. Le plateau 4 nous plongera au cœur des années 60 avec les voitures de 1962 à 1965, il sera suivi du plateau 5 entre 1966 et 1971. Le plateau le plus récent, le numéro 6 regroupe quant à lui des voitures de 1972 à 1981.
.

.

Pour en savoir plus sur les modèles et les pilotes qui seront alignés au départ du Mans Classic 2018, retrouvez ici la liste des engagés de l’épreuve. Notons la présence de 10 anciens vainqueurs des 24 heures du Mans qui constitueront les têtes d’affiche du programme du Mans Classic 2018.

Lorsque l’on parle de programme ces 6 plateaux sont certes le cœur du Mans Classic, mais il ne s’agit que de la partie émergeante de l’iceberg. En effet, lors de chaque édition le Mans Classic s’enrichit au point que les trois jours ne seront pas de trop pour tenter d tout voir.

En ce qui concerne les compétitions, trois autres courses auront lieu en ouverture de l’épreuve. On retrouvera les très rapides voitures du Groupe C déjà vues il y a deux ans. Ensuite il y aura deux épreuves mono marques d’un coté la Porsche Classic Race le Mans qui fêtera les 70 ans de la marque avec une sélection de modèles allant de la Porsche 356 de 1952 à de plus récentes 911 RSR de 1973. La course se tiendra le samedi en début d’après-midi.

Toujours du côté des courses mono marques, Jaguar sera de nouveau présent au programme du Mans Classic 2018 avec le Jaguar Classic Challenge. Les différents modèles de Coventry datant d’avant 1966 seront présents sur la grille de départ avec les XK120, 140, Type C et D, de nombreuses Type E sans oublier les berlines Mk I et Mk II. La course du Jaguar Classic Challenge se déroulera également lors de la journée du samedi.

Retrouvez ici les engagés des différentes courses support :

.

.

Autre nouveauté du programme du Mans Classic 2018, le Global Endurance Legends. Ce nouveau plateau présenté ici sous forme de démonstration présentera des GT et prototypes plus récents. Il s’agit des voitures ayant participé aux courses d’endurance dans les années 90 et 2000.

Au Mans Classic le spectacle est sur la piste mais également en dehors, les paddocks représentent un véritable musée à ciel ouvert et pour ceux qui seront présent au Mans Classic 2018, nous ne serions trop vous conseiller de consacrer du temps à la visite des paddocks.

.
Retrouvez jour par jour les compétitions au programme du Mans Classic 2018 :

Vendredi 6 juillet

  • 10:45-11:15 – Global Endurance Legends
  • 11:25-11:55 – Jaguar Classic Challenge (qualifications)
  • 12:05-12:50 – Group C Racing (qualifications)
  • 13:00-13:30 – Porsche Classic Race Le Mans (qualifications)
  • 13:45-14:35 – Plateau 1 (qualifications)
  • 14:53-15:43 – Plateau 2 (qualifications)
  • 15:59-16:49 – Plateau 3 (qualifications)
  • 17:04-17:54 – Plateau 4 (qualifications)
  • 18:06-18:56 – Plateau 5 (qualifications)
  • 19:08-19:58 – Plateau 6 (qualifications)
  • 20:10-20:55 – Group C Racing (qualifications)
  • 21:07-21:42 – Porsche Classic Race Le Mans (qualifications)
  • 22:29-23:04 – Plateau 1 (essais de nuit)
  • 23:19-23:54 – Plateau 2 (essais de nuit)
  • 00:09-00:44 – Plateau 3 (essais de nuit)
  • 00:59-01:34 – Plateau 4 (essais de nuit)
  • 01:47-02:22 – Plateau 5 (essais de nuit)
  • 02:35-03:10 – Plateau 6 (essais de nuit)

.
Samedi 7 juillet

  • 10:00-11:10 – Jaguar Classic Challenge (course)
  • 11:20-12:20 – Group C Racing (course)
  • 13:22-13:57 – Global Endurance Legends
  • 14:02-15:17 – Porsche Classic Race Le Mans (course)
  • 16:16-16:59 – Plateau 1 (course 1)
  • 17:55-18:38 – Plateau 2 (course 1)
  • 19:34-20:17 – Plateau 3 (course 1)
  • 20:54-21:37 – Plateau 4 (course 1)
  • 22:11-22:54 – Plateau 5 (course 1)
  • 23:26-00:09 – Plateau 6 (course 1)

.
Dimanche 8 juillet

  • 00:40-01:23 – Plateau 1 (course 2)
  • 01:59-02:42 – Plateau 2 (course 2)
  • 03:14-03:57 – Plateau 3 (course 2)
  • 04:29-05:12 – Plateau 4 (course 2)
  • 05:44-06:27 – Plateau 5 (course 2)
  • 06:59-07:42 – Plateau 6 (course 2)
  • 08:14-08:57 – Plateau 1 (course 3)
  • 09:33-10:16 – Plateau 2 (course 3)
  • 10:48-11:31 – Plateau 3 (course 3)
  • 12:26-13:09 – Plateau 4 (course 3)
  • 14:01-14:44 – Plateau 5 (course 3)
  • 15:17-16:00 – Plateau 6 (course 3)

.
Pour plus de praticité, retrouvez ici le programme du Mans Classic 2018 au format PDF.

.

Les animations
Le Mans Classic ce n’est pas seulement une compétition mais également de nombreuses animations, un village et une atmosphère unique. La aussi le programme du Mans Classic 2018 a été enrichi, on retrouvera le village vintage et ses nombreuses animations à l’intérieur du circuit Bugatti. Les organisateurs proposeront également un très américain cinéma de plein air qui diffusera successivement Mad Max Fury Road, Drive, 2 Fast 2 Furious et la Fureur de Vivre. La programmation cinématographique a été considérablement rajeuni par rapport à celle d’il y a deux ans pour tenter d’attirer un public plus large.

Entre les courses, de nombreuses parades auront lieu, notamment une très attendue parade Alpine programmée aux alentours de 13h le samedi. Les clubs auront également droit à leurs différentes séances de pistes et à leurs parades.
.

 

N’oublions pas le Little Big Mans toujours très attendu par le public. Cette course réservé aux enfants sur des répliques de voitures mythiques à échelle réduite ravi généralement et semble plaire tout autant aux enfants qu’à leurs parents.

.
Voici le programme des animations :

Vendredi 6 juillet

  • 09:00-10:40 – Parade Clubs
  • 14:00-15:00 – Conférence publique avec les pilotes (village)
  • 21:54-22:19 – Parade Clubs
  • 22:00-00:00 – Mad Max Fury Road (drive-in ; village)
  • 00:00-01:40 – Drive (drive-in ; village)

.
Samedi 7 juillet

  • 08:00-09:35 – Parade clubs
  • 09:35-09:50 – Parade Le Mans Heritage Club
  • 12:25-12:35 – Parade bus anciens
  • 12:27-13:17 – Baptême de piste
  • 13:22-13:35 – Parade Alpine
  • 13:26-13:39 – Parade Jaguar
  • 14:02-14:15 – Parade Porsche
  • 15:27-15:42 – Little Big Mans
  • 22:00-23:45 – 2 Fast 2 Furious (drive-in ; village)
  • 00:00-01:51 – La Fureur de vivre (drive-in ; village)

.
Dimanche 8 juillet

  • 13:19-13:34 – Parade Ford

.

Vidéo de la semaine #265

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Quelques semaines après que le drapeau à damiers soit tombé sur la dernière manche de l’édition 2016 du Mans Classic, les équipes de Peter Auto nous offrent le film de cet événement. Ce long documentaire de plus de cinquante minutes permet de se replonger dans l’atmosphère du Mans Classic que ce soit en piste, du côté des paddocks, dans les espaces clubs ou encore au travers des nombreuses animations proposées. Si vous n’avez pas pu assister au Mans Classic 2016, il s’agit d’une bonne session de ratrapage.

.

.

» Lire la suite

Le Mans Classic 2016 : vidéos et résultats

Le Mans Classic 2016 étant teminé depuis plusieurs jours, il est désormais temps de publier les résultats des différents plateaux. On distingue le classement compétition qui est établi en cumulant les temps de course des trois manches du classement à l’indice de performance. Ce dernier est obtenu en multipliant le temps total de chaque voiture par un indice qui prend en compte l’age du véhicule mais également sa puissance et sa cylindrée. Le classement à l’indice de performance a existé pendant des années au Mans et permettait d’attirer des constructeurs ne pouvant lutter pour la victoire au classement général.

En plus des différents classement, les équipes de Peter Auto ontégalement réalisé des vidéos peésentants les principaux acteurs des différents plateaux ainsi que les images fortes du weekend.

.

Plateau 1 (1923-1939)

Le Top 3 :

  1. TRABER-TRENERY (TALBOT LAGO)
  2. BRONSON-BURNETT (TALBOT 105 BGH)
  3. BALLY-LESEUR (BMW 328)

.

.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 1

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 1

.

Plateau 2 (1949-1956)

Le Top 3 :

  1. WALLACE (JAGUAR Type D)
  2. CHAMBON (MASERATI 300 S)
  3. KRIKNOFF-SEISS (LOTUS XI 1500)

.

.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 2

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 2

.

Plateau 3 (1957-1961)

Le Top 3 :

  1. WARD (LISTER Costin)
  2. PEROU-CHEMINOT (AUSTIN HEALEY 3000 Mk 1)
  3. DUMOLIN (FERRARI 250 GT Berlinetta)

.

.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 3

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 3

.

Plateau 4 (1962-1965)

Le Top 3 :

  1. LYNN (FORD GT40)
  2. MEINS (FORD GT40)
  3. CARON (SHELBY Cobra 289)

.


.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 4

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 4

.

Plateau 5 (1966-1971)

Le Top 3 :

  1. THUNER (LOLA T70 Mk III)
  2. DE DONCKER (LOLA T70 Mk III B)
  3. SEILER (LOLA T70 Mk III)

.

.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 5

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 5

.

Plateau 6 (1972-1981)

Le Top 3 :

  1. SCHUMACHER-WERNER (PORSCHE 936)
  2. MEYERS-de SIEBENTHAL (PORSCHE 935)
  3. GUENAT (LOLA T286)

.


.
Retrouvez ici le classement complet du Plateau 6

Retrouvez ici le classement à l’indice de performance du Plateau 6

.

Résultats décevants pour Artcurial Motorcars au Mans Classic 2016

Depuis le début de l’année 2016, les résultats des ventes aux enchères se suivent et se ressemblent. Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, quelques soient les maisons de ventes aux enchères (Artcurial Motorcars, Bonhams, RM Sotheby’s pour ne citer qu’elles) les résultats sont au mieux décevants et bien souvent mauvais.

Les professionnels de l’automobile font des efforts de communication pour rassurer leurs clients fortunés de peur qu’ils ne délaissent l’automobile de collection pour investir leur argent dans les tableaux de maitre, les vieux voiliers ou tout autre marché. On entend parler de « ralentissement du marché », « d’acheteurs plus exigeants », « de recentrage des achats » ou encore « d’assainissement du marché ». Derrière ses termes savamment étudiés se cache une réalité beaucoup plus simple, le marché des ventes aux enchères d’automobiles de collection est en baisse.

Les maisons de vente font pourtant bien leur travail en continuant à chercher des modèles rares, à l’histoire particulière et en les mettant bien en avant que ce soit par la communication avant l’événement ou bien leur présentation au moment de la vente. Malgré tous ces efforts, les acheteurs ne sont plus au rendez-vous des ventes aux enchères.
.Artcurial Ferrari

.

Le dernier exemple en date est la vente organisée par Artcurial Motorcars dans le cadre du Mans Classic 2016. Le catalogue était alléchant avec une belle sélection de modèles de compétition agrémenté de quelques raretés. Les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Au total 169 lots sur les 215 proposés à la vente ont trouvé preneur ce qui représente un taux de 78,60% de lots vendus pour un montant de 8 810 847 € frais et taxes incluses.

Ce résultat s’explique par la non vente des voitures les plus chères du catalogue parmi lesquelles la Ferrari 250 GT Berlinetta ou encore la Delage 3 litres Biplace Compétition usine. Les enchères en salle ont pourtant dépassé les 6 millions d’euros pour la belle italienne mais l’actuel propriétaire et la maison de ventes aux enchères ont estimé cette somme insuffisante pour conclure la vente.Le récent Brexit et le cours relativement faible de la livre sterling par rapport à l’euro peut également expliquer ces résultats, les collectionneurs britanniques étant très peu présents dans la salle.

Plusieurs voitures estimées au-dessus du million d’euros n’ont pas trouvé preneur ce qui explique en grande partie le montant total relativement faible de cette vente aux enchères.Au final on compte seulement dix voitures à plus de 200 000€, ce qui est très rare pour une vente aux enchères de cette ampleur.
.

Porsche 935 Compétition Client d'Usine

.

La plus haute enchère a été atteinte pour une Porsche 935 compétition client d’usine sur laquelle maitre Hervé Poulain avait notamment participé aux 24 heures du Mans. La voiture a changé de mains pour 1 301 600€ frais et taxes comprises.

.
Top 10 de la vente Artcurial Motorcars du Mans Classic 2016 :

Porsche 935 Compétition Client d’usine, 1977 1 301 600 €
Mercedes-Benz 300 SL Roadster avec Hard Top, 1961 953 600 €
Bugatti Type 57 Ventoux coach usine, 1937 524 480 €
Porsche 911 Carrera 2,7 L RS Touring, 1973 476 800 €
Maserati 3500 GT, 1963 268 200 €
Delahaye 148 L Berlinette par Antem, 1949 250 320 €
Talbot T14 LS Coupé, 1958 220 520 €
McLaren M1B, 1966 216 944 €
Dodge Viper RT-10 – 24 Heures du Mans 1994 214 560 €
Jaguar Type C Replica par Heritage, 1971 202 640 €

.

Retrouvez ici les résultats complets de la vente

.

Sauf revirement extrême lors des ventes aux enchères de Pebble Beach dans le courant du mois d’Aout, il semble entendu que les ventes aux enchères de renommée internationale sont en baisse. Reste désormais à savoir si ce relatif désamour des voitures à plusieurs millions d’euros aura un impact sur la cote des voitures plus abordables.

.

Le Mans Classic 2016 : toutes nos photos

Voici toutes nos photos de l’édition 2016 du Mans Classic que ce soit sur ou en dehors de la piste :
.

Le Mans Classic 2016 :
Plateau 1
Le Mans Classic 2016 :
Plateau 2
Le Mans Classic 2016 :
Plateau 3
Le Mans Classic 2016 :
Plateau 4
Le Mans Classic 2016 :

Jaguar Classic Challenge

Le Mans Classic 2016 :
Group C Racing
Le Mans Classic 2016 : Ambiance

.

Retour en images sur Le Mans Classic 2016 (2ème partie)

Nous continuons notre périple au Mans Classic avec deux nouveaux plateaux et le Group C Racing. Comme nous vous le mentionnions lors de notre première partie du retour en image sur l’édition 2016 du Mans Classic, il est impossible de tout voir et nous avons quelque peu sacrifié les plateaux 5 et 6 en piste pour nous consacrer aux paddocks et aux expositions. Nous espérons que les amateurs de ces plateaux les plus modernes ne nous tiendront pas rigueur de ce choix.

.

Plateau 3 (1957-1961)

Au fur et à mesure des plateaux, les voitures vont de plus en plus vite car elles sont de plus en plus puissantes et surtout leurs freins comme leurs suspensions se sont améliorées au grès des évolutions techniques. Le plateau 3 offre une belle variété mais là aussi, du fait de la configuration du circuit, les voitures s’écartent rapidement et il y a peu de batailles. Nous tirons notre coup de chapeau au pilote de l’Aston Martin DB4 qui est parvenu a tenir tête à des barquettes davantage destinées à la compétition.
.

.
Retrouvez ici toutes les photos du Plateau 3 :

Le Mans Classic 2016 :
Plateau 3

.

Plateau 4 (1962-1965)
Sans conteste, notre plateau préféré et pas seulement parce que celui-ci abrite quelques MG B (3 cette année). Le plateau 4 renvoi aux grandes heures de l’endurance et la fameuse bataille entre Ford et Ferrari. Sur la piste celle-ci n’a pas réellement lieu puisque les Ford archi dominent que ce soit par le biais des GT40 ou bien encore des Cobra. Derrière cet essaim de V8, on retrouve quelques anglaises parmi lesquelles les Jaguar Type E, Lotus Elan et un peu plus loin les MG B. Dans ce plateau 4, toutes les courses ont été particulièrement disputées avec une pointe de drame, la Ford GT40 en tête à l’entame de l’avant dernier tour devant ralentir pour cause de crevaison.
.

.

Retrouvez ici toutes les photos du Plateau 4

Le Mans Classic 2016 :
Plateau 4

 

 

Une pointe de modernité avec le Group C
Invité cette année en lever de rideaux du Mans Classic, les voitures du Groupe C Racing peuvent quasiment être considérées comme un septième plateau. De manière chronologique, le Group C correspondant exactement à la suite du plateau 6. La course a été marquée par de nombreux abandons et c’est finalement une Spice qui s’impose.
.

.

Retrouvez ici toutes les photos du Group C Racing

Le Mans Classic 2016 :
Group C Racing

.
Voilà qui clôture notre visite imagée du Mans Classic 2016, nous espérons que celle-ci aura fini de convaincre les sceptiques que c’est une épreuve exceptionnelle et que celle-ci se déroule en France. La prochaine édition se tiendra en 2018 et nous espérons bien y être comme pilotes et non comme simples spectateurs … rendez-vous dans deux ans.
.

« Articles Précédents