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Morrissette de retour derrière le clavier

Vous l’avez surement constaté, mais depuis plusieurs mois les publications se font de plus en plus rares sur le site. En raison de changements professionnels, le temps est moins présent pour évoquer le monde de l’actualité de l’automobile ancienne et disserter sur son évolution. Rassurez-vous la passion est toujours bien présente et dès que l’emploi du temps nous le permet on passe un maximum de temps au volant d’une ancienne ou à l’atelier.

Prenons quelques minutes pour justement aborder l’évolution des blogs liés à l’automobile ancienne. Lorsque nous avons créé Morrissette Racing il y a 7 ans au mois de novembre 2010, pour beaucoup les notions de blog et d’automobiles anciennes étaient antinomiques. En caricaturant il y avait d’un côté les passionnés de voitures anciennes souvent relativement âgés et peu connectés et de l’autre des bloggeurs que l’on rencontrait plutôt dans l’univers de la mode, des voitures modernes ou encore du sport.

En sept années, les choses ont naturellement évolué, le monde de l’automobile ancienne s’est considérablement développé au point de devenir un business générant des millions d’euros. Tout comme notre société, les collectionneurs sont de plus en plus connectés. Les sites et les blogs se sont multipliés, on ne compte plus les pages dédiées sur les réseaux sociaux sans même évoquer le nombre de compte Instagram remplis de magnifiques photos de nos chères anciennes.
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Cette évolution initialement positive cache pourtant un second coté plus pervers. En se multipliant les sites liés à l’automobile ancienne sont petit à petit devenus eux aussi un business. Les bloggeurs initialement indépendants le deviennent de moins en moins, ce qui joue indéniablement sur le ton des articles. Bien évidement personne ne vit actuellement de son activité de bloggeur dans le monde des anciennes, mais la course à l’audience est indéniable. Les invitations, les accréditations presse ou encore quelques informations diffusées en avant-première créent une forme de dépendance entre les marques / annonceurs et les bloggeurs.

Lors des quelques mois pendant lesquels nous avons pris du recul, nous sommes naturellement restés au fait de l’actualité de l’automobile ancienne et nous avons continué à lire la presse dédiée, les sites internet ainsi que les blogs. Un point a retenu notre attention, il devient de plus en plus difficile, voire impossible de parcourir un blog dédié à l’automobile ancienne sans être pollué par des bandeaux publicitaires, quand ce n’est pas des publicités au cœur même de l’article ou encore des articles sponsorisés. Que les quelques blogs qui continuent à être 100% sans publicité soient ici félicités pour leur résistance.

Ces quelques mois d’absence nous ont conforté dans l’idée qu’il y avait toujours de la place pour notre blog. Morrissette Racing continuera donc de donner son avis sans concession sur l’actualité de l’automobile ancienne. La fréquence des articles ne sera peut-être pas régulière car nous continuerons d’écrire uniquement sur les sujets qui nous intéressent. Morrissette est donc de retour derrière le clavier avant un retour plus assidu en piste pour la saison 2018.

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Droit de révision concernant Auto Heroes

Lors de la sortie du nouveau magazine Auto Heroes nous vous avions donné notre avis sur le magazine en mettant en avant notamment quelques points qui nous avaient alors déplu. Malgré ces quelques réserves, Auto Heroes avait retenu notre attention de par son positionnement original, nous avons donc acheté le numéro 2, puis le numéro 3 et enfin le numéro 4.

Un blog offre une liberté totale et l’on peut donc dire aisément lorsque quelque chose ne nous plait pas mais il faut également savoir reconnaitre quand les choses s’améliorent. Selon le dicton populaire, seul les imbéciles ne changent pas d’avis et nous souhaitons donc aujourd’hui revoir notre position par rapport au magazine Auto Heroes.
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Si l’on a qu’une fois l’occasion de faire une bonne première impression, force est de reconnaitre qu’Auto Heroes prend de plus en plus de corps. Les articles repris du site Classic Driver ne sont plus qu’un lointain souvenir. Auto Heroes n’hésite pas à sortir des sentiers balisés comme par exemple avec l’article consacré à l’Effeeffe Berlinetta dans le dernier numéro. Nous ne reviendrons pas sur l’article portant sur le Goodwood Revival car en fans inconditionnels de l’événement nous sommes forcément amadoués par tout sujet s’y référant. Nous avons également apprécié l’article particulièrement instructif sur la construction et les grandes heures de l’Autodrome de Linas-Monthléry.

Au fil des parutions, Auto Heroes semble donc peu à peu trouver son positionnement et son ton. Si le prix de vente a augmenté d’un euro depuis le lancement du magazine, cela reste toujours acceptable par rapport aux prix moyens du marché. Pour pouvoir survivre face à la concurrence du numérique, la presse papier doit proposer de l’inédit et aborder des thèmes que l’on n’a pas déjà vu et revu. C’est ce que parvient à faire Auto Heroes dans ses derniers numéros.

Voici le somaire du numéro 4 d’Auto Heroes actuellement en kiosque pour que vous puissiez vous faire votre propre idée sur les thèmes abordés :
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Carlingue, un OVNI dans la presse française

Lorsque l’on entend le terme de carlingue, on pense immédiatement aux avions, cependant la lecture de la définition du terme dans le dictionnaire Larousse nous en dit un peu plus. Carlingue désigne également de solides pièces en bois utilisées dans la construction navales ou encore des raidisseurs dans le domaine de la construction métallique.
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Le mot carlingue ne se limite donc pas à l’aviation et la lecture du nouveau magazine Carlingue en est la parfaite illustration car le magazine aborde pèle mêle l’automobile, l’aviation, le nautisme, la musique ou encore les beaux objets. Carlingue se présente donc comme un véritable OVNI dans le paysage de la presse française actuel puisque celui-ci est multi-sujet.

Cette singularité ne s’arrête pas au sommaire mais également à la façon dont sont traités tous les thèmes. On est ici très loin du magazine d’actualité, le contenu n’a pas ou peu de rapports avec les sujets du moment. Carlingue se veut plus intemporel et plus encyclopédique dans le sens on l’on apprend de nombreuses choses à la lecture des différents sujets. Saviez-vous que Bugatti avait fait un avion ? Que les runabouts en bois ne sont pas forcément italien et de marque Riva ? Connaissez-vous la marque Shure ? Ou encore qu’est-ce qu’un Doodlebug Texaco ?
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Autant de questions auxquelles vous serez à même de répondre après la lecture des deux premiers numéros de Carlingue. Le premier est logiquement intitulé le numéro 1 alors que le second prend le nom de numéro bleu. La force de Carlingue est de vous intéresser à des sujets auxquels vous n’auriez jamais prêté attention en lisant vos magazines auxquels vous êtes régulièrement abonnés.

Un troisième numéro baptisé le numéro bois est disponible depuis quelques jours et traitera de ce noble matériaux que ce soit dans le nautisme, l’automobile, la viticulture ou encore la construction. A noter, le magazine Carlingue est disponible à la fois en version papier et numérique. La version papier avec son beau papier mat nous semble personellement beaucoup plus adaptée à ce type de média.
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Pour plus de renseignements : www.carlingue.net

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Où est passée l’exception culturelle française ?

Lorsqu’il s’agit de culture, on nous rabat (à tort ou à raison) les oreilles à propos de l’exception culturelle Française. Dès que cela concerne le cinéma ou bien encore de télévision, on nous explique que l’audience ne fait pas tout, que ce n’est pas elle qui décide et qu’il faut savoir s’en émanciper pour offrir des programmes culturels variés et ambitieux.

Dès lors, pourquoi cette exception ne s’applique-t-elle qu’à la culture et pas également au sport ? Vous avez surement remarqué que depuis le début du mois de Juin, le tsunami médiatique de l’Euro de football emmené par sa vague bleue écrase tout sur son passage. Le foot et ses audiences à faire fantasmer un publicitaire sont omniprésents, toutes les actualités qu’elles soient sportives ou non sont rétrogradées au rang de portions congrues.
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Le Mans Magique

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Pourtant ce weekend, entre deux matchs de football, se sont déroulées les 24 heures du Mans, une épreuve de course automobile qui se tient depuis 1923 sur notre territoire national. Le sport auto perd peu à peu du terrain mais quoi qu’il arrive, les 24 heures du Mans continuent d’attirer chaque année plus de 250 000 passionnés et de nombreux pays, au premier rang desquels les anglais nous envient l’organisation de l’épreuve. Unanimement reconnue comme la plus grande course automobile au monde, les 24 heures du Mans ont il y a quelques années été classées premier événement sportif au monde par un magazine américain.

Les 24 heures du Mans cuvée 2016 ont pourtant tout mis de leur côté pour faire la une de la presse écrite et télévisuelle : conditions dantesques au début de la course, scénario à suspens et dénouement incroyable dans les dernières minutes. Les peoples étaient également présents en nombre dans la Sarthe avec notamment Brad Pitt qui donna le départ, Jacky Chan, Keanu Reeves ou encore Jason Statham.

Pour ajouter à l’exception culturelle française, trois pilotes français sont montés sur le podium du classement général pour trois marques différentes (Romains Dumas, Stéphane Sarrazin et Loïc Duval), Alpine et un pilote Français (Nicolas Lapierre) s’imposent en catégorie LMP2 alors qu’un autre pilote tricolore (Sébastien Bourdais) s’impose au volant d’une Ford GT pour le retour de la marque dans la Sarthe. Malgré tout cela rien, ou presque dans la presse française !
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le Mans Mythique

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A la télévision, la soirée de dimanche soir a été consacrée au match de l’équipe de France de football. Seule France Télévision a diffusé quelques images de la course dont ils avaient les droits et qui leur permettaient de combler un peu leur vide médiatique car à l’inverse ils ne sont pas détenteurs des droits de l’Euro de football.

Du côté de la presse écrite, le journal l’Equipe a fait sa une de l’édition de lundi également sur le football sans la moindre mention des 24 heures du Mans. Alors effectivement, en pages intérieures il y avait quelques articles sur le sujet mais on est en droit d’attendre plus pour une épreuve se déroulant en France et un magazine qui originellement était très lié à l’automobile. Il faut donc se tourner vers le web pour avoir un peu plus d’informations et l’Equipe remonte le niveau avec l’article que nous vous avons présenté ce matin.

Amis journalistes, l’exception française ne se limite pas à la culture, ne devenons pas des moutons arpentant les terrains à la poursuite d’un ballon de football. Les 24 heures du Mans sont une épreuve sportive majeure dans laquelle nous avons la chance de voir briller des représentants tricolores. Sachons mettre en avant les forces de notre pays et nos succès sportifs, allons enfants de la patrie …
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Le Mans Unique

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Auto Heroes

On entend souvent que la presse écrite se porte mal et que la plupart des magazines subsistent grâce à un équilibre financier pour le moins précaire. Dans ce contexte morose, de nouveaux titres sortent pourtant régulièrement ce qui est toujours intéressant et rafraichissant dans un secteur où les innovations ne sont pas légion. Ce mois-ci, le petit nouveau s’appelle Auto Heroes, Hommes & Autos de Caractère. Il dérive étroitement de Moto Heroes qui a su se faire une place à part dans l’univers des magazines moto.

N’étant pas lecteurs de Moto Heroes, nous découvrons Auto Heroes avec un regard totalement vierge. En échange de 5,90€, un prix dans la moyenne du marché et qui semble même relativement attractif eu égard à l’épaisseur du premier numéro du magazine Auto Heroes (près de 200 pages).
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Auto Heroes Couverture.
Les premières impressions sont bonnes, le papier est de qualité avec notamment l’utilisation de vernis sélectifs que l’on retrouve très rarement dans la presse papier. La maquette est également réussi et moderne, le magazine se découpe en 5 parties baptisées Casino Royale, Amicalement Votre, Blade Runner, Into the Wild et Point Limite Zero. Des titres alléchants et plutôt bien trouvés révélant une culture automobile et cinématographique certaines.

En feuilletant le magazine, on se rend compte qu’il y a beaucoup de pages de publicité, la plupart du temps en pleine page à l’image de ce qui se fait dans les magazines de mode ou lifestyle. Plus on avance dans notre lecture plus ce côté mercantile nous saute aux yeux et nous gène. Une grande partie des articles se terminent par un encart proposant des produits en rapport avec l’article. En tant que lecteur je ne souhaite pas acquérir un catalogue ou une liste d’idée cadeaux mais plutôt me retrouver en présence d’un magazine avec des articles de fond. En plus de cela, des articles présentant des sociétés en lien avec l’automobile (gants, bijoux) font d’avantage penser à des publi-redactionnels qu’à des articles ayant une portée journalistique.
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Auto Heroes McQueen.
En continuant la lecture, on a la surprise de découvrir des articles qui ne sont pas d’actualités, comme les voitures du dernier James Bond sorti en Novembre. Plus génant encore, la réédition d’article déjà paru sur le site Classic Driver comme la visite des réserves du musée Porsche où encore la découverte de l’atelier Novo spécialisé en Bugatti. Toujours en ce qui concerne le contenu, si un article sur Steve McQueen semble incontournable pour un magazine qui traite des hommes & autos de caractère, il aurait été de bon ton de ne pas sombrer dans les classiques articles sur Bullitt et la montre Tag Heuer Monaco. Nombre d’articles sont très court (1 à 2 pages) ce qui ne laisse pas le temps aux journalistes de réellement développer leurs sujets.

Certains sujet plus étoffés, comme celui du road trip de Paula (un camion), un entretien avec Jean-Pierre Jabouille ou encore l’article Monstres sacrés (en couverture) montrent qu’en prenant le temps et l’espace de développer les sujets, ceux-ci gagnent en profondeur et donc en intérêt pour le lecteur.
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Auto Heroes Paula.
Au fil des pages, Auto Heroes nous a paru développer (c’est une analyse tout à fait personnelle) une vision de l’automobile et plus particulièrement de l’automobile de collection comme un objet de mode, un must have que tout homme de gout se doit de posséder aux côtés de sa chemise à carreaux, sa barbe de trois jours, ses Stan Smith et sa moto custom. Cette orientation ne correspond pas du tout à notre vision de l’automobile de collection mais gageons qu’Auto Heroes saura trouver son public.

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On aime bien
On aime moins
  • La mise en page
  • Les photos
  • La qualité du papier et du magazine
  • Le tarif contenu
  • Des articles trop courts
  • Des sujets déja parus
  • Un perpétuel retour au business et aux produits à vendre

 

 

Où va la presse automobile de collection ?

Ayant toujours considéré que les médias numériques et papiers n’étaient pas en concurrence mais au contraire complémentaires, cette article ne vise pas à mettre en concurrence les différents supports, bien au contraire ! Dans ma vision, le numérique (blogs, réseaux sociaux) offre de l’instantanéité et une liberté de ton certaine là ou la presse papier propose analyse, recul et dossiers plus complets. Cette vision est quelque peu caricaturale mais reflète l’usage personnel que je fais des médias numériques et de la presse papier.

Même si je passe de nombreuses heures par jour sur internet ou sur mon téléphone portable à écrire les articles de ce blog ou bien encore à m’informer cela ne m’empêche pas d’être un fidèle lecteur de la presse papier. Visiteur régulier des maisons de la presse mais également abonné à de nombreux magasines dédiés à l’automobile ancienne mon appartement abrite une collection de magasines qu’une bibliothécaire chevronnée ne renierait pas.
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Biblio Mag

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Force est de constater que le prix de vente de nos chers (c’est le mot) magazines semble directement indexé sur les cotes de l’automobile de collection. Lors de nos derniers achats, il a fallu débourser 7,90€ pour un mensuel et même 9,90€ pour un autre. Et oui les magazines liés à l’automobile de collection se vendent désormais au tarif d’un roman de poche.

A  en croire les chiffres officiels la presse papier est en danger, voir même en grand danger, les acheteurs sont de moins en moins nombreux et le marché se réduit. Pourtant, le nombre de titres plus ou moins spécialisés se multiplient. Dans le seul domaine de l’automobile plusieurs titres ont été lancés depuis le début de l’année à grand renforts de communication, de tête de gondole et de prix attractifs lors des premiers numéros. Cependant dans le même temps, d’autres magazines disparaissent sans tambours ni trompettes faute de lecteurs ou de rentabilité.

La rentabilité c’est bien la le nerf de la guerre, avec un lectorat en baisse et une offre qui explose, nul besoin d’être docteur en économie ou en marketing pour comprendre que la situation est compliquée et qu’il faut absolument se différencier pour survivre. Malheureusement, en souhaitant se différencier, de nombreux magazines ont appliqué exactement la même stratégie, celle de la différenciation par le haut, ils proposent du haut de gamme, du luxe, du premium, du HPP … appelait cela comme vous voulez mais on en arrive aux prix exorbitants cités précédemment.
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Zielgruppe

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Alors certes le papier est plus beau, plus épais, glacé, pelliculé, texturé … mais attardons nous sur le contenu et c’est la que le bat blesse. Les brèves de début de magasines sortent avec des semaines voir des mois de retard et sont en général directement en corrélation avec les annonceurs présents dans les pages du magazine. Quand aux dossiers ou essais, l’essence même de la presse papiers pour moi, il y a beaucoup de redite et peu d’originalité. Les sujets qui font vendre les magasines sont peu nombreux, résultats on revient souvent sur les mêmes modèles et ou marques.

Combien d’essais de Porsche 911 ? De Jaguar Type E ou encore de Mini ? Vous connaissez pourtant l’amour de Morrissette pour les deux derniers modèles cités. Bien souvent ces sujets traités à de multiple reprises font tomber dans des lieux communs et des copier coller. N’êtes vous pas lassés d’entendre à chaque essai d’une Jaguar du début des années 60 que la boite Moss est rétive ? Que le journaliste qui a écrit un article consacré à Lotus sans y insérer la célèbre formule « light is right » lève la main.
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Lotus Elite

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Pour l’avoir encore une fois utilisé le weekend dernier, une boite Moss correctement entretenue et avec la bonne huile n’est absolument pas rétive, elle demande simplement une décomposition du mouvement et les vitesses passent facilement. Pour ce qui est de la devise de Colin Chapman, rendez une petite visite à un garage entretenant régulièrement une très complexe Lotus Elite et il vous démontrera que le light n’est pas toujours right.

Amis journalistes automobiles, sortez votre carte de presse, essayez des voitures, prenez du plaisir, amusez vous, retranscrivez le dans vos papiers, quittez votre routine, sortez des senties battus, vendez nous de l’inédit, du rêve, des souvenirs des histoires …. Différenciez vous, mais de grâce par le contenu et non par la qualité du papier. Certains magazines le font déjà très bien pour notre plus grand bonheur, prenez exemple sur eux.
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Un fidèle lecteur qui espère pouvoir encore longtemps acheter avec plaisir ses magazines préférés.