Pour la première fois cette année, nous n’étions pas simples spectateurs de la Traversée de Paris estivale mais en sommes devenu acteurs en participant à celle-ci. L’occasion de vous livrer un point de vue totalement différent des autres années sur cette classique du calendrier de l’automobile de collection.
Dès sept heures du matin, nous sortons l’Austin-Healey 3000, notre monture du jour, d’un discret parking souterrain de la capitale. Désolé pour les parisiens dont la grasse matinée a été interrompue par le chant du six cylindres en ligne ou par le cri strident des freins. A cette heure ci le dimanche matin, les rues de la capitale sont principalement peuplées de taxis et de VTC, plus on se rapproche du Château de Vincennes, plus on voit des véhicules anciens dans le flot de la circulation.
Arrivés à Vincennes, lieu de départ de la traversée estivale de Paris, les bouchons débutent, ce sera d’ailleurs le maitre mot de la matinée. En effet, avant de participer à la Traversée de Paris, on ignorait que Paris comportait autant de feux rouges si proches les uns des autres et que la plupart d’entre eux n’étaient pas synchronisés. A l’usage le premier rapport de la boite de vitesse est le plus souvent utilisé et la jambe gauche du conducteur se voit offrir une séance gratuite de musculation par l’intermédiaire de la pédale d’embrayage.
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Malgré les efforts des organisateurs de Vincennes en Anciennes, le flux de véhicules anciens est très difficilement absorbé par les infrastructures routières de la capitale gangrénées par les voies de bus. Certains participants habitués y vont de leurs petits raccourcis, ce qui permet d’alléger un peu les embouteillages. La montée et la descente à Montmartre restent le point le plus compliqué du parcours.
Par la suite, fort heureusement les voies s’élargissent un peu permettant de temps en temps de mettre la troisième. Sous le soleil du mois d’aout et un beau ciel bleu sans l’ombre d’un nuage, les monuments parisiens brillent pour accueillir les voitures anciennes : Concorde, Grand Palais, Pont Alexandre III, Invalides, Tour Eiffel … Après avoir fait le tour de la capitale et de ses monuments nous prenons la direction de Meudon et des terrasses de l’observatoire.
Un véritable havre de paix situé à quelques kilomètres de Paris et avec une vue imprenable sur la capitale. Petit à petit les voitures stationnent à l’ombre des arbres, les moteurs se taisent et laissent place au pique nique. Les voitures sont stationnées en fonction de leur heure d’arrivée sans distinction de marques ou de modèles, donnant lieu à une joyeuse diversité et à une palette de couleurs de carrosseries des plus variées.
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Pour avoir assisté à de nombreuses éditions de la Traversée de Paris que ce soit hivernale ou estivale nous pouvons vous livrer nos impressions. Les participants ont l’avantage de disposer d’un beau parcours, véritable balade historique au cœur de Paris en revanche ils voient peu les autres participants. La vue se limite aux 5 ou 6 voitures vous précédant et aux quelques autres vous suivant. Les principaux revers de la médaille sont les interminables bouchons et ralentissements inhérents à la circulation parisienne.
A l’inverse, les specateurs basés en bord de route ont la chance de voir passer l’intégralité des véhicules composant la Traversée de Paris. En revanche, ils ne bénéficient pas de l’atmosphère particulière que partagent les participants et ne goutent pas aux joies du pique nique champêtre à la fin de la Traversée de Paris.
Contrairement aux autres éditions, nous vous proposons donc un voyage dans les rues de Paris par le biais des divers photos que nous vous avons rapporté :