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Une gamme de batteries dédiée aux voitures de collection

Le marché de l’automobile de collection ne cesse de croitre et attire de plus en plus d’entreprises. Dernier exemple en date, Bosch, un équipementier automobile majeur vient de lancer une gamme de batteries spécialement développées pour les voitures de collection.

Les besoins des voitures de collection en ce qui concerne la batterie sont particuliers. En effet, la plupart des voitures passent tout ou partie de l’hiver arrêtées et lorsque les véhicules reprennent la route aux beaux jours, leurs dynamos (pour celles qui ne sont pas équipées à l’origine ou n’ont pas été converties aux alternateurs) peinent à recharger correctement les batteries. Pour répondre à cette spécificité, les batteries Bosch dédiées aux voitures de collection annoncent une augmentation de la puissance de démarrage de 70%.

BOSCH Batterie 12V

Outre l’aspect technique le look prévôt également lorsque l’on parle d’automobile de collection. Les batteries sont souvent présentes dans la baie moteur ou bien encore dans le coffre et sont donc relativement visibles. Sur une voiture entièrement restaurée, la présence d’une batterie moderne avec ses stickers multicolores jure avec l’aspect historique de la voiture. C’est pourquoi cette nouvelle gamme de batterie Bosch propose un look vintage, identique à la batterie noire lancée en 1955. Il s’agit donc d’une batterie moderne cachée dans le boitier plastique d’une batterie tout droit sortie des années 50/60.

La gamme se compose de batteries 6 volts principalement dédiées aux motos anciennes mais également de quatre références de batteries 12 volts qui couvrent plus d’un millier de véhicules de collection. Du côté des anglaises, on notera la couverture des modèles suivants :

  • Austin Healey 3000 MkIII
  • Aston Martin DB6, DBS, V8 Vantage
  • Jaguar Type E (3.8L, 4.2 L et V12)
  • Land Rover 88 et 109, Range Rover I
  • Rover 2000, 2200 et 3500
  • Triumph TR2, TR3, TR4 et TR5

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Bosch étant un équipementier allemand, naturellement la majorité des véhicules couverts proviennent d’outre Rhin, notamment la plupart des Porsche et Volkswagen. Espérons que dans les années à venir la gamme s’étoffera de manière à couvrir plus de véhicules anglais, notamment les MG et les Mini.

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Où va la presse automobile de collection ?

Ayant toujours considéré que les médias numériques et papiers n’étaient pas en concurrence mais au contraire complémentaires, cette article ne vise pas à mettre en concurrence les différents supports, bien au contraire ! Dans ma vision, le numérique (blogs, réseaux sociaux) offre de l’instantanéité et une liberté de ton certaine là ou la presse papier propose analyse, recul et dossiers plus complets. Cette vision est quelque peu caricaturale mais reflète l’usage personnel que je fais des médias numériques et de la presse papier.

Même si je passe de nombreuses heures par jour sur internet ou sur mon téléphone portable à écrire les articles de ce blog ou bien encore à m’informer cela ne m’empêche pas d’être un fidèle lecteur de la presse papier. Visiteur régulier des maisons de la presse mais également abonné à de nombreux magasines dédiés à l’automobile ancienne mon appartement abrite une collection de magasines qu’une bibliothécaire chevronnée ne renierait pas.
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Biblio Mag

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Force est de constater que le prix de vente de nos chers (c’est le mot) magazines semble directement indexé sur les cotes de l’automobile de collection. Lors de nos derniers achats, il a fallu débourser 7,90€ pour un mensuel et même 9,90€ pour un autre. Et oui les magazines liés à l’automobile de collection se vendent désormais au tarif d’un roman de poche.

A  en croire les chiffres officiels la presse papier est en danger, voir même en grand danger, les acheteurs sont de moins en moins nombreux et le marché se réduit. Pourtant, le nombre de titres plus ou moins spécialisés se multiplient. Dans le seul domaine de l’automobile plusieurs titres ont été lancés depuis le début de l’année à grand renforts de communication, de tête de gondole et de prix attractifs lors des premiers numéros. Cependant dans le même temps, d’autres magazines disparaissent sans tambours ni trompettes faute de lecteurs ou de rentabilité.

La rentabilité c’est bien la le nerf de la guerre, avec un lectorat en baisse et une offre qui explose, nul besoin d’être docteur en économie ou en marketing pour comprendre que la situation est compliquée et qu’il faut absolument se différencier pour survivre. Malheureusement, en souhaitant se différencier, de nombreux magazines ont appliqué exactement la même stratégie, celle de la différenciation par le haut, ils proposent du haut de gamme, du luxe, du premium, du HPP … appelait cela comme vous voulez mais on en arrive aux prix exorbitants cités précédemment.
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Zielgruppe

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Alors certes le papier est plus beau, plus épais, glacé, pelliculé, texturé … mais attardons nous sur le contenu et c’est la que le bat blesse. Les brèves de début de magasines sortent avec des semaines voir des mois de retard et sont en général directement en corrélation avec les annonceurs présents dans les pages du magazine. Quand aux dossiers ou essais, l’essence même de la presse papiers pour moi, il y a beaucoup de redite et peu d’originalité. Les sujets qui font vendre les magasines sont peu nombreux, résultats on revient souvent sur les mêmes modèles et ou marques.

Combien d’essais de Porsche 911 ? De Jaguar Type E ou encore de Mini ? Vous connaissez pourtant l’amour de Morrissette pour les deux derniers modèles cités. Bien souvent ces sujets traités à de multiple reprises font tomber dans des lieux communs et des copier coller. N’êtes vous pas lassés d’entendre à chaque essai d’une Jaguar du début des années 60 que la boite Moss est rétive ? Que le journaliste qui a écrit un article consacré à Lotus sans y insérer la célèbre formule « light is right » lève la main.
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Lotus Elite

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Pour l’avoir encore une fois utilisé le weekend dernier, une boite Moss correctement entretenue et avec la bonne huile n’est absolument pas rétive, elle demande simplement une décomposition du mouvement et les vitesses passent facilement. Pour ce qui est de la devise de Colin Chapman, rendez une petite visite à un garage entretenant régulièrement une très complexe Lotus Elite et il vous démontrera que le light n’est pas toujours right.

Amis journalistes automobiles, sortez votre carte de presse, essayez des voitures, prenez du plaisir, amusez vous, retranscrivez le dans vos papiers, quittez votre routine, sortez des senties battus, vendez nous de l’inédit, du rêve, des souvenirs des histoires …. Différenciez vous, mais de grâce par le contenu et non par la qualité du papier. Certains magazines le font déjà très bien pour notre plus grand bonheur, prenez exemple sur eux.
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Un fidèle lecteur qui espère pouvoir encore longtemps acheter avec plaisir ses magazines préférés.

L’automobile de collection, objet fashion

L’automobile de collection est de plus en plus à la mode, elle dépasse désormais largement le cercle des initiés auquel elle se limitait il y a encore quelques années. Les manifestations de voitures historiques, que ce soit des compétitions, des expositions ou de simples rassemblements attirent de plus en plus de monde.

Les prix lors des ventes aux enchères ne cessent de croitre, cette hausse semble relativement saine et constante, contrairement à la bulle spéculative qui avait put se créer au cours des années 90. Les vendeurs spécialisés avouent avoir du mal à se procurer certains modèles pour satisfaire la demande toujours plus importante de leurs nouveaux clients.

Plus récemment, les voitures de collection ont envahit les publicités de vêtements et de parfums ce qui les a définitivement intronisé comme objet de mode et de luxe. Dans leurs dernières campagnes, les parfums Daniel Hechter font apparaitre une Austin Healey, Paco Rabanne a quand à lui choisit une Jaguar Type E et Dior a décidé de mettre Jude Law au volant d’une Mercedes 190 SL.

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Comment expliquer un tel engouement ?
Le vintage est à la mode ce qui profite directement au monde de l’automobile de collection mais ce seul argument n’explique pas tout. Les voitures de collection sont par définition des véhicules relativement chers et un simple effet de mode n’entraine pas l’achat d’une voiture de plusieurs milliers d’euros.

Les français semblent de plus en plus nostalgiques, l’automobile de collection leurs rappel souvent un souvenir lié à l’enfance ou à la petite enfance. En achetant un véhicule de collection ou plus simplement en se rendant à une manifestation dédiée, ils cherchent à revivre ce souvenir et à raviver l’émotion de leur enfance. L’automobile occupe une place prépondérante dans notre société depuis les années 60, de nombreux souvenirs lui sont donc attachés.

La politique du tout répressif en ce qui concerne la sécurité routière et les limitations de vitesses à également pesé en faveur des voitures de collection. Il devient en effet de plus en plus difficile de prendre du plaisir au volant de voitures modernes. Celles-ci sont tellement sophistiquées qu’elles ne donnent que très peu de sensations si l’on respecte les limitations de vitesses. Les voitures de collection permettent de s’amuser à leur volant à des vitesses raisonnables.

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Que pense Morrissette de ce phénomène ?
Ce phénomène est nécessairement bénéfique pour l’univers de l’automobile de collection car il lui permet de se développer de manière exponentielle. Il faut toutefois veiller à ne pas tomber dans une bulle spéculative, les prix du marché semblent quelques peu surestimés aux yeux de Morrissette.

Rouler en ancienne exige un certain art de vivre, il faut savoir accepter une fiabilité relative et se satisfaire d’un confort souvent spartiate. Conduire une voiture de collection ne demande pas uniquement un portefeuille bien fourni mais dans certains cas de réels talents de pilote, les berlinettes Alpine A110 par exemple devraient se mériter plus que s’acheter. L’automobile de collection doit rester un univers de passionné et ne doit pas sombrer dans le faire valoir ou le paraitre. Morrissette se réjouira toujours de l’augmentation du nombre d’amateurs d’automobile ancienne tant que ceux-ci resteront de réels passionnés.

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Le coup de coeur musical de Morrissette #3

Cela fait quelques mois que Morrissette n’a pas partagé avec vous ses goûts musicaux, revenons ensemble sur l’événement incontournable de ce début d’année musicale, la sortie de l’album de Lana del Rey intitulé Born to Die. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Lana del Rey, petit cours de rattrapage, la chanteuse américaine âgée de 26 ans s’est fait connaître l’été dernier en postant le clip de la chanson Video Games sur un célèbre site de partage de vidéo. Le clip fait de montage d’images vintage et de gros plans de la chanteuse à tout de suite attiré l’attention de Morrissette mais aussi de la presse spécialisée et a rapidement dépassé plusieurs millions de vues sur Internet.

Quelques mois plus tard Lana del Rey dévoile un nouveau clip, intitulé Blue Jeans où on l’a voit à l’intérieur d’un pick up américain des années 50. L’image de couverture cette vidéo n’est autre que le capot d’une Jaguar XK140 sur lequel est posé une paire de lunettes de pilotes, il n’en fallait pas plus pour intéresser Morrissette et nous faire attendre avec impatience la sortie du premier album de la chanteuse américaine. Le coté vintage de Lana del Rey ne se limite pas aux clips que la chanteuse dit réaliser elle même, sa musique a elle aussi des sonorités résolument vintage avec une voix suave et langoureuse associée à une musique épurée.

Voila pour l’introduction, le succès attirant l’attention mais aussi les critiques, une polémique a éclaté il y quelques semaines, Lana del Rey est elle une diva de la musique en devenir ou simplement une chanteuse ultra marketée ? Le changement stylistique et musical de Lana del Rey par rapport à 2008 a éveillé les soupçons des critiques, ajoutez à cela un live raté à la télévision américaine ainsi que plusieurs prestations moyennes notamment au Grand Journal en France, et le buzz ne cessait d’enfler. En plus de cela, une chanteuse grecque accuse Lana del Rey de plagiat, avec tous ces éléments on obtient un cocktail détonnant de musique, succès, jalousie, marketing et business.

Au delà des polémiques, l’album Born to Die caracole en tête des ventes depuis sa sortie et Bob la fumée a participé à ce succès en achetant l’album le jour de sa sortie. Voici maintenant l’avis de Morrissette : oui, l’album Born to Die est très voire trop produit et les arrangements ont été poussés à l’extrême laissant bien peu de naturel à la sonorité. Oui, Lana del Rey est plus certainement un produit marketing qu’une réelle révélation du web. Faut-il pour autant jeter l’album ? Non bien au contraire, la musique de Lana del Rey nous offre des sonorités inédites et d’excellentes mélodies et sera à n’en pas douter dans le camion d’assistance de Morrissette lors des différents trajets.

Pour vous faire votre propre avis sur Lana del Rey, Morrissette vous propose les deux premiers extraits de l’album :

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